Cible de la droite conservatrice étasunienne qui l'accuse de se conformer au discours médiatique dominant sur le conflit en Ukraine et de montrer ainsi son vrai visage (sur lequel le voile aurait commencé à se lever au moment de la crise du covid), le linguiste américain est loin d'être coupable de ce dont on l'incrimine. Propos déformés et simplification à outrance servent davantage à écorner son image qu'à réellement relater les faits.
Le fait déconcertant est que de nombreux intellectuels de gauche « respectés » sont en réalité les gardiens de l’empire. Opposition contrôlée. Chez de telles personnes, l’anticommunisme est profond et des demi-vérités sont habilement brandies pour prétendre à une impartialité élevée.
Si Tucker Carlson ou Trump préconisaient cela, on penserait qu’il s’agit d’une mesure qui ne sert qu’à semer la division. Cela reste vrai même quand c’est Chomsky qui le dit.
Granma publie une sélection de l'interview accordée par le linguiste, philosophe, politologue et militant étasunien Noam Chomsky
Dans un entretien accordé au média Democracy Now, le linguiste, philosophe et militant souligne que les migrants fuient la violence et la pauvreté qui minent trois pays « dominés des Etats-Unis depuis de longues années ».
Puisque les politiques de terreurs et d’asphyxie économique ont échoué, depuis 2014 Obama a essayé d’employer d’autres moyens pour « instaurer la démocratie », affirme le linguiste.