Dès que les résultats du 1er tour ont été connus : Macron, 27,6%, le Pen, 23,4%, et Mélenchon 22%, la tactique imaginée à l’avance pour discréditer Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui en plus sont arrivés bien plus haut que les sondages ne l’avaient prédit et bien plus haut que Macron et ses sbires ne l’auraient souhaité, s’est mise en place sur tous des plateaux de télévision d’où toute voix dissidente a été complètement bannie pendant le quinquennat de Macron.
Fadi Kassem, agrégé de l’université, syndicaliste, secrétaire national du Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) et porte-parole de l’Alternative rouge-tricolore, propose de remettre le concept de souveraineté nationale et populaire au centre des débats afin d'écarter le duopole incarné par Macron et Le Pen.
(Je reprends ici quelques extraits d’un article publié sur legrandsoir.info en septembre 2017).
A 25 ans, Laurent Joffrin passait des vacances avec Jean-Marie Le Pen.
Il s’en défendit (assez mal) dans l’Obs :
Ils étaient mille ou deux mille à Paris, hier, à la Convention de la droite, organisée par Marion Maréchal Le Pen. Pour écouter Eric Zemmour, le penseur condamné par la Justice pour "incitation à la haine religieuse", Robert Ménard, maire de Béziers ancien président de RSF (reporters sans frontières) et ex-idole des petits-bourgeois quand il insultait Castro et la Chine, Gilles-William Goldnadel, avocat d’extrême-droite sioniste, Erik Tegnér, jeune LR, ex-FN, et Maréchaliste, Raphaël Enthoven, le philosophe idiot-utile de Maréchal Le Pen, Candace Owen, une Républicaine trumpiste étasunienne.
C’est un piège qui nous tend les bras un peu plus chaque jour. Ce piège que nous voyons venir depuis des mois maintenant, mais dont les griffes devraient en attraper plus d’un. A moins que nous soyons déjà tous tombés dedans lors du second tour de la dernière élection présidentielle. Ce piège c’est celui qui consiste à réduire le vote à un prétendu duel entre les nationalistes d’un côté, et les libéraux, soit-disant progressistes, de l’autre.
A peine commencé le printemps que c’est déjà l’hiver. Le réchauffement climatique a pris un coup de gel. Je frissonne et je me demande comment je vais résister cinq ans à la froideur politique que nous prépare le deuxième tour de la Présidentielle.