Traqué depuis septembre 1969, date de sa prise du pouvoir en Libye par une révolution, Mouammar Kadhafi avait vu dans l’avènement de Barack Obama un temps de "répit pour les 4 ans ou les 8 ans à venir" en cas de sa réélection.
Dans la longue liste des tentatives d’assassinat de Mouammar Kadhafi depuis septembre 1969, figure celle du 27 juin 1980. Ce jour-là , à 20h 59 aux larges de l’ìle d’Ustica en Italie, un avion de la compagnie Itavia s’écrase en mer avec 81 personnes à bord. Officiellement, il s’agit d’un accident. Mais la réalité est ailleurs : il s’agit pour les Services Secrets français d’assassiner Mouammar Kadhafi qui devait voyager à Varsovie à la même heure en empruntant le même itinéraire. A la dernière minute le Guide Libyen avait changé d’avis. Le SDECE, les services secrets français avait, avec les instructions de Giscard D’Estaing, tenté à plusieurs reprises de liquider Kadhafi.
L’exhibition des images du lynchage de Mouammar Kadhafi rend nos sociétés transparentes. Elles pétrifient et nous demandent de déposer les armes. Ce sacrifice traduit un retour vers une société matriarcale, vers un « état de nature ». En nous fixant dans une violence sacralisée, ces images nous révèlent que l’Empire étasunien constitue une régression inédite dans l’histoire de l’humanité. Elles attestent que l’objectif de cette guerre n’est pas seulement la conquête d’un objet, le pillage du pétrole ou des avoirs libyens, mais aussi, comme dans les croisades, la destruction d’un ordre symbolique, au profit d’une pure machine de jouissance, d’un capitalisme déchaîné.
Selon « Le Canard Enchaîné », l’assassinat de M. Khadafi a été commandité par un certain N. Sarkozy ... connu aussi sous l’identité de Nagy-Bocsa