Les Jeux Olympiques de Paris ont débuté ce 26 juillet 2024 pour le plus grand bonheur des amateurs du sport de tous horizons qui préfèrent, à juste titre et pour ne pas gâcher l’ambiance de fête, fermer les yeux sur les scandales et le chaos sans précédent accompagnant la période de préparation de l’ouverture des actuels jeux et de les ignorer en se concentrant sur les compétitions sportives qui se tiendront dans la capitale française jusqu’au dimanche du 11 août 2024. En laissant les fans de sport savourer le retour de l’événement qu’ils attendaient depuis trois ans, je ne peux, toutefois, ne pas me tourner vers ceux qui ont tendance à préférer la vision de l’ensemble des processus qui se déroulent dans l’époque que nous vivons, au lieu de se contenter de la consommation insoucieuse et agréable de ce qui leur est servi sur un plateau, sans examiner la qualité et la propreté de la table sur laquelle ce dernier est posé.
Au moment où les élus de la ville de Paris, toutes tendances confondues à l'exception des Verts et du Parti de Gauche, plébiscitent la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024, il n'est pas inutile de s'interroger sur les véritables objectifs des décideurs politiques.
Puissent les Olympiades être "un moment d’amitié renouvelée dans laquelle forger la paix" : ainsi l’archevêque de Westminster a-t-il salué les athlètes venus à Londres du monde entier. C’est justement pour représenter cet esprit que dans la cérémonie d’ouverture le gouvernement de Sa Majesté britannique a fait hisser le drapeau olympique aux cinq anneaux, symbole de paix, par un escadron de 16 militaires britanniques, choisis parmi ceux qui se sont le plus distingués dans les dernières guerres.