Dimanche 4 mars on a voté en Italie, et au Salvador. Deux scrutins qui mettent en avant un retour, inquiétant, des forces conservatrices et un net recul des forces progressistes voir une quasi-disparition dans le cas de l’Italie.
Le jeudi 27 mars, je me trouvais à Pau où je devais débattre sur le thème des médias et du Venezuela. Vers 19 heures, Jean Ortiz est passé me prendre à mon hôtel où était également logée une Salvadorienne, invitée du festival CulturAmerica. Direction le restaurant. Là, j’ai assisté au spectacle de Jean Ortiz, poussant son assiette remplacée par un cahier pour une interview impromptue.
J’écoutais cette femme rieuse nous raconter une partie de sa vie, des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête et je me disais qu’elle déroulait des pages d’un roman à écrire.
Ce sont les notes prises par Jean Ortiz au cours de ce repas que vous allez lire ci-dessous.
Maxime Vivas
Depuis longtemps, beaucoup de gens se sont demandé quand serait canonisé Monseigneur Romero. D’autres ont été plus loin : « Si Monseigneur Romero n’est pas saint, qui le sera ? » Et d’autres encore n’ont pas caché leur surprise et une certaine colère. Voyant la rapidité avec laquelle ont été canonisés Mère Teresa et Jean-Paul II – sans parler de José María Escrivá – ils ne comprennent pas le silence dans lequel on a laissé Monseigneur. Eh bien, il semble que l’heure soit arrivée.
En 2004, alors que la guerre en Irak allait de mal en pire, les Etats-Unis ont enrôlé un vétéran des sales guerres d’Amérique centrale pour monter une nouvelle force pour combattre les insurgés. Le résultat : des centres de détention clandestins, la torture et un engrenage de massacres confessionnels.