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« Ouïghours, pour en finir avec les fake news »

Le livre que le Canard enchaîné a failli lire avant d’en parler

Le timide signataire (« JC » ?) de l’article (bâclé) du Canard a essayé de résumer le contenu de mon livre sans manifestement l’avoir lu.
Il prétend que mon livre est entièrement consacré à réfuter l’existence des camps et du travail forcé. Que nenni :

  Il débute par 5 pages consacrées à la Charte des journalistes. Déjà, là, ça agace.
  Il consacre tout un chapitre aux fake news célèbres de nos médias-menteurs. Là, ça fait enrager.

Et puis :
  - Mon livre ne réfute nullement l’existence des camps. Le mot « camp » figure 18 fois dans le livre.
  -Il ne réfute nullement le travail forcé des ouïghours, qui ne faisait pas l’objet d’une campagne de presse quand le livre a été écrit. Le livre n’infirme, ni ne confirme.
  Je ne suis pas un « spécialiste de la Chine », en effet. C’est pourquoi je n’ai pas écrit sur elle, mais sur ce que j’ai vu dans une de ses régions après deux voyages, nettement insuffisants, j’en conviens, pour connaître le sujet aussi bien que les auteurs des 3501 articles répertoriés depuis 6 mois (tous à charge) sur le sujet. Taisons que ces auteurs n’ont pas mis les pieds au Xinjiang (1).
  Je me méfie des voyages « désorganisés » en terre inconnue.

Contrairement à ce que firent Arrêt Sur Images de Daniel Schneidermann (63 ans) et Laurence Defranoux de Libération (53 ans), le Canard se contente de dire que je suis retraité, sans donner mon âge (que je n’ai pas choisi). Dame ! c’est difficile de me railler plus avant sur ce point dans un journal de vieillards misogynes, où celui qui fut pendant 30 ans son rédacteur en chef, Claude Angeli, accuse 90 balais. Il avait alors décrété qu’il n’y aurait pas de femmes au Canard enchaîné avant de se raviser, d’en embaucher une de 36 ans sa cadette, qu’il épousa.

Robert Bourgi, dont le nom est associé à la Françafrique, aux costumes qu’il offrit à Fillon et à quelques turpitudes qui lui valurent d’être rayé un temps de l’ordre des avocats et d’être condamné à quelques mois de prison, se vante d’avoir été son témoin de mariage.

Et enfin, comment comprendre cet acharnement de la presse et cet article en Une du Canard contre un livre au tirage modeste ? Il suffit d’aller sur Amazon (sans acheter, hein !) pour voir qu’il est bien placé au classement des ventes.

De surcroît, des pourparlers sont en cours avec plusieurs éditeurs (Etats-Unis, Italie, Canada, Grande-Bretagne, Chine…) pour des publications en anglais, italien, portugais, espagnol, allemand, arabe, turc, mandarin et…esperanto.

Si tout va bien, je publierai dans quelques années un livre désopilant : « Xinjiang : ce que les médias en disaient en 2020/2021 » ou : «  Xinjiang : les fake news en forme de boomerang ».
Et en attendant que le canard ait appris à lire, je le coiffe d’un bonnet d’âne et je le mets au coin(coin).

Maxime VIVAS

Note (1). Emerveillons-nous devant celui qui, sans être allé au Xinjiang, sans avoir lu mon livre, le trouve « fantaisiste » et se soustrait aux bravos mérités pour ce magistral jugement par une signature réduite à deux lettres.

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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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