Hier la Grèce fêtait sa fête nationale, le NON à l’invasion germano-Italienne de 1940. C’était un NON pour la liberté, cela se comprend, mais surtout c’était un NON pour la paix, un NON pour le maintien de la souveraineté, car le premier ministre grec qui l’avait annoncé incarnait le fascisme à la grecque et il pourrait à ce titre, et au nom des affinités politiques avec le régime nazi, proposer une synergie politique à Hitler.
Version texte de la vidéo du même nom
Éric Toussaint analyse de manière critique l’attitude de Syriza en ce qui concerne la dette depuis 2010, pour expliquer comment le gouvernement grec en est venu à signer l’accord funeste du 13 juillet 2015. Une des explications fondamentales est la non prise en compte de l’audit de la dette qui aurait pourtant permis, en suspendant son paiement, de ne pas se soumettre aux diktats des créanciers. Éric Toussaint présente un plan B portant sur la dette, les banques, l’austérité, la monnaie et la fiscalité.
« L’épilogue », qui n’apparaît que provisoire, de la crise entre la Troïka et la Grèce illustre d’un jour cru les déclarations de l’ex-Ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis qui déclarait, le 21 avril dernier : « Le gouvernement doit faire face à un coup d’État d’un nouveau genre. Nos assaillants ne sont plus, comme en 1967, les tanks, mais les banques ».
La presse titre sur le projet secret (« un scénario digne d’un polar ») de Yanis Varoufakis de pirater son propre ministère, plus précisément la plate-forme de l’administration fiscale grecque, afin de créer un système bancaire parallèle.
Ce fut plus qu’un projet.
Jusqu’à ce jour, les faits ont démenti toutes les alertes à l’éclatement imminent de l’euro. Quels que furent leurs discours de campagne électorale, les gouvernements capitulent devant les exigences de la troïka ; tandis que l’intervention de la B.C.E. permet de calmer les marchés.
Avec les signatures de tous les membres des partis politiques SYRIZA et ANEL, la coalition gouvernementale qui a porté l’extrême gauche au pouvoir a déposé (Mardi 31 Mars 2015) devant le Parlement la demande d’une création d’une commission d’enquête (voir ci-après) qui examinera les raisons et attribuera les responsabilités pour la mise sous tutelle de l’Etat aux conditions du Memorandum.
« Les socialistes français, c’est comme les pigeons de la cathédrale. Quand ils sont en haut, ils vous chient dessus. Quand ils sont en bas, ils vous bouffent dans la main. » Propos attribués à Martin Schulz, président du Parlement européen.
Le dossier de la reconstruction de Gaza regorge de paradoxes cruels dont le résultat immédiat sera d'apporter encore plus de misère et de souffrances à la petite enclave, après le fragile accord de cessez-le-feu. Ce qui soulève le plus le cœur des Gazaouis c'est que les mêmes mains qui ont largué des tonnes d'explosifs sur leurs têtes, vont maintenant leur faire la charité et tirer profiter de la reconstruction. Les Gazaouis ont payé le prix du sang tandis que leurs assassins se verront récompensés par les profits qu'ils tireront de la reconstruction de la bande de Gaza, sans compter que cela leur permettra de mieux les espionner avec l'aval de la Communauté International.
L’examen de la troïka réalisé par le Parlement Européen justifie les graves déficiences démocratiques et juridiques de la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) envers les pays soumis au « programmes » de sauvetages financiers qu’ils mènent depuis quatre ans.
Dans la foulée de sa cinquième mission en Espagne, entre le 2 et le 13 décembre 2013, la Troïka – Commission européenne (CE), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI) – a applaudit le chemin parcouru jusqu’au sauvetage bancaire alors qu’elle continue à réclamer au gouvernement espagnol qu’il poursuive dans la même direction de l’austérité mortifère pour la population.