Dès le déclenchement de l’opération militaire russe sur le territoire de l’Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales – non pas internationales comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d’une représentativité mondiale, mais seulement occidentales – se soulèvent d’une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l'importance et de la pertinence du droit pénal international. Ils se rappellent l’importance et la pertinence du droit pénal international qui régit la poursuite des personnes responsables de crimes internationaux, en particulier des crimes d’agression, crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui restait dans les oubliettes et dont l’existence même paraissait discutable lors des guerres d’agression menées par les pays occidentaux et largement accompagnées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Ce droit est, enfin, mis sous les projecteurs bienveillants des administrateurs du « joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle de l’envahir », selon l’expression tant imagée et poétique de Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère du « joli petit jardin ».
Comment jouer à la fois sur la nostalgie de l’URSS et en amplifiant les peurs de tout ce qui en faisait la force (le collectif) telle est l’opération menée par ce jeu vidéo en Russie. En occident, la Russie et l’Union soviétique étant devenues purs fantasmes le jeu devient encore plus pervers. Détruire la mémoire en feignant de la célébrer, cela ressemble fort à ceux qui vantent le “communisme” pour mieux en détruire la réalité de ce qu’il a effectivement apporté à ceux qui l’ont vécu et au monde entier (note de Danielle Bleitrach traduction, de Marianne Dunlop pour histoire et société)
Le 7 mars, les puissances occidentales se sont réunies à Paris pour une réunion à huis-clos sur les talibans et la situation en Afghanistan. Il s’agissait d’une réunion exclusive de représentants et envoyés spéciaux pour l’Afghanistan venant d’Australie, du Canada, de l’Union européenne, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Norvège, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Selon l’Internaute l’expression, "les jeux sont faits", est récente (début du 20e siècle) et « elle puiserait ses origines dans les jeux de hasard et notamment dans le jeu de la roulette où le croupier indique que "les jeux sont faits" lorsqu’il n’est plus possible de miser. On peut la rapprocher du célèbre "Alea jacta est".
Le mardi 21 février, le président Poutine a prononcé un discours qui devait être très important. Cependant, une fois le discours prononcé, la plupart des experts ont déclaré qu’il n’avait rien dit que nous ne sachions déjà. Ils se sont donc concentrés sur l’annonce de son retrait du traité START II. Cependant, il a dit quelque chose de bien plus significatif.
Les médias occidentaux affirment que le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine aurait débuté aux environs du 24 février 2022. En réalité, la guerre ne cesse jamais dans le cadre de l’impérialisme. Les différents pays impérialistes sont interdépendants, mais ils sont aussi en concurrence. La guerre militaire est le degré supérieur d’une guerre qui commence toujours au niveau de l’économie et des idées. Les médias ont créé un clivage presque idiot qui consisterait à dire que les « méchants » sont à l’Est, alors que les « gentils » sont à l’Ouest. Malheureusement, la géopolitique est plus complexe que cela. La guerre n’a jamais cessé après la chute de l’URSS et elle n’a fait qu’atteindre un degré supérieur avec le coup d’État néonazi d’Europe-Maïdan.