Depuis octobre, les autorités sionistes ont arrêté 6 255 Palestiniens en Cisjordanie jusqu’à présent, portant le nombre de détenus à plus de 11 000. Actuellement, 210 femmes et mineures, ainsi que 355 enfants de moins de dix-huit ans, et 35 journalistes se trouvent dans les centres de détention et les prisons. Sept prisonniers ont perdu la vie en raison de tortures directes, de mauvais traitements jusqu’à la mort, ou en raison de l’empêchement d’accéder à des soins médicaux. Les agressions de nature sexuelle contre les femmes ont atteint un niveau intolérable, et ces pratiques barbares et interdites au niveau international doivent être dénoncées.
Depuis plus de quarante ans, nous faisons campagne pour faire condamner les violeurs. Mais la poursuite de Julian Assange n'est pas motivée par des préoccupations au sujet du viol, mais par les pressions exercées par le gouvernement des États-Unis pour le punir pour ses dénonciations de crimes de guerre par Wikileaks. Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et les traitements cruels et dégradants, a raison d'être alarmé.
Le sex-people autour de l’affaire Epstein, après l’avatar Wenstein, n’a aucun n’intérêt pour qui ne remonte le passé. Celui de Ghislaine Maxwell, décrite aujourd’hui comme rabatteuse d’adolescentes pour le plaisir du millionnaire pédophile et celui de ses amis puissants. Intérêt encore si on remonte aussi dans la vie de son père, Robert Maxwell, tycoon de presse, mort par noyade aux Canaries le 5 novembre 1991.
L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi était poursuivie pour avoir frappé un soldat étranger qui s’était introduit dans la cour de sa maison en Cisjordanie. Arrêtée quelques jours plus tard à 4 heures du matin, extirpée de son lit par l’armée israélienne, conduite menottée en Israël, elle est devenue un symbole de la résistance contre l’occupation. Elle a été condamnée à 8 mois de prison après avoir accepté de plaider coupable. Faute de quoi, elle risquait jusqu’à sept ans de prison.