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16 Allées des demoiselles menacé d’expulsion

Bonjour !

La réquisition commune de deux bâtiment, au 70 allées des demoiselles et 4bis rue Goudouli, a réussi le pari d’allier dans la lutte squatteur-euses et travailleur-euses sociaux. Toulouse voit depuis se lever un mouvement de solidarité qui prend ses racines dans les problématiques d’habitat. De nombreuses initiatives partent du centre social autogéré le CREA cité ci-dessus. Parmis elles : La Campagne Zéro Enfants à La Rue qui se donne pour objectif de reloger toutes ces familles sans-abris (pour faute de place et de foyers disponibles, parce qu’elles ne rentrent pas dans les cases prévues par le système d’Aide Sociale....)

L’activité de cette campagne consiste donc à ouvrir des squats pour permettre un relogement (même provisoire) à ces personnes et créer avec elles des cadres de vies favorables à l’Entraide et à l’Autogestion. 4 bâtiments existent aujourd’hui habités par plus de 21 familles et soutenus par de nombreux militant-es et moins militant-es.

 70 allées des demoiselles

 13 rue des Martyrs de la Libération

 16 allées des demoiselles

 12 chemin de bitet

Si vous souhaitez nous rencontrer chez nous pour échanger avant de nous rejoindre au rassemblement, nous vous invitons à partir de 11h au 16 allées des demoiselles.

Si ces informations vous intéressent, et si vous souhaitez publier quelque chose n’hésitez pas à nous contacter par téléphone ou par mail :
crea@squat.net

ci-joint des informations concernant l’expulsion à venir du 16 allées des demoiselles et une lettre destinée au préfet pour lui "demander" de ne pas nous envoyer les forces de l’ordre.... et notre communiqué qui vous invite a participer au rassemblement prévu le 21/02 à 14h00 devant la préfecture de Toulouse contre les mesures d’expulsions. L’objectif de cette lettre est de faire office de pétition informelle, si vous pouvez individuellement et/ou de manière formelle (en tant qu’association, organisation...) en faire signer/signer le maximum possible et les envoyer a Henri-Michel COMET (Prefet de haute garonne) 1 place Saint Etienne 31038 TOULOUSE CEDEX 9.
Merci d’avance.

le communiqué est disponible sur le blog du créa : http://crea-csa.over-blog.com/article-communique-des-habitants-du-16-allees-des-demoiselles-98956997.html

la lettre au préfet aussi.

* * *

LE 16 ALLEES DES DEMOISELLES MENACE D’EXPULSION !

Ce bâtiment vide depuis au moins 4 ans, réquisitionné pour accueillir des familles à la rue (plus de 20 personnes), sera expulsable à partir du 21 février.

La juge du Tribunal de Grande Instance de Toulouse a fixé cette date comme ultimatum à notre évacuation des lieux.

A compter de ce jour, le propriétaire pourra alors avoir recours aux forces de l’ordre pour nous remettre à la rue.

Alors que le «  plan Grand Froid » vient d’être décrété à Toulouse (aux vues des intempéries), et que Mairie comme Préfecture se gaussent de leur action sociale, elles n’hésitent pas, hiver comme été, à remettre précaires, étrangers, sans-abris à leur place…. DEHORS !

Des squatteureuses, en association avec des travailleureuses sociales et bon nombre de toulousaines et de toulousains révoltés par ces situations et fatigués des hypocrisies étatiques, ont décidé de passer outre la loi, et d’ouvrir eux-elles mêmes des espaces pour apporter des solutions immédiates aux situations les plus urgentes.

Partie du Centre social Autogéré «  le CREA » (Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion), la campagne Zéro Enfants A la Rue mène bon train.
Quatre bâtiments sont ainsi aujourd’hui squattés.

Ces actions solidaires ont pour l’instant permis à 21 familles de trouver un toit, de sortir de leur isolement, de s’organiser collectivement, d’être plus fortes !

Nous ne demandons aucunes subvention de l’État. Nous voulons souligner l’incompétence des institutions à répondre aux besoins des peuples, incompétence que nous jugeons systémique.

Nos intérêts ne sont pas les leurs !

Si le droit et l’accès au logement semblent nos principales revendications, au sein des espaces que nous «  libérons », nos réflexions avancent. Les questions de l’habitat sous ses diverses formes, sur la propriété et ses usages mais aussi bien d’autres : l’histoire et les politiques des migrations, l’enfermement quel qu’il soit…. sont présentes au quotidien.

Si nous refusons la décision du Tribunal, c’est parce qu’elle aussi cherche à nous renvoyer dans une situation de faiblesse. La police fracturant notre porte aux aurores pour que personne ne voit, n’entende, ne réagisse. Mais ce que nous avons construit, cette force qui nous unit, nous voulons qu’elle arrive jusqu’à vous. Tendez l’oreille, vous entendrez nos cris !

CETTE EXPULSION N’AURA PAS LIEU DANS LE SILENCE. LES TRAVAUX ATTENDRONT !!

Pour nous soutenir : une lettre destinée au préfet est disponible sur Internet. Signez la et faites lui parvenir au plus vite (adresse)

N’hésitez-pas à passer nous voir ou à nous faire parvenir votre contact pour être prévenus en cas d’expulsion.

CREA blog creatoulouse@squat.net

Permanences de la campagne «  Zéro Enfants a la Rue » tous les jeudis a partir de 16h au CREA : 70 allées des demoiselles suivies des jeudis de la solidarité : rencontres et discussions chaleureuses de 19 a 22h.

NOUS AVONS BESOIN DE TOUTES LES COMPETENCES !!

Tout pour tou-te-s, Pouvoir au peuple !

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« Cremada » de Maïté Pinero
Bernard Revel
Prix Odette Coste des Vendanges littéraires 2017 Maïté Pinero est née à Ille-sur-Têt. Journaliste, elle a été correspondante de presse en Amérique Latine dans les années quatre-vingts. Elle a couvert la révolution sandiniste au Nicaragua, les guérillas au Salvador et en Colombie, la chute des dictatures chiliennes et haïtiennes. Elle a écrit plusieurs romans et recueils de nouvelles dont « Le trouble des eaux » (Julliard, 1995). Les huit nouvelles de « Cremada », rééditées par Philippe (…)
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C’est très dur d’être libre lorsqu’on est acheté et vendu sur le marché. Bien sûr, ne leur dites jamais qu’ils ne sont pas libres, parce qu’alors ils vont se mettre à tuer et estropier pour prouver qu’ils le sont. Pour sûr, ils vont vous parler, et parler, et parler encore de droits individuels. Mais lorsqu’ils voient un individu libre, ça leur fout les jetons.

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