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Thème : Ressources
Faut-il croire au « dragon jaune » au cœur rouge ?

Chine-Bolivie-écologie, un espoir pour la planète ?

Elizabeth MARTENS

L'initiative « Belt and Road » (BRI) et le tout récent « Partenariat régional économique global » (RCEP) concernent plus de deux tiers des pays du monde qui se sont rassemblés autour de la Chine. Une majorité d'entre eux sont des pays à faible revenus (PFR)1. Ceux-ci sont entraînés vers un modèle économique que la Chine a développé sur son propre territoire depuis les réformes de Deng Xiaoping, un modèle où les entreprises nationales ouvrent leur portefeuille aux capitaux étrangers, mais où elle garde son pouvoir décisionnel. Les industries et exploitations minières liées aux technologies vertes, de plus en prolifiques, obéissent aussi à ce modèle qui s'avère bénéfique et même salvateur pour nombre de PFR. La Bolivie qui était le pays le plus pauvre d'Amérique latine, alors qu'il possède les plus grandes réserves de lithium, est un exemple d'une relation win-win établie avec la Chine. Cela ne plaît pas aux pays occidentaux qui ont engagé une guerre froide contre ce pernicieux dragon. Mais la « civilisation écologique » prônée par Xi Jinping menée par une économie de partenariat ne représente-t-elle pas un réel espoir pour la planète ?

Une pollution délocalisée Dans son projet de « civilisation écologique », la Chine se montre déterminée à poursuivre la voie du développement vert, bas carbone et durable. Depuis 2009, la superficie des ressources forestières en Chine a augmenté de plus de 70 millions d’hectares, soit la plus forte progression au monde. En 2019, les émissions de dioxyde de carbone par unité de Produit intérieur brut (PIB) ont diminué de 48,1% par rapport à celles en 2005, et les énergies non fossiles ont représenté 15,3% des consommations des énergies primaires. Les investissements dans les énergies renouvelables ont dépassé 100 milliards de dollars en 5 années successives et le parc automobile des véhicules à énergies nouvelles a dépassé la moitié du volume mondial. Cependant, « il n’existe pas de produit zéro impact, zéro C02. Ce n’est pas possible, la transition énergétique est un immense greenwashing. On fait semblant d’être propre et en réalité on est sale. On a simplement délocalisé la pollution », note Philippe Bihouix, (...) Lire la suite »

Diverses réflexions sur la politique, l’humanité et le monde

Caitlin JOHNSTONE
Le problème n'est pas seulement que nous sommes gouvernés par des tyrans, c'est que notre tête est remplie de propagande et de virus culturels qui nous poussent à y consentir. La russophobie et l'accent sans nuances mis sur Trump ont été utilisés pour alarmer un pourcentage agaçant de progressistes américains, qui sont passés d'un désir de changement à un désir de retour en arrière. Vouloir que les choses redeviennent comme avant, c'est vouloir le retour des conditions qui ont créé Trump. Le patriotisme est comme la pilule bleue dans The Matrix. Si vous la prenez, vous vous sentez bien dans votre pays, mais vous n'apprenez pas la vérité à son sujet. Si tout le monde comprenait soudainement à quel point la guerre est horrible, toutes les actions militaires dans lesquelles les Etats-Unis et leurs alliés sont actuellement engagés cesseraient sous la pression d'une révolte populaire. Autre sujet peu abordé : les agences gouvernementales secrètes fournissent un soutien aux entreprises de la Silicon (...) Lire la suite »

Un système anarchique

VILA
L’une des lois fondamentales du système capitaliste est la loi de l'offre et de la demande. Tout ce qui est rare a de la valeur et inversement. Depuis sa création, les ressources naturelles sont abondantes, et donc en aucun cas elles ont une quelconque valeur aux yeux des capitalistes. C'est cette déconsidération là qui pousse chaque capitaliste à négliger de reconstituer les conditions de reproduction du cycle productif. Ils se bornent à faire un usage sauvage du milieu naturel, en puisant inconsidérément dans les stocks épuisables. Les dommages causés à l'environnement et les frais reportés sur l'avenir ne sont que des victimes collatérales lors de la lutte à mort avec la concurrence. Étant proprement incalculables, ils passent d'autant plus inaperçus. Ce qui est calculable, par contre, c'est le prix qu'il aurait fallu payer pour procéder de façon prudente et écologiquement responsable, mais les entreprises qui aurait ce genre de scrupule subirait un désavantage comparatif irréversible vis-à-vis de (...) Lire la suite »