Obnubilée par les échéances électorales, la gauche au pouvoir en France s’enfonce, chaque jour qui passe, dans les rets tendus par l’extrême droite du Front national. Jusqu’à engager, au plus haut niveau de l’Etat, un « duel » avec une fillette de 15 ans, rom et sans papiers.
Monsieur le ministre,
...Je vous ai écouté à France Inter puis à RMC, chez Jean Jacques Bourdin. Mal réveillé, j’ai cru entendre un dirigeant du Front national. J’ai même un moment pensé que, journaliste bien-pensant, vous interviewez le ministre de gauche J.J. Bourdin.
Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, est politiquement insignifiant. Rien dans son parcours politique passé ou son action ministérielle présente ne justifie la position éminente qu’il occupe au cœur du gouvernement. Ses propositions sont ultra-minoritaires à gauche. Elles ont reçu le soutien de 5,7% des électeurs de gauche lors de la primaire socialiste. Comme Ségolène Royal en 2007, Dominique Strauss-Kahn et François Hollande en 2012, Valls est le produit d’un concours de circonstances.
Une campagne dans la presse lancée par le Journal Du Dimanche s’interroge sur la possibilité de voir l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls à la tête du gouvernement. Des sections de la classe dirigeante voient en Valls la personne la mieux placée pour tenter de freiner l’érosion de la cote de popularité du gouvernement au moyen d’appels sécuritaires.
Là -bas, des Maliens acclament François Hollande.
Ici ils se cachent en voyant Manuel Valls.
L’Amicale de Maliens expulsés (AME) assure que les expulsés « finissent mendiants, fous ou suicidés »
On dirait que la France n’aime pas les Maliens trop éloignés des mines d’uranium.
LGS
Peut-on être "facha" et de gauche ?
Manuel Valls ne gaffe pas. Il met ses pas dans ceux de la droite pour se donner une stature de "présidentiable". Calcul minable ! Le Valls de toujours, anticommuniste, condescendant, chasse sur les terres puantes de l’ultra-droite.