Il y a 50 ans se produisaient certains des événements qui allaient avoir les plus grandes répercussions culturelles en France depuis la Deuxième Guerre mondiale. Au point de faire maintenant partie des références idéologiques principales du roman national français, au même titre que la résistance et la Révolution française. Cette suite de manifestations étudiantes et de grèves ouvrières a donc visiblement laissé de grandes traces sur la mentalité de cette génération comme il sera probablement le cas des prochaines.
Tout chaud en librairie, un recueil de vingt cinq nouvelles noires sur mai 1968.
N’en déplaise à Macron et à ses porte-flingues de LREM (BFM-TF1-LCI-TOUS-POURRIS et COMPAGNIE), la règle de la majorité vaut pour les urnes et pas ailleurs.
Il fut “Dany le Rouge”, puis “Cohn-Bendit le vert”, il est à présent “Daniel Cohn-Bendit l’européen”. Pour les uns il a trahi ses idées, pour d’autres bien au contraire, il est depuis un demi-siècle le porte-drapeau incontestable des droits universels.
Le 14 février 1968, cinquante mille étudiants et étudiantes résidant en cité universitaire abolissaient par un mouvement coordonné au plan national le règlement intérieur des cités universitaire en ne respectant plus à partir de ce jour ses interdictions et en imposant leurs libertés de circulation et de visite. La première vague du mouvement révolutionnaire étudiant de 1968.
En mai 1968 Aimé Halbeher est le jeune secrétaire de la section syndicale CGT de Renaul- Billancourt.
Dans les médias, chez les journalistes et les détracteurs de la CGT la chose est entendue : " G. Séguy s’est fait huer par les travailleurs à l’île Seguin".
A force de le répéter depuis plus de 50 ans ils ont fini par y croire ... ou faire semblant.