Ces dernières semaines, le débat public et politique sur le conflit en Ukraine semble s'être concentré presque exclusivement sur une seule question : la demande ukrainienne de recevoir l'autorisation des pays de l'OTAN de frapper en profondeur le territoire russe avec les missiles déjà fournis par les alliés et, mieux encore, avec d'autres modèles d'une portée encore plus grande.
Le 1er octobre, Julian Assange arrivera à Strasbourg pour témoigner devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui se réunira de 8h30 à 10h au Palais de l’Europe.
Il annonce des révolutions, mais au-delà du néolibéralisme, il ne promet rien d'autre que la fuite en avant vers un conflit - peut-être nucléaire - qui ressemble plus à une crise de Cuba permanente qu'à la guerre froide.
Le 6 septembre, lors de sa prise de parole à la 66e réunion hebdomadaire de la Coalition internationale pour la paix (IPC), l’ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou de 1987 à 1991, Jack Matlock a expliqué comment les Occidentaux ont trahi leurs engagements envers la Russie. En tant que diplomate de haut rang et fin connaisseur de la Russie, il a eu à gérer les années les plus tumultueuses de la guerre froide, notamment lors de la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’URSS.
SI ON VOUS LE DIT. La guerre voulue par l’occident pour tenter de maintenir sa position hégémonique ne se limite pas aux opérations militaires dans une économie mondialisée elle atteint tous les échanges et a des conséquences tant dans les parts de marché perdus que dans les effets inflationnistes. On le mesure en matière d’énergie mais les implications peuvent atteindre d’autres ressources nécessaires et nul doute que la concertation des BRICS se fera en tenant compte d’un tel contexte alors que le citoyens ne sont pas consultés simplement invités à subir les effets en terme d’emploi, de niveau de vie et de services publics sacrifiés. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)