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Thème : ONU

Israël contre l’ONU, une si longue histoire

Sylvain CYPEL

Article où il est expliqué à Alain Finkielkraut pourquoi les sionistes ont vacciné les enfants palestiniens pour les tuer ensuite.

Aussi impuissante soit-elle, l’Organisation des Nations unies est la cible de Benyamin Nétanyahou car elle représente le droit international. Ses agences, ses Casques bleus au Liban sont, verbalement et physiquement, attaqués. Même Emmanuel Macron, bien timoré face aux massacres dans la bande de Gaza, s’est fait tancer pour avoir pointé son rôle dans la création d’Israël. Or, ces attaques systématiques contre l’ONU ne datent pas d’aujourd’hui. Actualisation : le lundi 28 octobre 2024, la Knesset a adopté deux lois interdisant les activités de l’UNRWA à Jérusalem-Est et empêchant les autorités israéliennes de coopérer avec l’organisation ou ses représentants, ce qui contribuerait à entraver davantage son travail à Gaza et en Cisjordanie. Dès le début de son offensive à Gaza, le 8 octobre 2023, l’État d’Israël lance une campagne de dénigrement de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il présente celle-ci comme un organisme dévoyé qui l’empêche d’assouvir ses objectifs en (…) Lire la suite »

Les sanctions occidentales contre la Chine violent aussi bien le droit international que les droits de l’homme des habitants du Xinjiang

Albert ETTINGER

Les sanctions unilatérales contre la Chine sapent les normes fondamentales du droit (comme la présomption d'innocence) et violent les droits de l'homme, y compris ceux des Ouïghours. C'est ce que constate le rapporteur spécial de l'ONU, Alena Douhan, dans un communiqué publié le 17 mai 2024.(1)

Mme Alena Douhan (2) vient de passer 12 jours en Chine, dont la plupart au Xinjiang, pour étudier « l'impact des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme ». Au cours de sa visite, l'experte des Nations unies a rencontré des représentants d'institutions gouvernementales nationales et locales, d'organisations non gouvernementales, d'associations, d'acteurs humanitaires, d'entités des Nations unies, d'universités, d'entreprises, ainsi que de la communauté diplomatique. Outre la capitale Pékin, elle s'est également rendue à Urumqi, Shihezi, Changji, Hotan et Shenzhen. Elle confirme que les sanctions imposées à la Chine - principalement par les États-Unis, mais aussi par d'autres États occidentaux – sous le couvert de la protection des « droits de l'homme » constituent non seulement des mesures coercitives unilatérales illégales, mais qu’elles sont extrêmement préjudiciables aux personnes qu’elles affirment cyniquement « protéger ». En fait, elles (…) Lire la suite »

La Russie & la Chine opposent leur veto à la résolution “inutile” proposée par Biden au Conseil de sécurité de l’ONU

The Cradle

L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a bloqué le 22 mars une résolution proposée par les Etats-Unis pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza conditionné par libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas, suite aux vetos de la Russie et de la Chine. 11 pays ont voté en faveur de la résolution, trois contre, et un s’est abstenu. La résolution proposée par les États-Unis appelait à un cessez-le-feu immédiat, mais sans mentionner ni les délais ni le caractère permanent ou temporaire du cessez-le-feu. Israël a continué à affirmer qu'un cessez-le-feu immédiat constituerait sa défaite dans ce conflit. Nous ne tolérerons plus de résolutions inutiles qui ne nous mènent nulle part sans réel appel au cessez-le-feu. Israël aurait ainsi les mains libres et toute la bande de Gaza, ainsi que la totalité de sa population, devrait faire face à la destruction, à la dévastation ou à l'expulsion a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vasily Nebenzia, à propos du vote, en faisant (…) Lire la suite »

La normalisation de la terminologie de l’ONU conduit à la normalisation du génocide

Ramona WADI

Le génocide en cours commis par Israël à Gaza est étouffé par des conditions qui, pendant des décennies, n’ont rien fait pour atténuer les conséquences du colonialisme de peuplement pour les Palestiniens, et encore moins pour leur assurer une quelconque sécurité ou libération.

Chaque fois que les hommes politiques, les diplomates ou les médias ne mentionnent pas la cause profonde de la violence, l’impunité d’Israël augmente, tout comme sa présence en Palestine. Les Palestiniens, quant à eux, sont privés du peu d’espace qui leur reste, et leur présence risque d’être anéantie par Israël. Alors que l’ONU a utilisé des termes tels que droit international, cessez-le-feu, aide humanitaire, déplacement forcé, expansion des colonies et bien d’autres qui font référence à des violations spécifiques commises par Israël, ce qui manque dans le récit, c’est l’identité coloniale d’Israël et sa présence en Palestine. La normalisation de la terminologie de l’ONU conduit à la normalisation du génocide. À partir de 1967, lorsqu’Israël a établi son occupation militaire de la Palestine comme une nouvelle étape dans ses objectifs coloniaux, la communauté internationale a trouvé plus facile et plus confortable de parler de « mettre fin à l’occupation » et d’établir « une (…) Lire la suite »

Les États-Unis ont bloqué le projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le cessez-le-feu à Gaza

Vera BASILAYA
Les États-Unis ont bloqué au Conseil de sécurité des Nations unies (CS) une résolution présentée par l’Algérie exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Treize des quinze membres du Conseil de sécurité, dont la Russie et la Chine, ont voté en faveur de la résolution de l’Algérie. Les États-Unis s’y sont opposés et le Royaume-Uni s’est abstenu, a rapporté l’agence TASS. Le document algérien s’engage à trouver une solution à la question palestinienne fondée sur la coexistence de deux États et rejette le déplacement forcé de civils palestiniens. Un peu plus tôt, le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a déclaré que les États-Unis poussaient l’ensemble du Moyen-Orient vers une catastrophe et que l’escalade rapide de la crise dans la région n’avait pas encore atteint ses limites. Lire la suite »

Le testament de l’échec de la prochaine mission d’assistance sécuritaire à Haïti (Partie II)

Erno RENONCOURT

Comme tout le laissait présager, le Conseil de Sécurité a voté, avec l'abstention de la Chine et de la Russie, le lundi 2 octobre 2023, une résolution autorisant une force d'assistance sécuritaire pour aider la Police d'Haïti à faire face aux gangs (des rues). Fidèle à notre approche complexe du réel haïtien, nous croyons que cette assistance sera un nouvel échec. En effet, la dimension complexe du réel haïtien est occultée par la dimension sécuritaire qui est médiatisée à dessein pour des raisons évidentes. Au nombre de ces raisons se trouve le fait que que la défaillance sécuritaire, qui impacte toute la société aujourd’hui, n’est que le résultat de nombreuses fissures, mal dimensionnées, qui se sont logées dans les processus organisationnels du pays. N’étant jamais traitées, elles se sont structurées en modèle de réussite ; lequel modèle, en raison de l’impunité, a corrompu et effiloché tout le tissu social en y creusant des failles béantes vers lesquelles glissent inexorablement toutes les stratégies, tous les projets, indépendamment de leurs finalités et de l’expertise qui les gouverne. Donc , croire qu'en ramenant l'activité des gangs à une certaine normalité va empêcher l'extinction de la société haïtienne est une folie.

Dans la première partie de cette réflexion, que nous prolongeons, nous avons montré que trois grandes dimensions défaillances structurent le contexte de gangstérisation dans lequel Haïti agonise depuis le triomphe du banditisme légal en 2011. Ces trois dimensions défaillances sont : • La dimension sécuritaire qui apporte de lourdes incertitudes pour la population ; • La dimension stratégique et politique qui met à nu l’insignifiance des acteurs étatiques ; • La dimension existentielle qui, par la perte de sens institutions étatiques et la perte de confiance entre la population et ses prétendus représentants, menace la cohésion sociale et le devenir d’Haïti. Impuissantes, devant cette défaillance en trois dimensions, qui, au demeurant, révèle leur futilité, les élites politiques, économiques, sociales et académiques haïtiennes ont opté pour le même cycle d’impostures qui vise à protéger leur confort indigent. Comme en 1915, 1994 et 2004, elles ont fait appel à la communauté (…) Lire la suite »
Les pays occidentaux aggravent leur déclin en suivant aveuglément Washington

La Charte des Nations Unies comme but et moyen de la coopération internationale.

Jean-Pierre PAGE

Les 14 et 15 juin 2023 s'est tenu à Pékin un Forum international sur le thème "International cooperation and global human rights governance". Plus de 300 personnalités dont des universitaires, des membres de gouvernements, d'instituts de recherches, de journalistes, d'une représentante du Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU et de 100 pays y participaient. Une très importante délégation chinoise de haut niveau composée de dirigeants politiques, de membres du gouvernement, d'universitaires, d'experts dans le domaine de l'étude des droits de l'homme était également présente.
Notre ami Jean-Pierre Page y était invité, il a apporté la contribution suivante.
LGS

Il n’est jamais inutile de rappeler les textes fondateurs. La modernité et la pertinence de la Charte des Nations Unies constituent la référence essentielle de la coopération internationale, celle fondée sur le multilatéralisme, il n’en est nul autre. C’est ce qu’exprime avec une grande clarté le chapitre 9 et les articles 55 et 56 de la Charte sur la Coopération économique et sociale internationale. Que disent-ils : Article 55 : “En vue de créer les conditions de stabilité et de bien-être nécessaires pour assurer entre les nations des relations pacifiques et amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes, les Nations Unies favoriseront : a. le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi et des conditions de progrès et de développement dans l'ordre économique et social. b. la solution des problèmes internationaux dans les domaines économique, social, de la santé publique et autres problèmes connexes, et (…) Lire la suite »

Le Conseil de sécurité manque à son devoir à l’égard du monde sur le dossier Nord Stream

Alfred de ZAYAS
Après l'enquête approfondie, cohérente et crédible menée par Seymour Hersh [1] sur le sabotage de Nord Stream, tout tribunal respectueux de l'État de droit ouvrirait une enquête sur l'attentat terroriste à la bombe. En effet, aux États-Unis, tout grand jury estimerait que les preuves déjà dans le domaine public suffisent à inculper le suspect du crime et à ouvrir une procédure pénale formelle, a fortiori en l'absence de toute preuve crédible du contraire. Les enquêtes menées par Seymour Hersh constituent une base solide pour justifier l'ouverture d'une enquête internationale indépendante. Une telle enquête nécessiterait l'accord des pays dont la souveraineté territoriale s'étend sur la zone où les explosions ont eu lieu, à savoir la Suède et le Danemark. Les obligations de la Suède vis-à-vis du monde La Suède a déjà mené une enquête et aurait dû volontairement en partager les résultats avec les Nations unies et toutes les parties intéressées. Le silence de la Suède en dit (…) Lire la suite »

L’opération russe en Ukraine est-elle parfaitement légale selon la charte des Nations unies ?

Histoire et Société.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a été surpris d’apprendre de Poutine qu’un article de la Charte des Nations unies donne à la Russie en tant que successeur légal du vainqueur de la Seconde Guerre mondiale le droit de son intervention. En effet les articles 106 et 107 de la Charte des Nations Unies lui donnent le droit de prendre toutes les mesures y compris militaires contre l’Allemagne, la Hongrie, l’Autriche, la Roumanie, la Bulgarie, la Finlande, la Croatie, la Slovénie, la République tchèque, la Lettone, l’Estonie, la Lituanie et l’Ukraine pour des tentatives de renaissance du nazisme. Voici la démonstration.

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a été surpris d’apprendre de Poutine qu’un article de la Charte des Nations unies autorise une opération spéciale russe en Ukraine. La Russie a le droit de punir les nazis partout (selon la Charte des Nations Unies). Le tribunal de Nuremberg a condamné à la responsabilité pénale tous ceux qui ont combattu les Nations Unies et commis un génocide. Le plus grand génocide a été commis contre le peuple soviétique. Les articles 106 et 107 de la Charte des Nations Unies donnent aux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l’URSS, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, le droit de prendre des mesures à l’encontre des pays qui les ont combattus afin d’empêcher toute action visant à réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale. En particulier, le recours à la force militaire contre ces pays est autorisé. Pour cela, il suffit de le notifier aux trois autres pays gagnants, mais pas d’obtenir leur (…) Lire la suite »
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Déclaration du représentant permanent de la Russie lors du briefing du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les laboratoires biologiques en Ukraine

[traduction d'une retranscription en anglais] Déclaration du représentant permanent Vassily Nebenzia lors du briefing du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les laboratoires biologiques en Ukraine Mme la Présidente, Chers collègues, La pandémie de COVID-19 a démontré combien l'humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter la vie à des gens. Lorsque la Convention sur l'interdiction des armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on pouvait espérer que le monde serait au moins à l'abri des menaces biologiques d'origine humaine, car tous les États-signataires avaient pris conscience des risques énormes liés à l'utilisation d'armes biologiques (BW) et avaient abandonné leurs projets de développement. Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas complètement réalisés. Nous avons convoqué cette réunion parce qu'au cours de l'opération militaire (…) Lire la suite »
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