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Thème : UNESCO

Les Etats-Unis perdent leur droit de vote à l’Unesco

Cubadebate
L'UNESCO a suspendu le droit de vote des Etats-Unis deux ans après qu'ils aient cessé de payer leur cotisation à l'organisme culturel de l'ONU pour protester contre le fait que l'UNESCO avait accepté les Palestiniens comme membres de plein droit, a déclaré à Reuters une source de l'UNESCO. La décision des Etats-Unis de suspendre don financement en octobre 2011 s'appuyait sur des lois étasuniennes qui interdisent de financer toute agence de l'ONU qui reconnaisse les revendications des Palestiniens d'un Etat à eux. Les Etats-Unis ont laissé passer vendredi la date limite pour justifier officiellement son non-paiement et un plan pour payer ses cotisations en retard, a déclaré la source de l'UNESCO, ce qui déclenche la suspension automatique de leur droit de vote. A 11H GMT, « nous n'avions rien reçu des Etats-Unis », a dit la source. Deux sources diplomatiques différentes ont confirmé que le délai qui déclenche la suspension était atteint. Il n'y a pas eu de commentaire immédiat du bureau du (...) Lire la suite »

«  Quel avenir et quels défis pour l’Unesco ? » - Table ronde du Groupe des 77 et la Chine

Jean BRICMONT
L'acte constitutif de l'Unesco parle de deux concepts, « le maintien de la paix et de la sécurité... en resserrant la collaboration entre nations » et le « respect universel des droits de l'homme », concepts que certains opposent depuis quelque dizaines d'années en Occident en invoquant le « droit d'ingérence humanitaire », unilatéral et militaire, ou la « responsabilité de protéger ». Ils s'opposent, au nom des droits de l'homme, au maintien de la paix et à la collaboration entre nations. Leur cible principale est la notion d'égale souveraineté entre les États, sur laquelle est fondé le droit international contemporain. Les partisans de l'ingérence humanitaire, dont l'un des plus célèbres prétend être à la fois cinéaste, guerrier en chambre et philosophe, stigmatisent ce droit en l'accusant d'autoriser les dictateurs « à tuer leur propre peuple » comme bon leur semble. Une des principales justifications du principe d'égale souveraineté est qu'il fournit une certaine protection aux faibles contre les forts. (...) Lire la suite »

Admission de la Palestine à l’UNESCO : Le patrimoine culturel et cultuel sera-t-il enfin préservé ?

Chems Eddine CHITOUR
« Les pays qui, comme la France, ont soutenu la demande d'adhésion de la Palestine à l'UNESCO, verront leur influence sur Israël s'affaiblir. Les pays qui ont voté oui « ont adopté une version de science-fiction de la réalité en admettant un état qui n'existe pas à l'organisation chargée de la science... L'UNESCO doit se charger de la science, pas de la science-fiction. » Nimrod Barkan, ambassadeur israélien auprès de l'UNESCO. C'est par un tonnerre d'applaudissements que la Palestine a été admise comme membre à part entière de l'UNESCO L'adhésion de l'état palestinien à l'UNESCO est une victoire sur Israël qui « cherche à détruire le patrimoine culturel et religieux du peuple palestinien », a déclaré lundi à Gaza le porte-parole de l'Autorité palestinienne Ghassan al-Khatib. « Ce progrès démontre que la communauté internationale comprend mieux les exigences des Palestiniens qui réclament la liberté et la création d'un état indépendant. Cette décision témoigne d'un soutien à la politique palestinienne dans le (...) Lire la suite »

Intervention de l’ambassadeur Cubain à l’UNESCO à Paris le 10 mai 2011

JUAN ANTONIO FERNANDEZ
INTERVENTION DE L'AMBASSADEUR JUAN ANTONIO FERNANDEZ, REPRESENTANT DE CUBA AU 186ème CONSEIL EXECUTIF DE L'UNESCO. PARIS, LE 10 MAI 2011. Madame la Présidente, Madame la Directrice Générale, Nous vivons dans un monde schizophrénique. C'est l'héritage du système capitaliste qui nous entraîne des crises aux guerres, et des guerres aux crises. C'est tout une spirale de violence qui se décharge toujours sur les travailleurs, les pauvres et les dépossédés du monde développé, mais aussi et surtout sur les populations du Tiers Monde. L'orgie médiatique de ces derniers jours, depuis les frivolités de noces royales jusqu'à l'anéantissement extrajudiciaire de celui qui fut déclaré l'ennemi public numéro un dans la soi disant lutte contre le terrorisme, met en évidence dans toute sa cruauté la dictature médiatique que nous imposent les grandes corporations qui manipulent l'information et imposent le menu informatif que nous devons consommer. Elles décident ce que nous devons savoir, tout en taisant ou en (...) Lire la suite »

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)

Viktor DEDAJ
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l'homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n'en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d'expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l'initiative de la délégation suédoise à l'UNESCO, s'est tenu au siège de l'organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté d'expression ». Lorsqu'on voit une telle affiche, on n'a qu'une envie : s'inscrire pour y participer et pouvoir baigner pendant toute une journée en compagnie d'un gotha mondial de la liberté d'expression. L'absence de Chomsky et quelques autres aurait dû me mettre la puce à l'oreille et me faire préférer passer la journée au Monoprix du coin. L'organisation du colloque par la délégation suédoise (Julian Assange ? Ca vous dit quelque chose ?) et son comportement aura été le dernier clou sur le cercueil (...) Lire la suite »
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RSF et Ménard échouent dans leur tentative de pénétrer l’UNESCO

Jean-Guy ALLARD
L'ORGANISATION des Nations unies pour l'éducation, la science et la cultura (UNESCO) a retiré, ce mercredi 12 mars, son parrainage pour le Jour de la liberté sur Internet au groupe français Reporters sans frontières, a annoncé Prensa Latina dans une dépêche de Paris. Des sources diplomatiques de l'UNESCO ont dit à PL que « l'agence a pris la décision en vertu des fautes d'éthique répétées de RSF dans ses intentions de discréditer un certain nombre de pays ». « Le comportement de RSF ne s'ajuste pas au profil ni aux buts de l'UNESCO et montre de nouveau son intérêt sensationnaliste en voulant s'ériger comme tribunal inquisiteur de nations en voie de développement », a souligné l'agence en citant les sources consultées qui ont ajouté que « pour cette raison et d'autres antécédents, l'entité de l'ONU met fin de façon définitive à la relation qu'elle entretient avec RSF et exclut toute autre collaboration à l'avenir ». Malgré le fait que soit maintenant bien connu le lien entre la pseudo ONG française avec la CIA (...) Lire la suite »

Pourquoi l’UNESCO ne peut pas s’associer à Reporters sans frontières

Salim LAMRANI

Le 11 mars 2008, l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a décidé de retirer son patronage à la Journée pour la liberté sur Internet organisée par Reporters sans frontières (RSF), prévue le 12 mars. Marcio Barbosa, directeur général adjoint de la Division de la liberté d’expression, de la démocratie et de la paix de l’institution onusienne, a refusé d’associer l’Unesco aux campagnes politisées de RSF (1).

RSF a établi une liste de quinze pays « ennemis d'Internet » dont font partie l'Arabie saoudite, le Belarus, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan, le Viêt-nam et le Zimbabwe, dont la principale caractéristique est d'être des nations du Tiers-monde. Pas un seul pays occidental ne figure sur cette liste. Mais rien n'est bien surprenant puisque Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation parisienne depuis 1985, a affirmé que seuls les pays sous-développés l'intéressaient : « Nous avons décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie et au Gabon et les ambiguïtés des médias algériens ou tunisiens…mais de ne pas nous occuper des dérives françaises ». Pour quelle raisons ? « Parce que, ce faisant, nous risquons de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des (...) Lire la suite »

RSF et les douze salopards.

Maxime VIVAS

Le 12 mars 2008, le directeur de la Division de la liberté d’expression, de la démocratie et de la paix de l’UNESCO (organisation de l’ONU pour l’éducation, les sciences et la culture), a notifié en termes diplomatiques que l’UNESCO retirait son patronageà la Journée pour la liberté sur Internet, organisée par Reporters sans frontières.

Il s'agit là d'un refus cinglant de s'associer aux activités envisagées par RSF, dont l'UNESCO « n'a pas eu connaissance et qu'elle ne peut reprendre à son compte », assorti d'une dénonciation de l'utilisation abusive « du logo de l'UNESCO ». RSF en tribunal de l'inquisition. Selon l'agence Prensa Latina citant des sources diplomatiques de l'ONU, la conduite de RSF n'est pas conforme au positionnement de l'UNESCO ; elle démontre son intérêt pour le sensationnalisme et son objectif de s'ériger en tribunal de l'inquisition contre des nations en voie de développement. Toujours selon l'agence, des diplomates de l'ONU, qui ont demandé à conserver l'anonymat, tiennent pour définitive la rupture des relations avec RSF. l'UNESCO exclurait « tout type de collaboration dans le futur ». Bizarrement, ont confié les diplomates, la liste noire de RSF ne compte aucun pays occidental, mais seulement des pays du Tiers monde. Incroyable partialité. S'il fallait donner un seul exemple de l'incroyable partialité (...) Lire la suite »

L’UNESCO retire son patronage à RSF pour la Journée pour la liberté sur internet

reprise d’article
L'UNESCO a retiré son patronage à la Journée pour la liberté sur internet, organisée par l'organisation non gouvernementale Reporters sans frontières (RSF). L'UNESCO réaffirme son soutien à la liberté d'expression sur internet mais elle se voit contrainte de retirer son patronage après la publication par RSF d'informations qui vont à l'encontre des arrangements passés entre les deux organisations à propos de cet événement. Suite à une demande de RSF, présentée par le biais de la Commission nationale française pour l'UNESCO*, le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, dans une lettre du 22 février 2008, a accordé le patronage de l'UNESCO à cette journée internationale. La lettre indique clairement que l'Organisation ne peut « s'associer à la réalisation des activités envisagées à cette occasion » par RSF. Dans sa communication relative à la journée, RSF a publié des éléments concernant un certain nombre d'Etats membres de l'UNESCO, éléments dont l'Organisation n'a pas eu connaissance et qu'elle ne (...) Lire la suite »

L’UNESCO salue l’universalisation de l’enseignement à Cuba

Congrès Université 2008. La Havane, 12.02.08 (ACN)

Georges Haddad, directeur de l’Enseignement supérieur au sein de
l’UNESCO (l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science
et la Culture), a fait l’éloge de l’expérience cubaine dans le domaine
de l’universalisation de l’enseignement supérieur.

Le haut fonctionnaire de l'UNESCO se trouve parmi les personnalités qui participent ces jours-ci, à La Havane, au Congrès international Université 2008. Georges Haddad a déclaré à l'ACN que l'universalisation de l'enseignement supérieur contribue à élever le niveau culturel de la population à partir des nécessités concrètes de développement de chaque région. Il a signalé que, malheureusement, ce type d'expérience n'est pas courant au niveau mondial. « Cuba est devenue un pays qui travaille pour promouvoir l'enseignement, d'où le grand nombre de pédagogues étrangers présents à ce congrès », a souligné le directeur de l'UNESCO pour l'Enseignement supérieur. 3 112 délégués de plus de 50 pays participent en effet au Congrès international Université 2006, qui se tient depuis lundi au Palais des Conventions de La Havane autour de thèmes tels que « L'université du 21e siècle », « Le perfectionnement de l'universalisation de l'université » et « La massification, l'inclusion sociale et la pertinence dans (...) Lire la suite »