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Thème : Xinjiang (Chine)

Elle a raté 2022, elle vise 2027

Ambitieuse et pressée, Clémentine Autain a besoin des Ouïghours

Vincent MORET

Clémentine Autain : 22 avril. « Mettre le mot sur l’horreur, c’est se donner des moyens de la combattre. A l’internement de masse des Ouïghours, aux stérilisations forcées, à leur mise en esclavage… nous devons opposer une voix ferme et haute de ses valeurs. » (sic).

Cf. Compte Facebook de Clémentine Autain, 22 avril 2021. La pétition : ». Le texte de la pétition est de Dilnur Reyhan directrice de « L’Institut Ouïghour d’Europe. » Cet Institut se réclame d’un mystificateur international, Adrian Zenz et d’une fausse ONG, Human Rights Watch sur laquelle Maxime Vivas nous apprend ceci dans son livre sur les Ouïghours (1) : « Human Rights Watch (HRW), la CIA et le prix Nobel En 2014, une lettre d’Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la Paix et de cent professeurs demandaient à Human Rights Watch de se démarquer de la politique des USA. La lettre exigeait de cesser son parti pris dans ses condamnations des pays. Ils notaient que parmi l’Etat-major de HRW on trouve ou on a trouvé un ancien assistant spécial du président Bill Clinton, rédacteur de discours de la Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, tandis que la vice-présidente du conseil d’administration se déclarait être « une vieille amie de Bill Clinton » et militante du parti (…) Lire la suite »
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Quand deux intellectuels étasuniens mondialement réputés contestent l’existence d’un génocide ouïghour

Ouïghours : un pavé (made in USA) dans la mare

Gaston MONATTE

Dans un article publié dans un média qui est une référence internationale en matière de politique étrangère, deux intellectuels étasuniens notoires demandent à leur gouvernement de ne pas poursuivre la campagne « contre productive » sur le prétendu génocide des Ouïghours.
Après un article allant dans le même sens, publié par le Washington Post et après les avis d’avocats du Département d’Etat pour qui le mot « génocide » n’est pas « prouvable », il se pourrait bien que le point fort de la campagne mondiale antichinoise, relayée en France par des médias quasi unanimes, soit sur le point d’être supplantée par d’autres bobards.
LGS

"PS" c’est-à-dire “Project syndicate”, est un réseau de 459 médias dans 150 pays. Dans son édition du 20 avril , il présente un article signé Jeffrey Sachs et Willian Schabas intitulé” the Xinjiang genocide allegations are unjustified”, en d’autres termes “Les accusations de génocide au Xinjiang sont injustifiées”. Les auteurs autant que la publication jettent un sérieux pavé dans la mare de la campagne internationale hystérique des médias et de quelques politiciens de droite comme de gauche qui “sans opportunisme” aucun, font le choix de soutenir les activistes de groupuscules séparatistes Ouïghours qui en appellent au “Jihad” et à ”anéantir la Chine”. Ces derniers sont en réalité ceux qui terrorisent les Ouïghours du Xinjiang”. De Clémentine Autain à l’atlantiste Raphaël Glucksmann de Nabilla à l’évangéliste de la secte”Born again” Adrian Zenz qui pense que sa dénonciation de la Chine est guidée par Dieu, il est devenu dorénavant “fashion” de participer au boycott du coton en (…) Lire la suite »

Les Chinois tirent-ils avantage de la fable des esclaves dans les champs de coton ?

Vladimir MARCIAC

Cnews illustre un article du 22 septembre 2020 sur la récolte du coton au Xinjiang par une photo prise le 23 octobre 2010.
Or, depuis, la cueillette est très mécanisée.

La fable des « 500 000 esclaves ouïghours dans les champs de coton » est incompréhensible si l’on ignore que l’ONU (FAO) prévoit une surproduction de coton dans les années à venir. Les Etats-Unis, grands exportateurs de coton, ont intérêt à éliminer un de leur concurrent. Ils lancent un bobard, nos médias, unanimes, le popularisent. Sous le hashtag « Je soutiens le coton du Xinjiang » sur le site chinois Weibo, on compte 850 millions de vues. La marque de sport nationale Lining, qui utilise les cotons du Xinjiang, y est désormais préférée par les Internautes aux marques étrangères associées à la campagne de fake news made in USA. Le marché boursier a réagi de manière spectaculaire. Le cours de l'action de Lining a augmenté de plus de 7%. Grace à nos médias et à quelques politiciens démagogues et ignares, la France travaille à perdre des marchés dans les pays où elle est aimée et où l’on peut se passer de nous et même… d’esclaves. Vladimir MARCIAC Lire la suite »
« Ouïghours, pour en finir avec les fake news »

Le livre que le Canard enchaîné a failli lire avant d’en parler

Maxime VIVAS

Le timide signataire (« JC » ?) de l’article (bâclé) du Canard a essayé de résumer le contenu de mon livre sans manifestement l’avoir lu.
Il prétend que mon livre est entièrement consacré à réfuter l’existence des camps et du travail forcé. Que nenni :

– Il débute par 5 pages consacrées à la Charte des journalistes. Déjà, là, ça agace. – Il consacre tout un chapitre aux fake news célèbres de nos médias-menteurs. Là, ça fait enrager. Et puis : – - Mon livre ne réfute nullement l’existence des camps. Le mot « camp » figure 18 fois dans le livre. – -Il ne réfute nullement le travail forcé des ouïghours, qui ne faisait pas l’objet d’une campagne de presse quand le livre a été écrit. Le livre n’infirme, ni ne confirme. – Je ne suis pas un « spécialiste de la Chine », en effet. C’est pourquoi je n’ai pas écrit sur elle, mais sur ce que j’ai vu dans une de ses régions après deux voyages, nettement insuffisants, j’en conviens, pour connaître le sujet aussi bien que les auteurs des 3501 articles répertoriés depuis 6 mois (tous à charge) sur le sujet. Taisons que ces auteurs n’ont pas mis les pieds au Xinjiang (1). – Je me méfie des voyages « désorganisés » en terre inconnue. Contrairement à ce que firent Arrêt Sur Images de (…) Lire la suite »
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Le Xinjiang et l’inconscience de la meute médiatique française

Antoine Bondaz, le chasseur déguisé en chercheur

Maxime VIVAS

Il a dit quelque part que mes écrits faisaient rire les experts. Je le comprends puisque je n’ai pas sa rigueur de scientifique, de spécialiste de la Chine, surtout du Xinjiang, de la démocratie, des médias, de la charte des journalistes, du métier de journaliste, de la vérité, du respect. Et de surcroît, il sait tout de moi, non ?

Hélas, ce génie, polyvalent fonctionne à la haine et le chasseur chez lui efface le chercheur. Voir plus bas un échantillon de ces écrits sur les fake news du Monde affirmant que la journaliste Laurène Beaumond n'existe pas. Bondaz, le chercheur sachant cesser de chercher, a surenchéri, sans rien vérifier. Dame ! C'était antichinois, c'était donc vrai. C'est la règle N°1 dans nos médias. Je le dis aux jeunes qui sortent de Science Po ou d'une école de journalisme. Si vous entendez en conférence de rédaction un truc énauuuurrrrme sur la Chine (génocide d'une ethnie, amputation des enfants, torture généralisée esclavage dans les champs de coton...) évitez de dire : « Heu, heu, c'est sûr ? » Sinon, vous êtes foutu. Dites : « Je fonce faire le papier ». La tâche sera fastoche. Des milliers d'articles, des fleuves d'infos venus d'une source étatsunienne sont disponibles. Vous en citez quelques-uns, pour validation et c'est bon. C'est même Bondaz (oui, j’aime à rire). Voyez (…) Lire la suite »
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Le Figaro interviewe une journaliste que les « Free Ouïghours ! », instruits par Le Monde disaient inventée par la Chine.

Ouïghours : catastrophe éditoriale pour "Le Monde" et les experts pacsés avec l’OTAN.

Jacques-Marie BOURGET

Sous le pseudonyme de Laurène Beaumond, une journaliste française qui a vécu 7 ans au Xinjiang, et s'est mariée là-bas, a publié une tribune sur le site de CGTN, la télévision chinoise. Sacrilège puisque le témoin contredit tous les propagandistes, ceux qui ignorent même où se trouve Ürümqi. La contre offensive de l'armada, affirmant que la journaliste n' n’existe pas, va sombrer. Ce qui nous donne une histoire drôle et une belle leçon de presse.

Le 28 mars, sous la signature de Laurène Beaumond, le site de la télévision chinoise CGTN publie une tribune intitulée « Mon Xinjiang : halte à la tyrannie des fake news ». Et le media précise que l’auteur est « une journaliste indépendante basée en France ». En voilà assez pour crier « au feu les pompiers », et alerter tous les propagateurs de certitudes sur le Xinjiang et la Chine. Le Monde, le quotidien qui n’écrit que la vérité, va tout de suite tenter de nous convaincre que cette journaliste n’existe pas, qu’elle est une invention de la propagande chinoise. Mais le fantasme du Monde va crever comme un chien au fil de l’eau, comme une vulgaire « fake news ». Un fausse nouvelle dans Le Monde ? Impossible. Aucun des sicaires, mobilisés pour attaquer la Chine a tout prix, n’a jamais mis le pied dans cette vaste contrée peuplée de multiples ethnies. Mais cela ne compte pas : s’informer peut vous déformer. Tout propos sur les Ouïghours n’ayant pas reçu le chrême de Glucksmann, BHL (…) Lire la suite »
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L’article de la journaliste qui n’existe pas, selon Le Monde, suivi d’une déclaration de CGTN

« Mon » Xinjiang : halte à la tyrannie des fake news

Laurène BEAUMOND

Note de l’éditeur (CGTN) : Journaliste indépendante basée en France, doublement diplômée d’histoire de l’art et d’archéologie à l’université de la Sorbonne-IV et détentrice d’un Master de journalisme, Laurène Beaumond a travaillé dans différentes rédactions parisiennes avant de poser ses valises à Beijing où elle a vécu presque 7 ans.

L’article reflète les opinions de l’auteur, et pas nécessairement celles de CGTN Français.

Le monde serait-il devenu fou ? « Camps de concentration », « stérilisation des femmes », « travail forcé », « effacement culturel », « génocide »... D'où sortent ces termes qui renvoient aux heures les plus sombres de l'histoire de l'Humanité ? Qu'est-ce donc cette parodie de procès que l'on fait à la Chine à distance, sans aucune preuve concrète, sans aucun témoignage valable, par des individus qui n'ont jamais mis le pied dans cette région du monde – la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine - dont il est certain que peu de personnes avaient entendu parler avant le début de cette année ? D'où viennent ces nouveaux pasionarias de la « cause ouïgoure », cette ethnie dont le sort ne préoccupait personne jusqu'ici ? Et les grandes marques étrangères qui ont annoncé arrêter d'utiliser le coton récolté dans le Xinjiang pour fabriquer leurs vêtements sont la goutte qui ont fait déborder le vase. Ces attaques donnent une bien piètre image d'un pays qui est sous le feu roulant (…) Lire la suite »
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Sur demande, cette lettre (28 mars) du blog de Bernard Gensane est publiée ici

LETTRE A TRISTAN MENDES-FRANCE, FRANCE-INTER A PROPOS DE MON PERE, MAXIME VIVAS, LE GRAND SOIR

Frédéric VIVAS

J’écoute France Inter, l’émission Antidote, et vous parlez, Tristan MENDES-FRANCE, de mon père, Maxime VIVAS, écrivain et cyberjournaliste. Dans votre chronique du vendredi 26 mars, vous commettez, en moins de 3 minutes 10, deux mensonges, une imprécision et une indélicatesse. Ce qui, vu le temps imparti, relève de la performance.

L’indélicatesse d’abord, c’est celle de traiter par deux fois mon père de manière cavalière (« un individu », « cet individu », pourquoi pas énergumène ?), façon de ne pas reconnaitre son statut d’auteur (20 livres), d’ex-référent littéraire d’Attac et de journaliste alternatif (chroniques dans la presse radio, web et papier : Journal Metro, l’Humanité, Les Z’Indignés). Le procédé est rhétorique, il s’agit de dénigrer la personne pour remettre en cause son propos. Si vous vous étiez arrêté-là, il n’y aurait peut-être pas loisir à poursuivre. Vous ajoutez à l’indélicatesse, une imprécision. Mon père n’est pas « LE responsable du site LE GRAND SOIR », (30 000 articles, 2300 contributeurs dans le monde) mais un de ses administrateurs. L’amplification est une autre figure de rhétorique. Dois-je vraiment vous reprocher d’appliquer la grille de lecture des médias dominants, celle de prendre pour modèle la concentration de l’information ? « LE » responsable, comme si la gouvernance (…) Lire la suite »

Comment Arrêt Sur Images baptise « interview » un rendez-vous à minuit dans l’obscurité d’un parking souterrain.

Maxime VIVAS

Vendredi 26 février 2020. Interview pour Arrêt sur Images (ASI) par Mme Elhia Pascal- Heilmann.
Depuis la veille, Elhia Pascal-Heilmann opposait un refus chafouin à ma demande du nom du journaliste avec qui elle devait rédiger l’article. J’en fus ainsi prévenu de la déloyauté probable de la suite. La lecture de quelques articles d’ASI sur le Xinjiang m’a convaincu qu’un guet-apens était ourdi. J’ai alors décidé de glisser un « six coups » dans mon holster, sous ma veste : l’enregistrement de l’interview.
Bien m’en a pris !

En effet, notre entretien était une sorte de rendez-vous à minuit dans l’obscurité d’un parking souterrain où le projet n’était pas de parler de la Chine, mais une séance de Vivas-bashing. Et en avant les rafales de questions-accusations ad hominem, violentes, ressassées, humiliantes, destinées à me punir pour être menteur, naïf ou stipendié [reductio ad hitlerum] ! Que reste-t-il de cette interview téléphonique de 35 mn ? Pas grand-chose. Surtout des erreurs et/ou mensonges : voici ce que les journalistes d’ASI ont retenu (et qui est faux). – j’ai écrit un second livre sur la Chine en 2015, – j’ai fondé le site Le Grand Soir en 2002 (je l’ai rejoint en 2008), – LGS publie des auteurs d’extrême-droite, – j’ai caché que je ne parle pas le mandarin ni le ouïghour, (je le signale PP. 93 et 108 dans mon livre et j’en ai longuement parlé dans l’interview), – je reprends in extenso la communication d’État à propos du Xinjiang, – J’ai reconnu que j’ai « obtenu les bonnes (…) Lire la suite »
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Ouïghours, fake news, couvrez ce sein que les lecteurs de Schneidermann ne sauraient voir

L’interview qu’Arrêt Sur Images a préféré ne pas faire lire

Maxime VIVAS

RAPPEL : Vendredi 26 février 2021. Interview pour Arrêt sur Images (ASI) par Mme Elhia Pascal- Heilmann.
Depuis la veille, Elhia Pascal-Heilmann opposait un refus chafouin à ma demande du nom du journaliste avec qui elle devait rédiger l’article. J’en fus ainsi prévenu de la déloyauté probable de la suite. La lecture de quelques articles d’ASI sur le Xinjiang m’a convaincu qu’un guet-apens était ourdi. J’ai alors décidé de glisser un « six coups » dans mon holster, sous ma veste : l’enregistrement de l’interview.
Que voici dans son intégralité.

J’ai tenu jusqu’à la limite du possible (11 ème minute) avant de me mettre en garde et de balancer une mandale d'avertissement. La journaliste d'ASI, qui avait prémédité une séance peinarde et discrète de passage à tabac, a découvert que je n’étais pas venu qu’avec ma teub et mon couteau, vêtu de probité candide et de lin blanc. Elle a quitté le parking en mesurant le désastre de l'interview. ASI n’a pu en garder qu’une dentelle des feuillets troués. En essayant de prouver mon allégeance aux Chinois, en me titillant jusqu'à l'acharnement sur le paiement des voyages, elle mettait en cause tous les grands reporters. Donc, poubelle. D’autant plus qu’ASI, lourdement condamné naguère pour fraude fiscale (1), préfère qu’on ne se querelle pas sur des questions d’argent qui pourraient faire boomerang. Idem pour son obstination à trouver coupable des contacts avec l’ambassade (pour retirer mon visa). Donc poubelle. En se jetant sur l’osselet de mes demandes d’informations techniques à (…) Lire la suite »
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