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Thème : Manuel Valls

Après Pasqua, le duoVallshollandais veut « terroriser les terroristes »

Plus culotté que Valls, tu en perds la culotte !

Jean ORTIZ

Le Premier ministre de fer veille nuit et jour sur nous le petit peuple ; non pas qu’il ait mis en place une « loi de renseignement », clone réduit du « Patriot Act » et de la NSA, non non non ; ça c’est pour contrecarrer (« instrumentaliser » disent les « langues de peille » occitanes) le danger et la peur du terrorisme , et donc nous permettre de dormir tranquilles.

Le gouvernement se voit contraint de chasser dans les marécages du Front national, sans aucune arrière-pensée autre que nous éviter les somnifères et nous protéger d’une psychose (qu’il alimente lui-même) et des « barbares ». Décidément tout fait ventre pour que François Hollande apparaisse comme le rempart contre la droite et l’extrême droite au second tour des présidentielles de 2017, comme le champion du « vote utile ». Amnésiques : attention ! Après l’hommage boursoufflé rendu à Pasqua, on peut compter sur le duo Vallshollandais pour « terroriser les terroristes », et laisser en paix les militants anticapitalistes, les mouvements sociaux, les syndicalistes, les cocos et assimilés, les gauchos ; les tous ceux qui en ont plein l’arrière-train , les alternatifs, les accoucheurs d’un autre monde, les « minorités », les Gitans, les « immigrants » qui nous envahissent et ruinent notre pays, alors que tant de « décideurs », de grands patrons philanthropes, de « capitaines (…) Lire la suite »

Vers un droit du travail propre à chaque entreprise ?

Jean-Christophe Chanut

Manuel Valls a décidé de lancer un nouveau chantier : comment renforcer la place "des accords d'entreprise" dans les relations sociales ? Son idée serait de faire de l'accord d'entreprise la principale norme du droit du travail. Analyse.

Au milieu des importantes annonces de Manuel Vall du 8 avril pour favoriser l'investissement, une décision du Premier ministre est un peu passée inaperçue. Pourtant, elle pourrait déboucher sur de très grands changements dans le fonctionnement du marché du travail et bousculer la vie de millions de salariés. Manuel Valls a en effet décidé de confier une mission au haut fonctionnaire Jean-Denis Combrexelle - ancien directeur général du travail et actuel président de la section sociale au Conseil d'Etat - afin de « renforcer la place des accords d'entreprises », sans toutefois, selon Matignon, "supprimer de texte dans le code du travail". Jean-Denis Combrexelle est concrètement chargé de mener un "groupe de réflexion" qui rendra ses conclusions fin septembre en vue d'une conférence avec les partenaires sociaux "à l'automne". L'objectif sera, bien entendu, de trouver les moyens d'accorder plus d'autonomie aux accords collectifs d'entreprise afin de faire davantage « coller » le (…) Lire la suite »

Anthony Giddens, vrai maître à penser de Manuel Valls

Armand AJZENBERG

« ... c’est bien à l’échelle mondiale qu’il faut maintenant juger de l’état des classes sociales en général, et de la classe ouvrière en particulier. » Connaissez-vous le théoricien de la politique social-libérale en Europe ? Par Armand Ajzenberg, auteur et bloggeur.

« Valls fait du Valls. (...) Il est au pouvoir et entend profiter du pouvoir pour favoriser l’extension du vallsisme. La rénovation que la gauche n’a pas su conduire dans ses longues années d’opposition, il entend la mener depuis Matignon (...). Rien ne l’arrêtera... car le “Monsieur 5 %” de la primaire est devenu le premier ministre qui engrange quelque 60 % d’opinions favorables. Cela vaut tous les encouragements », écrivait Françoise Fressoz, chroniqueuse du Monde il y a peu. Vrai... en partie. « Il faut renoncer aux vieilles recettes, il faut redéfinir cette nouvelle société. L’incarnation de ces mots-là doit être faite par quelqu’un de la nouvelle génération », déclarait déjà notre homme en 2007 au Nouvel Économiste. Faux aussi, Valls ne fait pas que du Valls. Son inspirateur, son maître à penser, c’est Anthony Giddens (Lord Anthony Giddens, baron Giddens). Il applique, avant tout, la ligne politique que celui-ci préconise. Anthony Giddens ? C’est ce théoricien qui inspira (…) Lire la suite »

Dimanche, à Besançon, je ne sors pas de mon tonneau.

Vincent MORET
La semaine dernière, tous les médias, ou presque : « Alors, monsieur Mélenchon, ça ne vous gêne pas de soutenir Syriza avec le FN, ensemble, à l’unisson, en duo, tous les deux, pareils, culs et chemises, qui se ressemble s’assemble, kif-kif bourricot ? ». Vient la victoire de Syriza et la chef du FN nous révèle qu’elle n’est pas d’accord avec son programme et que le « devoir éthique » de la Grèce est de rembourser la dette. En proposant que la France aide ce pays à « tenir ses engagements » Valls ne disait rien de mieux. Rêvons d’un vol des sauterelles psittacistes : « Alors, monsieur Valls, ça ne vous gêne pas d’être avec le FN pour faire payer la Grèce ? Ensemble, à l’unisson, en duo, tous les deux, pareils, culs et chemises, qui se ressemble s’assemble, kif-kif bourricot ? ». Finalement, dimanche, à Besançon, « vieille ville espagnole » (ah, Podemos !), je passe ma journée chez Diogène. Vincent Moret Lire la suite »

A Manuel Valls : NON à la réforme territoriale voulue par Bruxelles

BABELOUEST

La lettre ouverte est partie à la poste samedi 13 décembre. Combien de temps résistera-t-elle, avant d'aller au panier ?

Monsieur le Premier Ministre Hôtel de Matignon 57, rue de Varenne 75007 PARIS le 13 décembre 2014 OBJET : La réforme territoriale Monsieur le Premier Ministre, Vous vous apprêtez à faire discuter et voter à partir du 16 décembre un projet de loi dit "NOTRE" portant atteinte à la structure même de la France. Rien moins que la mise en veilleuse de nos départements, et la primauté de régions encore plus grandes que dans la configuration actuelle. Ce faisant, vous vous efforcez d'éloigner encore les lieux de décision des citoyens, au risque de les rendre encore plus vulnérables et de les empêcher de réagir, ou simplement d'agir en tant que responsables de leur destinée. Vous savez, ou du moins vous DEVEZ savoir, que les Français sont particulièrement attachés à leurs départements, à la différence des régions, souvent arbitraires ; le même désamour se pose envers ces structures nouvelles que d'en-haut, ON veut imposer, communautés de communes arbitrairement constituées, ou (…) Lire la suite »
Faire marcher la France au fouet vers une domination économique et financière toujours plus violente.

Pourquoi Valls joue avec nos peurs

Benjamin KÖNIG

C’est une hydre à deux têtes, la mâchoire d’un étau qui se referme inexorablement. La figure de la guerre au terrorisme et la figure du fasciste, montées en épingle jusqu’à l’écœurement pour effaroucher le « bon peuple ».

La peur est partout, pour tous les salariés, les précaires, les chômeurs, les dominés, qui doivent accepter sans broncher exploitation et reculs sociaux au prétexte d’une « extrême-droite aux portes du pouvoir », selon la formule de Manuel Valls. En échec, impopulaire comme personnne avant lui, il ne reste à l’exécutif que la stratégie de la peur. Peur pour tous les citoyens, qui devraient regarder leur voisin comme un égorgeur potentiel. Et c’est la guerre, la guerre, toujours recommencée. Guerre contre un « ennemi intérieur », dixit le premier ministre, ces « grenades dégoupillées » – la formule est du premier secrétaire socialiste, Jean-Christophe Cambadélis. Ca peut être notre voisin de palier, notre collègue de travail. Bien évidemment, il ne se trouvera personne pour remettre en cause la réalité d’un terrorisme mondialisé, d’une abjection qui a coûté la vie à Hervé Gourdel. De la même façon qu’il serait irresponsable de nier la probabilité d’un attentat ou de toute autre (…) Lire la suite »

Valls juge « légitime » le débat sur les allocations chômage

Derek Perrotte
C’est un nouveau totem qui vacille à gauche sur fond de chômage record. Alors que l’exécutif multiplie les pistes d’inspiration libérale (baisses des charges, réforme des seuils sociaux, travail dominical) pour tenter de dynamiser les créations d’emploi, le Premier ministre a relancé le débat, explosif, sur le niveau et la durée des allocations chômage. Ce mercredi, il a affirmé, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, que « la question de l’efficacité et de l’équité » de l’assurance-chômage est « un débat légitime » : « Au plus tard en 2016 », terme de l’actuelle convention Unédic, les syndicats et le patronat, qui en ont la charge, « auront à se poser » les questions « des devoirs des chômeurs » et de « l’incitation à la reprise la plus rapide d’une activité. » C’est en filigrane un plaidoyer pour la mise en place d’allocations dégressives dans le temps et le renforcement, déjà évoqué en septembre par François Rebsamen (Travail), du contrôle des chômeurs. (…) Lire la suite »

Camarades cheminots, Monsieur VALLS se prend pour Mme Thatcher

Jean ORTIZ

M. Valls ne gère pas mal le conflit avec les cheminots. Il applique la "stratégie Thatcher", la dame "qui en avait" (la "dame de fer") contre l’ennemi principal de tous les gérants loyaux du capitalisme : la classe ouvrière et les syndicats de lutte des classes.

La brute est entrée dans l'histoire comme celle qui écrasa la grève des mineurs de 1984-1985 (3 morts, 20.000 blessés), cassa les reins au syndicat, qui ferma les puits de mines pas assez "rentables" pour le capital qui n'en a jamais assez, qui vécut une tendre amitié avec Pinochet en cage dorée à Londres à l'initiative du juge Garzon (déchu depuis par le PP-PSOE) et qui fut une pionnière de néo-libéralisme, religion pratiquée par M.M Valls et Hollande. Thatcher voulait rayer de la carte, à tout jamais, toute perspective "socialiste". Une seule alternative, un seul horizon indépassable : le néosocio-ultralibéralisme. Valls-Hollande-Thatcher même combat ? Plus loin, en 1948, lors de la grande grève minière française contre l'Etat-patron, les diminutions de salaire (décrets du socialiste Lacoste) un ministre socialiste vraiment très moche, anticipait Thatcher en s'acharnant contre une profession qui venait de "relever la France". Jules MOCH s'était juré (et ses amis socialistes (…) Lire la suite »

La politique hors-sol

Yann FIEVET

L’on connaissait l’agriculture hors-sol qui engraisse ses animaux enfermés loin des prairies à l’herbe grasse ou du regard doux des enfants et fait pousser des légumes en suspension dans l’air. Le productivisme mâtiné de technocratie arrogante en fut la cause voilà cinquante ans.

L’on apprit à connaître, de plus fraîche date, l’industrie déterritorialisée où les lieux de la production se déplacent au gré de l’aubaine des salaires les plus bas et de l’hyper-concurrence des travailleurs du monde entier. Avec cette « internationale capitaliste » issue de la libéralisation débridée de l’économie planétaire nous pensions peut-être que la déshumanisation de nos sociétés touchait presque à son comble ? Oui, elle « était presque à son comble. Il ne lui manquait plus que la confiscation des lieux où s’ancrent l’histoire et la sociologie des populations humaines. Eh bien, en France les départements vont disparaître, les régions – conséquence relative des ancestrales provinces – vont voir leur nombre fondre comme peau de chagrin. C’est ainsi qu’à l’heure de la finance totalitaire le territoire n’a lui-même plus lieu d’être ! Dans la longue agonie du capitalisme, les « vieux » pays industriels cherchent de l’argent à tous prix. Ils connaissent des déficits (…) Lire la suite »

Valls à trois temps

FLOREAL
Dans un premier temps, euro-austérité pour tout le peuple sur fond de cadeaux géants au MEDEF. Saignons l’hôpital public, déjà exsangue, la Sécu, méconnaissable, saccageons l’Education nationale, l’Université, l’Equipement, la S.N.C.F., les retraites par répartition et les autres acquis du C.N.R.. Surtout, restons évasifs sur les « contreparties » demandées au M.E.D.E.F. pour amuser la galerie ; au lieu d’utiliser, comme il serait logique, l’argent public pour créer des emplois publics, au lieu de nationaliser les banques et les grands groupes industriels décadents pour sauver le « produire en France » et permettre à la Nation de retrouver sa mise, prenons aux Français pauvres et moyens pour donner toujours plus aux riches. Lesquels en profiteront aussitôt pour expatrier leurs surprofits, pour spéculer et pour accélérer l’AUTRE valse : celle de l’évasion fiscale, des délocalisations et des privatisations... Dans un deuxième temps, achevons de désarticuler la France républicaine (…) Lire la suite »