RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : RT (ex-Russia Today)

« Censure d’un autre âge » : indignation après le gel des comptes de RT France

RT France

La censure de RT se poursuit. Après avoir bloqué son site, fermé ses comptes youtube, après avoir bloqué ses comptes sur Odysee, Rumble, Twitter, Telegram, supprimé sa diffusion sur le satellite (y compris sur le satellite Eutelsat diffusant en Russie). Voici donc le blocage des comptes bancaire de RT France. Ceci rejoint la tendance à l'attaque contre la liberté de la presse en France. On rappellera que l'origine de cette censure à pour origine une décision de l'Union Européenne, Ursula von der Leyen décidant unilatéralement de censurer les médias russe et l'imposant aux autres pays européens, Macron étant très content car il n’attendait qu'un prétexte pour le faire. Voici donc l'article de RT France traitant du sujet et les vidéos du jour sur l'attaque contre le droit à l'information.

Un certain nombre de personnalités se sont élevées contre le gel des fonds de RT France par le Trésor public, condamnant une attaque contre la presse aussi arbitraire qu'inquiétante quant à l'avenir du pluralisme de l'information. Une série de voix a condamné la décision des autorités françaises de geler les comptes bancaires de RT France. Adoptée en novembre dans le cadre du neuvième paquet de sanctions de l'Union européenne,la mesure visant la maison-mère de RT France, TV-Novosti, compromet en effet le paiement des prestataires et salariés de la chaîne. Cette décision fait suite à l'interdiction de diffusion dans l’Union européenne adoptée le 27 février 2022 – quand bien même la justice européenne avait par la suite assuré que cette mesure m'empêchait aucunement les journalistes de RT France de faire leur travail... Une menace pour toute la presse en France Invités sur notre chaîne le 19 janvier, l'écrivain Philippe Pascot et le cofondateur du Mouvement des droits civiques (…) Lire la suite »
26 

« Purge numérique globale » : le courrier de bannissement de RT de la Commission européenne dévoilé

Le média Nextinpact a révélé le contenu d'un courrier adressé aux moteurs et aux réseaux sociaux afin de s'assurer de la disparition effective de tout contenu de RT et de Sputnik. La Commission y assume une surveillance généralisée des informations.

« Un éboulement vertigineux du cadre jusqu'alors en vigueur » : c'est ainsi que le journaliste Marc Rees a qualifié les directives adressées par la Commission européenne aux gestionnaires des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, dans un article du média en ligne NextInpact dévoilant un courrier qui leur a été envoyé le 4 mars, le lendemain de la coupure de l'accès au site de RT France par les principaux fournisseurs d'accès internet de l'Hexagone. C'est un éboulement vertigineux du cadre jusqu'alors en vigueur, où les intermédiaires techniques sont obligés de nettoyer les contenus RT/Sputnik, peu importe la source.— marc rees (@reesmarc) March 8, 2022 Dans le contexte de l’intervention militaire russe en Ukraine, la Commission avait invoqué la nécessité de couper tous les canaux de diffusion de « la machine médiatique du Kremlin » représentée selon elle par RT et Sputnik, et publié un règlement pour donner un fondement juridique à son entreprise. Selon Nextinpact, « (…) Lire la suite »

La défense de la liberté et de la démocratie nécessite assurément une quantité considérable de censure.

Caitlin JOHNSTONE
Les médias soutenus par le Kremlin ont été bannis dans toute l'Union européenne, tant à la télévision que sur les applications et les plateformes en ligne. RT a perdu son créneau sur Sky TV au Royaume-Uni, où le média est également bloqué sur YouTube. Les fournisseurs de télévision australiens SBS et Foxtel ont lâché RT, et le gouvernement fédéral fait pression sur les plateformes de médias sociaux pour qu'elles bloquent les médias russes en Australie. En République tchèque, en Slovaquie et en Lettonie, les personnes qui soutiennent l'invasion de l'Ukraine par la Russie sont passibles d'années de prison. Twitter, qui est traditionnellement la dernière des grandes plateformes en ligne à se jeter sur toute nouvelle escalade de la censure sur Internet, s'emploie désormais activement à réduire le nombre de personnes qui voient le contenu des médias russes, déclarant qu'il "réduit la visibilité du contenu" et "prend des mesures pour réduire considérablement la circulation de ce (…) Lire la suite »
19 
CGT Communiqué International

RT France : laisser l’Arcom enquêter de façon contradictoire

SNJ-CGT, MAXIME vivas

Hier, j’ai visionné à la télé un document, très long, en direct, où les représentants à l’ONU de dizaines de pays s’exprimaient sur le conflit russo-ukrainien. La plupart, mais pas tous, ne mâchaient pas leurs mots pour condamner la Russie. Il y avait donc un pluralisme qu’on cherchera en vain dans un média français. Or, en temps de guerre, sans l’exposé des points de vue des deux belligérants, l’information fait place à la propagande.
La chaîne de télé était RT, celle dont l’Union européenne veut la mort et qui risque d’être censurée en France, au nom de la liberté de l’information (!).
Naguère, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de m’exprimer sur cette chaîne et j’espère avoir l’occasion de le faire encore.
Maxime VIVAS.

Le SNJ-CGT, qui condamne l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie, apporte son soutien au peuple ukrainien et aux journalistes de toutes nationalités, qui y exercent leur mission dans des conditions difficiles et dangereuses. Il apporte également son soutien aux journalistes russes, face à la volonté de Vladimir Poutine de leur dicter les mots qu’ils pourraient ou non utiliser pour décrire la guerre en cours en Ukraine. Le traitement médiatique de cette guerre déclenche de nombreuses réactions. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a ainsi annoncé sa volonté d’« interdire dans l’UE la machine médiatique du Kremlin », en visant nommément « les médias d’État Russia Today et Sputnik », alors même que l’UE n’en a pas la compétence. De son côté, Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, promet de « tuer ce serpent dans son nid ». RT a déjà été interdite par le régulateur allemand des médias. En France, le sénateur centriste Laurent Lafon, (…) Lire la suite »
60 

La censure de RT (ex-Russia Today) ne sera que l’accentuation de la folie qui nous entoure.

Viktor DEDAJ
J'ai le vague souvenir que ceux (et ils étaient nombreux) qui défendaient les interventions militaires US en Afghanistan, Irak, Syrie (1) et ailleurs - en fait, chaque fois qu'il s'agit d'une intervention du camp dit "occidental" - avaient droit à tous les plateaux télé. Je n'ai aucun souvenir que les médias archi-propagandistes de l'époque aient été menacés de fermeture. Je n'ai aucun souvenir d'une décision de geler les avoirs non seulement d'un président des Etats-Unis, d'un Premier Ministre britannique ou israélien, d'un Roi saoudien, mais aussi des "hommes d'affaires" proches d'eux. Non, tout ce dont je me souviens, c'est le défilé de personnages haïssables, qui s'enthousiasmaient, qui pontifiaient, qui justifiaient, qui libéraient, qui démocratisaient. Tout ce dont je me souviens, c'est le mal de chien qu'il fallait se donner pour attraper quelques bribes de vérité, pour avoir ne serait-ce qu'un aperçu de l'étendue du bourrage de crâne en cours. Tout ce dont je me (…) Lire la suite »
29 

L’esprit des médias de masse : échange de courriels avec un important journaliste en politique étrangère du Washington Post

William BLUM
18 juillet 2018 Cher M. Birnbaum, Vous écrivez Trump "n'a fait aucune mention des ingérences de la Russie en Ukraine". Eh bien, ni lui, ni Poutine, ni vous n'avez mentionné les ingérences des Etats-Unis en Ukraine qui ont abouti au renversement du gouvernement ukrainien en 2014, ce qui a conduit à l'ingérence justifiée russe. Donc... ? Si la Russie renversait le gouvernement mexicain, reprocheriez-vous aux États-Unis de prendre des mesures au Mexique ? William Blum Cher M. Blum, Merci pour votre courrier. "Les ingérences des Etats-Unis en Ukraine" : de quoi parlez-vous ? La dernière fois que j'ai vérifié, ce sont les Ukrainiens dans les rues de Kiev qui ont poussé Ianoukovitch à s'enfuir. Que ce soit une bonne chose ou non, on pourrait en discuter, mais ce ne sont pas les Etats-Unis qui l'ont fait. Ce sont bien les forces spéciales russes qui se sont déployées en Crimée en février et mars 2014, selon Poutine, et ce sont les Russes arrivés de Moscou qui ont alimenté le (…) Lire la suite »

Tous les comptes de RT bloqués au Royaume-Uni

« Nos comptes au Royaume-Uni sont fermés. Tous les comptes. "La décision ne fera pas l'objet d'une révision". Vive la liberté d'expression ! », a écrit Margarita Simonian sur son compte Twitter. La banque NatWest n'a pas précisé les raisons pour lesquelles les comptes de RT ont été bloqués au Royaume-Uni. Dans une interview accordée à la chaine de télévision Rossia 24, Margarita Simonian a indiqué que les autorités britanniques ne disposaient pas de motifs suffisants pour bloquer les comptes de la chaine, car son travail et sa situation financière ont toujours été transparents et sans taches. Lire la suite »

John Kerry et la règle du "dernier recours" comme source d’optimisme (The Vineyard of the Saker)

The Saker
En écoutant Kerry aujourd'hui, je suis passé par une série d'émotions assez contradictoires. Tout d'abord, je me suis senti dégoûté, un dégoût qui se transforma en colère, puis à l'émerveillement pur et simple et, à la fin, je me sentais plutôt heureux. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. Tout d'abord, bien sûr, mon estomac se retourne chaque fois que j'entends ce représentant typique de ploutocratie des 1% parler au monde comme s'il était une sorte d'empereur-instituteur en train de gronder une classe d'enfants plutôt bêtes et indisciplinés en leur promettant une fessée. Nous savons tous que des gens comme Obama ou Bush fils ne sont que des marionnettes, une coquille presque vide montrée au public zombifié comme « Le président et commandant en chef », alors qu'en réalité ces gars-là sont avant tout des porte-paroles. Mais pour Kerry, ce n'est pas le cas. Il est de la classe d'un Dick Cheney ou d'un James Baker, pas tout à fait au sommet de la pyramide du pouvoir, mais beaucoup (…) Lire la suite »