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Thème : Loi El Khomri

Marre des grèves et des réservoirs vides ? Signez cette pétition !

Bernard GENSANE
Seulement, je vous préviens, bande de CFDTistes déplumés, si les opposants à la loi El Khomri l'emportent, vous n'aurez pas le droit de bénéficier des nouveaux droits conquis éventuels. Je Soussigné NOM : ---------------- Prénom ------------------------ Je demande à ne pas bénéficier des améliorations que les travailleurs en grève pourront obtenir, par exemple : · Je demande à travailler au moins jusqu'à 67 ans · Je veux pouvoir être licencié plus facilement, qu'il s'agisse d'une incapacité due à un accident du travail ou à une diminution des bénéfices de mon entreprise · Je souhaite que mes indemnités soient réduites en cas de licenciement, y compris en cas de licenciement abusif · Je suis favorable à ce qu'il y ait un droit du travail par entreprise et non plus les mêmes droits pour tous · Je ne souhaite plus passer de visite médicale du travail · Je veux que mes horaires de travail (durée et répartition) puissent être modifiés n'importe quand · Je veux pouvoir (…) Lire la suite »

« La modernité, c’est le progrès social, pas la loi travail ! »

Philippe Martinez

Depuis l’annonce de son projet de loi dit travail, le gouvernement a refusé toute forme de concertation avec l’ensemble des organisations syndicales et singulièrement la CGT. Une réunion sur des sujets très larges et puis… plus rien !

D’ailleurs, la première version de ce texte n’a pas été remise en premier lieu aux organisations syndicales mais à la presse. La CGT dénonce un gouvernement qui impose des reculs sociaux successifs par la loi de sécurisation de l’emploi ou la loi Macron. La CGT dénonce un gouvernement qui se radicalise en bafouant d’abord la démocratie sociale, puis la démocratie politique avec l’utilisation du 49-3 à l’Assemblée nationale. La CGT dénonce un gouvernement qui se radicalise alors que 74 % de l’opinion publique se dit opposée au projet de loi travail. La CGT dénonce un gouvernement qui se radicalise alors qu’un mouvement social porté par quatre organisations syndicales de salariés et trois organisations de jeunesse dure depuis plus de deux mois. Sans compter le fait qu’un cinquième syndicat de salariés conteste de nombreux articles du projet de loi, dont l’inversion de la hiérarchie des normes. Plusieurs ministres, dont le premier d’entre eux en tête, refusent le dialogue et (…) Lire la suite »

Hold-up sur la négociation collective

Florian MAROTO

L’affrontement entre le gouvernement de Manuel Valls et l’intersyndicale, sur fond d’article 2 de la loi Travail, mérite d’être éclairé. Mais sur un angle précis. Celui des négociations collectives dans le monde du travail. Autopsie.

« On ne touchera pas à l’article 2 ». Manuel Valls, droit dans ses bottes. Cet article de la loi de Myriam El Khomri en énerve plus d’un. Coléreux cégétistes. Mouvements de grèves, blocages des dépôts de carburant. Sondages en cascade. Les confrontations sont rudes, depuis que Manuel Valls a dégainé l’article 49-3, le 10 mai. Secousses, dans le quotidien des Français. Climat d’excités et crispation. Manuel Valls espère de la lutte syndicale qu’elle exaspère une partie des Français. L’article 2 concerne la négociation sur l’aménagement du temps de travail et les heures supplémentaires, au niveau de l’entreprise et via des modalités particulières. L’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU, UNEF, FIDL, UNL) est mobilisée. Les syndicaux dénoncent la « casse du Code du Travail » et l’inversion de la hiérarchie des normes. La hiérarchie des normes équivaut au classement hiérarchique des normes. En matière de droit du travail, les normes sont les suivantes : lois, accords collectifs (…) Lire la suite »

Je condamne.

SILENCE

Puisque la dernière mode en vigueur à la cour semble être d’exiger la condamnation des fameuses « violences » lors des manifestations, puisque les dévoués procureurs que sont devenus les présentateurs requièrent lourdement la formule rituelle de condamnation lorsqu’ils ne l’obtiennent pas spontanément, puisque seule une capitulation sans conditions donne droit à l’onction suprême, puisqu’il s’agit là d’un incontournable rite de passage pour être admis dans le monde ravi des belles âmes responsables, plions-nous de bonne grâce à l’exercice et payons le tribut réclamé : condamnons !

Je condamne l’insupportable hypocrisie des indignations à sens unique et géométrie variable, parfait emblème de cette tartufferie morale chère à la mentalité courtisane. Je condamne la violence symbolique qui consiste à harceler les rares voix du courant progressiste pour arracher le précieux sésame donnant accès à la bonne société de cour, le mystique « Je condamne ». Je condamne le fait de sommer les petits et les opprimés de s’auto-humilier en incriminant leurs soeurs et frères de lutte, quand bien même seraient utilisées des méthodes contestables et contestées. Je condamne le simplisme du récit médiatique dominant qui, à la remorque de la propagande du pouvoir, cherche à nous vendre la thèse ahurissante de hordes barbares, dépolitisées et organisées de façon quasi-paramilitaire pour s’adonner à la passion du chaos, là où la réalité dément sans peine cette fable à passer la nuit debout. Je condamne la séparation artificielle et manichéenne entre manifestants et « (…) Lire la suite »
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Grèves, blocages et cohérence

Jacques SAPIR

Le Premier-ministre, le gouvernement et la presse aux ordres se déchainent contre la CGT et qualifient les grèves qui touchent les raffineries de « terrorisme social ». Le discours tenu aujourd’hui par Manuel Valls est en contradiction complète avec celui qu’il tenait en 2010. Vérité dans l’opposition, erreur dans la majorité…Mais, l’inquiétant est que, par sa pratique, comme une gestion exclusivement policière du mouvement ou par l’usage abusif de l’article 49-3 pour faire passer la loi « El Khomri », tout comme par son langage, il installe un climat de guerre civile en France. Il le fait alors que nous vivons, du moins en théorie, dans l’état d‘urgence. Ce comportement parfaitement irresponsable constitue aujourd’hui une menace pour la paix civile.

La rançon de l’UE et de l’Euro La vérité, niée par le gouvernement mais aujourd’hui largement révélée par de multiples déclarations de dirigeants de l’UE, est que cette loi El Khomri est la rançon qu’il nous faut payer à Bruxelles, à l’Union européenne et à l’Euro pour faire admettre un déficit dépassant les normes [1]. On sait que les diverses instances européennes reprochaient à la France son « manque » de réforme et la menaçaient de procédures disciplinaires. De fait, cette loi est la stricte application de la « stratégie de Lisbonne » et des « Grandes Orientations de Politique Économique » qui sont élaborées par la direction générale des affaires économiques de la Commission européenne [2]. C’est pour cela que le gouvernement y tient tant et qu’il ne veut, ni ne peut, revenir sur sa décision. Nous sommes donc rançonnés, ce qui est logique car nous ne sommes plus souverains. Mais, cette loi ne constitue plus précisément une partie de la rançon. Déjà Emmanuel Macron, Ministre (…) Lire la suite »
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Loi El Khomri : l’aveu

Bernard GENSANE
A l’heure où l’excellent Berger (l’heure du berger !) vient de déclarer qu’il ne faut surtout pas que le gouvernement recule sur la loi “ Travail ” (évidemment, puisque la CFDT en est l’autrice), un député PS vient de commettre la bourde de sa vie en rendant public un document technique de la commission des Affaires sociales. Rédigée après l’utilisation du 49.3, cette note très détaillée fait le point sur le projet de loi qui vise, rappelons-le, à protéger « les entreprises et les actif-ves-s » (depuis le temps que je dis que le politiquement correct est de droite : c’est ainsi que l’on écrit le français quand on est au service du patronat !). Au moment où, par ailleurs, le gouvernement belge tente d’imposer le même type de législation imposé par l’Union européenne, cette note en date du 17 mai 2016 exprime clairement qu’El Khomri termine le travail impulsé par Sarkozy en 2008. Le député du Nord rappelle que la loi du 4 mai 2004 « autorise les accords d’entreprise, notamment en (…) Lire la suite »

« Les déchirures » de Maxime Vivas

Maxime VIVAS
Sous ce titre, Maxime Vivas nous propose un texte ramassé (72 pages) augmenté par une préface de Paul Ariès et une postface de Viktor Dedaj (site Le Grand Soir).. Pour nous parler des affaires publiques, de répression et d’impunité, de management, de violences et de suicides, l’auteur (éclectique) convoque Jean-Michel Aphatie, Patrick Balkany, Jean-Michel Baylet, Maïté Biraben, les Bonnets rouges, Xavier Broseta (DRH d’air France), Warren Buffet, Jérôme Cahuzac, Charlie Hebdo, Jean-François Copé, Myram El Khomry, Stéphane le Foll, Jean-Paul Galibert, Pierre Gattaz, Bernard Gensane, Claude Guéant, Dom Helder Camara, François Hollande, Michel Husson, Jean Jaurès, Alexandre de Juniac, Etienne de La Boétie, Pierre Laurent, Jean-Yves Le Drian, Le Grand Soir, les Le Pen, Didier Lombard (France Télécom), Emmanuel Macron, Philippe Martinez, Karl Marx, Xavier Mathieu, Jean-Luc Mélenchon, Stéphane Paoli, Plantu, Didier Porte, Agnès Saal, Nicolas Sarkozy, Thomas Thévenoud, Manuel Valls, (…) Lire la suite »
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#LoiTravail : la mobilisation ne faiblit pas

RÉPUBLIQUE SOCIALE

En dépit des hésitations et des balbutiements du gouvernement au sujet de la loi El-Khomri, la loi travail, la jeunesse ne s’est pas laissée endormir et a poursuivi la mobilisation ce jeudi 17 mars.

Selon l'UNEF ce sont ainsi 150 000 personne qui ont manifesté, alors que seuls les organisations de jeunesses appelaient à cette mobilisation, c'est à dire le mouvement auquel moi même j'appartiens : l'Union des étudiants communistes, et donc le Mouvement des jeunes communistes, mais aussi l'UNEF, le principal syndicat étudiant, ainsi que l'UNL et la FIDL les syndicats lycéens. Nous avons ainsi fait la démonstration que le mouvement ne s'essouffle pas, même si l'intersyndical n'appelait pas à proprement parler à manifester ( tout en apportant leur soutien ), notre mobilisation montre au gouvernement que nous ne lâcherons pas. En effet, la meilleure arme pour le gouvernement c'est le gain de temps, d'où le report initial de la loi. Il espère ainsi n'avoir pas a batailler en laissant le mouvement qui est en train de se construire s'essouffler de lui même. Pourtant, le gouvernement devrait savoir qu'une fois un mouvement social lancé, avec l'union de la jeunesse, des travailleurs, (…) Lire la suite »