Le vieux philosophe (92 ans), sur la table, a remis l'ouvrage. Près de 700 pages pour décrire les ballotements d'un gros bouchon sur les eaux agitées des 19 et 20°siècles. Ca se lit facilement, même si le guide nous amène dans des profondeurs jusque là bien peu visitées. Quelques historiens patentés, qu'on ne plaindra pas, en gros ceux qui ont cru pouvoir tirer quelques profits des évènements moscovites de 1991 en s'alignant hostensiblement sur la musique bourgeoise soudain exclusive, devront soigner quelques échymoses.Les autres, nous les cocos et ceux qui ne chérissent pas le capitalisme vont y apprendre que si la révolution peut, comme en 71 à Paris, et 17 à Pétrograd, être facile, l'abolition des classes est autrement plus complexe.
A la faveur de la “guerre froide”, la narration consensuelle de la “grande alliance antifasciste” (1941-1945) s’effondre comme un château de cartes. Les alliés de la veille ne le sont plus, et un nouveau récit supplante l’ancien dans chacun des deux camps.
Le 5 mars n’était pas un jour comme les autres, particulièrement en Russie où on commémorait la disparition de Joseph Staline, l’homme qui a été à la tête de l’Union soviétique pendant vingt-neuf ans, de la mort de Lénine en 1924 jusqu’à la sienne, en 1953.
Le 2 février 2013 a marqué le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad.
Hélas ! un silence médiatique assourdissant recouvre d’une véritable chape de plomb ce coup de tonnerre qui ébranla le monde, sonnant l’offensive de la victoire et le glas de l’entreprise de destruction nazie.