Aujourd’hui n’est plus comme hier…
Depuis le début septembre 2010, par centaines de milliers, les manifestants ont, à l’appel des centrales syndicales, arpenté les rues des grandes, moyennes et petites villes. Le ras-le-bol de l’ensemble des citoyens, surexploités au quotidien, a servi de détonateur à un mécontentement sans cesse grandissant. Cela s’est traduit par une dynamique de la contestation d’une part et, contradictoirement, une pratique du suivisme d’autre part…
C’est ainsi que la grande majorité s’est senti flouée et frustrée par la forme prise par le mouvement. Par le passé déjà , nous avions toutes et tous pu constater que les journées d’action à répétition ne représentaient que des balades bien inoffensives. Seules les directions syndicales pouvaient se satisfaire de ces "pics" de contestation, à intervalles réguliers, mobilisations stériles face au patronat qui permettaient cependant aux centrales syndicales de bomber le torse : Vous voyez combien nous pouvons mettre de personnes dans la rue…
Face à cela, depuis toujours, l’État et le Patronat ne tremblent pas tant ces démonstrations de "force", ne produisent que de l’impuissance...
http://www.c-g-a.org/sites/default/files/Tract_CGA_Perpignan_-_12_octobre_2010_0.pdf
Groupe Puig Antich - Perpignan
Coordination des Groupes Anarchistes
www.c-g-a.org