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Thème : Manuel Valls

Misères de la gauche française

M'hammedi Bouzina Med

Obnubilée par les échéances électorales, la gauche au pouvoir en France s’enfonce, chaque jour qui passe, dans les rets tendus par l’extrême droite du Front national. Jusqu’à engager, au plus haut niveau de l’Etat, un « duel » avec une fillette de 15 ans, rom et sans papiers.

Ce n'est pas un simple effet de loupe, par médias interposés, que de dire que la France est dans une perpétuelle campagne électorale. L'ère Sarkozy, 2007- 2012, avait inauguré un véritable bouleversement dans les mœurs politiques françaises : elle a brisé les lignes de partage qui séparaient, jusqu'alors, les républicains défenseurs des " valeurs " qui ont fondé la France, celles contenues dans le triptyque Liberté- Egalité- Fraternité de celles du discours racoleur, démagogique du chauvinisme, du nationalisme étroit, xénophobe et raciste. L'immigration, l'identité nationale, les roms, les étudiants étrangers, les sans-papiers, l'Afrique pré- civilisée etc. Nous eûmes droit à des torrents de verbiages et leçons d'Histoire pour nous apprendre la différence entre les Français et le reste du monde. Puis, ce fût le secours par les armes " à la démocratie et la liberté " en Côte d'Ivoire, en Libye et ailleurs en Afrique centrale ou en Afghanistan. La classe politique de gauche, dans (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à l’insupportable Manuel Valls

Jean ORTIZ

Monsieur le ministre,

...Je vous ai écouté à France Inter puis à RMC, chez Jean Jacques Bourdin. Mal réveillé, j’ai cru entendre un dirigeant du Front national. J’ai même un moment pensé que, journaliste bien-pensant, vous interviewez le ministre de gauche J.J. Bourdin.

...Un peu d'eau fraîche sur le visage comme jadis le matin dans les "camps de concentration" d'Argelès, de Barcarès, où furent accueillis nos parents Républicains espagnols, et me voilà lucide. ...Non je ne rêvais pas. Il s'agit bien du ministre hollandien de l'Intérieur, Catalan naturalisé Français en 1982, et pas d'Albert Sarraut ni de Daladier, déjà ministres des barbelés "de gauche" dans les années 1930. ...Il y a en France environ 20.000 Roms, oui vous avez bien lu : "seulement" 20.000, mais si l'on en croit le ministre des "expulsions forcées" (dénoncées par l'agence moscoutaire Amnesty International), ils menacent la sécurité de notre pays, plus que le chômage, les huit millions et demi de pauvres, les coûts ravageurs de l'accumulation du capital, la "Françafrique", les ripoux en col blanc, les vampires du CAC40, les licencieurs boursiers.... Les Roms, les "voleurs de poules", voilà le danger, voilà le nouveau bouc-émissaire stigmatisé pour faire peur au "petit (…) Lire la suite »
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Valls sans hésitation

Yann FIEVET
Le chapelet des renoncements de M. François Hollande s’égraine au fil des mois. Parmi les promesses non tenues par le candidat devenu Président de la République voilà seize mois il en est une pour laquelle l’on peut difficilement invoquer la cause budgétaire. Il s’agit du traitement réservé aux enfants de parents en instance d’expulsion du territoire français. Ils continuent d’être enfermés en centre de rétention au mépris des réprimandes européennes adressées à la France en ce domaine. M. Manuel Valls , Ministre de l’Intérieur, semble vouloir demeurer le gardien jaloux de cette honteuse pratique que les citoyens « normaux » souhaitaient ne pas voir survivre au règne calamiteux de M. Nicolas Sarkozy. M. Hollande a-t-il vraiment renoncé à être le « président normal » qu’il promettait de devenir ? Rafraîchissons-nous la mémoire en relisant la réponse qu’avait adressé le candidat François Hollande au Réseau Education Sans Frontières (Resf) lors de la campagne de l’élection (…) Lire la suite »
Comment les grands médias français fabriquent un Solférinien présentable pour la prochaine présidentielle

Manuel Valls, le conformiste

Philippe MARLIÈRE

Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, est politiquement insignifiant. Rien dans son parcours politique passé ou son action ministérielle présente ne justifie la position éminente qu’il occupe au cœur du gouvernement. Ses propositions sont ultra-minoritaires à gauche. Elles ont reçu le soutien de 5,7% des électeurs de gauche lors de la primaire socialiste. Comme Ségolène Royal en 2007, Dominique Strauss-Kahn et François Hollande en 2012, Valls est le produit d’un concours de circonstances.

Contrairement aux refrains médiatiques, Manuel Valls ne doit pas son ascension politique à son profil de « social-démocrate moderne » ; figure métonymique usée qui renvoie dans les faits à un projet antisocial et à une surenchère droitière. Le ministre n’est pas plus une « forte tête » ou un avant-gardiste de la politique. Au contraire, Valls s’applique depuis vingt ans à épouser laborieusement le prêt-à-penser médiatique de l’époque. En résumé, Manuel Valls est un conformiste. Comme le personnage principal du roman d’Alberto Moravia (porté à l’écran par Bernardo Bertolucci), Valls est l’homme de la « normalité » ; le porte-voix du discours des dominants. Une stratégie personnelle Manuel Valls est par atavisme un political wannabe ; celui qui se place dans la roue des puissants du moment et qui ne la lâche plus : hier Rocard, puis Jospin, ensuite Royal, brièvement Strauss-Kahn, et, tardivement, Hollande. Deuxième et Première gauche, gauche caviar, gauche New Age et gauche (…) Lire la suite »
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Les médias misent sur Valls pour renforcer le climat raciste et sécuritaire en France

Anthony TORRES

Une campagne dans la presse lancée par le Journal Du Dimanche s’interroge sur la possibilité de voir l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls à la tête du gouvernement. Des sections de la classe dirigeante voient en Valls la personne la mieux placée pour tenter de freiner l’érosion de la cote de popularité du gouvernement au moyen d’appels sécuritaires.

Le gouvernement du président François Hollande et du premier ministre Jean-Marc Ayrault est miné par l’impopularité de ses politiques antisociales, mais l’auréole médiatique autour des mesures policières de Valls lui permet d’être le moins impopulaire des ministres. À la question : « Valls ferait il un bon premier ministre ? », 47 pour cent des gens interrogés répondent positivement. Chez l’UMP et le FN, 45 pour cent et 34 pour cent des sympathisants respectivement pensent que Valls serait un bon ministre. Dans un article intitulé « Valls, premier choix des français pour remplacer Ayrault », RTL rapporte les propos tenus par le chef de l’État lors du dîner de l’Association de la presse présidentielle : « La meilleur façon de se préparer (à la présidentielle) c’est d’être loyal et d’être meilleur à son poste ». Valls remarque qu’il entretient aussi ses forces : « Je suis protégé par ma popularité et par mon statut de ministre de l’Intérieur ». Il est possible, comme l’annonce (…) Lire la suite »
Communique de presse du RESF 36822 expulsions en 2012,

L’Interieur, ministère de tous les succès

Réseau d'Education Sans Frontières (RESF).

Là -bas, des Maliens acclament François Hollande.
Ici ils se cachent en voyant Manuel Valls.
L’Amicale de Maliens expulsés (AME) assure que les expulsés « finissent mendiants, fous ou suicidés »
On dirait que la France n’aime pas les Maliens trop éloignés des mines d’uranium.

LGS

Le ministère de l'Intérieur a publié son palmarès 2012 : 36 822 personnes, hommes, femmes, enfants expulsés contre 32 912 en 2011 (+ 11,9%). On ne peut que ressentir de la honte à l'énoncé de tels chiffres, des dizaines de milliers d'existences brisées, des gens chassés, humiliés, spoliés, des familles écartelées entre les continents. L'Amicale de Maliens expulsés (AME) assure que les expulsés « finissent mendiants, fous ou suicidés ». Bravo à tous ceux qui organisent et prêtent la main à une si belle mission. Outre l'invraisemblable collection de drames que représentent ces chiffres, ils aboutissent, de fait, à valider la politique antérieure dont chacun sait qu'elle n'avait aucune incidence sur les flux migratoires, mais tout à voir avec les calculs électoraux. Si pourtant le gouvernement de gauche fait, un peu plus, un peu moins, ce que faisait celui de droite, c'est que Sarkozy avait raison. Une façon irresponsable de préparer le retour au pouvoir de la droite, version pain (…) Lire la suite »

Manuel VALLS, à la "Une" et à l’honneur d’un magazine communautaire.

Jacques RICHAUD
Le magazine « Information Juive- Le journal des communautés » d'octobre 2012, numéro 326, honorait en couverture notre Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avec un portrait et cette citation : « Manuel Valls : La France a une part juive incontestable », annonçant l'interview consenti par le ministre à cette revue communautaire. Le plus droitier de nos ministres en fonction, est apprécié même par ceux qui ont été chassés du pouvoir, tellement sa politique ne comporte nul "changement' par rapport à la période précédente. (1) Sur la question motivant son interview, nous allons constater une radicalisation que n'avaient pas osés ses prédécesseurs. La singulière préparation et présentation de l'interview : Le directeur de cette publication, qui se revendique "communautaire', Philippe Meyer, introduit son invité (Page 4) en énonçant l'inquiétude devenue rengaine : « Le sinistre triptyque islamisme-terrorisme-antisémitisme frappe désormais avec une violence croissante, (…) Lire la suite »
Hortefeux et Guéant en ont rêvé. Valls l’a fait

Aurore Martin, citoyenne française, livrée aux néo-franquistes

Jean ORTIZ

Peut-on être "facha" et de gauche ?
Manuel Valls ne gaffe pas. Il met ses pas dans ceux de la droite pour se donner une stature de "présidentiable". Calcul minable ! Le Valls de toujours, anticommuniste, condescendant, chasse sur les terres puantes de l’ultra-droite.

Il en rajoute sur la politique "sécuritaire" pour donner des gages au centre, à droite, à l'extrême droite... Valls est de gauche comme DSK était vertueux. Il vient de livrer au gouvernement néo-franquiste et répressif de Rajoy une militante basque française courageuse, membre d'un parti (Batasuna) légal en France. Pour soigner son image de "dur-à -cuire", il expose Aurore Martin, extradée par ses soins en Espagne, au "délit d'appartenance à une organisation terroriste", car Batasuna est illégal en Espagne. Valls a fait ce que la droite n'avait pas mené à son terme, étant donné la levée de bouclier de tous les démocrates basques. Une expulsion de ce type est une première. Valls peut en être fier. Alors que l'ETA, depuis octobre 2011, a déclaré "cesser définitivement la violence", un premier pas historique, Valls jette de l'huile sur le feu. Ah ! le bon temps du terrorisme... A qui profitait-il ? Valls craint sans doute la solution politique que l'on entrevoit enfin au (…) Lire la suite »
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