Dans la longue liste des tentatives d’assassinat de Mouammar Kadhafi depuis septembre 1969, figure celle du 27 juin 1980. Ce jour-là , à 20h 59 aux larges de l’ìle d’Ustica en Italie, un avion de la compagnie Itavia s’écrase en mer avec 81 personnes à bord. Officiellement, il s’agit d’un accident. Mais la réalité est ailleurs : il s’agit pour les Services Secrets français d’assassiner Mouammar Kadhafi qui devait voyager à Varsovie à la même heure en empruntant le même itinéraire. A la dernière minute le Guide Libyen avait changé d’avis. Le SDECE, les services secrets français avait, avec les instructions de Giscard D’Estaing, tenté à plusieurs reprises de liquider Kadhafi.
Dans la longue liste des tentatives d’assassinat de Mouammar Kadhafi depuis septembre 1969, figure celle du 27 juin 1980. Ce jour-là , à 20h 59 aux larges de l’ìle d’Ustica en Italie, un avion de la compagnie Itavia s’écrase en mer avec 81 personnes à bord. Officiellement, il s’agit d’un accident. Mais la réalité est ailleurs : il s’agit pour les Services Secrets français d’assassiner Mouammar Kadhafi qui devait voyager à Varsovie à la même heure en empruntant le même itinéraire. A la dernière minute le Guide Libyen avait changé d’avis. Le SDECE, les services secrets français avait, avec les instructions de Giscard D’Estaing, tenté à plusieurs reprises de liquider Kadhafi. Après ce raté d’Ustica, non seulement 14 personnes appelées à témoigner devant le juge en Italie sont morts une à une dans des conditions mystérieuses, mais aussi les agents du SAS (services secrets britanniques) et surtout ceux d’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) lié au SDECE chargés de récupérer l’épave de l’avion.
Les agents d’IFREMER sortent quelques morceaux de l’avion en laissant au fond de la mer la partie touchée par le missile. Le chef des Service secrets militaire italien Pascuale Notarnicola dira que "la vérité a été laissée au fond de la mer". Giscard d’Estaing limogera Alexandre de Marenches, le chef du SDECE suite à une nouvelle tentative d’assassinat en août 1980 à travers le soulèvement de la garnison de Tobrouk avec comme stratégie de marcher sur Tripoli en passant par Benghazi avec le soutien de quelques tribus bédouines. Giscard d’Estaing dira plus tard dans ses Mémoires que l’un des 4 secrets transmis en 1981 à Mitterrand concernait Mouammar Kadhafi, qui sera finalement supprimé par Sarkozy, Obama, Cameron, Berlusconi et Al Thani (émir du Qatar) réunis au sein de l’OTAN avec le commandant Canadien, Charles Bouchard qui a depuis Naples, dirigé les bombardements sur la Libye.
La Chine et la Russie avaient quant à elles donné un feu vert-clair à cette coalition d’assassins en laissant passer la fameuse résolution 1973 prescrivant "la protection des populations civiles". Une notion promue par Gareth Evans, ancien président de International Crisis Group basée à Bruxelles et à Washington, une prétendue ONG bien connue en Afrique où elle se présente comme oeuvrant pour "la prévention et la résolution des conflits armés."
Ustica démontre une nouvelle fois que lorsque les hyènes occidentales pourchassent un homme ou une femme appelé dans leur jargon une cible, elles sont capables de tout y compris l’assassinat de leurs propres compatriotes en décrétant cyniquement qu’il s’agit "d’accident". Dans une patience redoutable et dans la logique du principe de la continuité de l’Etat, les prédécesseurs passent le dossier de chasse à leurs successeurs en cas d’alternance. Ces hyènes ne renoncent pas. Même si on peut noter ici ou là des variations dans les tactiques et les modes opératoires, l’objectif stratégique est toujours maintenu. Une chasse à l’homme, en l’occurrence celle de Mouammar Kadhafi, débute dans les années 1969, immédiatement à sa prise du pouvoir par la révolution et prend fin en 2011. Soit 42 ans après. Cette hargne, cette patience et ce jusqu’au-boutisme sont diaboliquement admirables et méritent d’être appris par des militants que nous voulons être : ne jamais renoncer tant que nos objectifs ne sont pas atteints. Comme les hyènes ne renoncent que lorsqu’elles atteignent leur cible, les mots qui suivent doivent être les nôtres aujourd’hui : "Je ne fais confiance à un colonialiste ou à un impérialiste que lorsqu’il est mort", écrivait Kwame Nkrumah le 12 septembre 1960 à Patrice Lumumba menacé de toute part.
Komla KPOGLI
MOLTRA (Mouvement pour la Libération Totale et la Reconstruction de l’Afrique)
Web. http://lajuda.blogspot.com