Dans le Tarn-et-Garonne, l’extension d’une porcherie industrielle là où furent internés des Républicains espagnols à la fin des années 1930 rencontre une farouche résistance. D’une part, pour la préservation de ce lieu de mémoire ; de l’autre, contre l’élevage intensif, qui soulève ici un parallèle historique plus que morbide.
Cet appel, issu d’une mémoire commune, pour soutenir la Marche des « sans-papiers » qui manifesteront à Paris le 17 octobre, provient d’un échange (Maité Pinero, Georges Bartoli, José Fort, Olivia Ruiz, Lydie Salvayre). Il est ouvert à tous. Nous ne sommes pas les seuls, en France, à avoir en héritage une mémoire douloureuse. Le passé ne passe pas, disait Faulkner. Il n’est qu’une dimension du présent (« le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé »). A quoi sert la mémoire, sinon aussi à tenter d’améliorer le monde aujourd’hui et demain ? Merci de signer, de diffuser.
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Le Cordouan Juan Romero s’est éteint cette nuit dans la commune française d’Aÿ. Après sa mort, il ne reste plus aucun des 9300 Espagnols qui furent déportés dans les camps de concentration nazis.
Inutile de finasser : la culture est une industrie, et une industrie de propagande ; il n’y a aucune fissure (tout au plus quelques exceptions alibis) : les romans ou films encensés par les médias et primés sont choisis pour leurs thèmes politiquement corrects et leurs positions conformes à l’idéologie régnante.
Deuxième épisode de cette série consacrée à la guerre civile espagnole et aux Brigades internationales. La première partie était consacrée à l’avant guerre-civile, et notamment à la proclamation de la Seconde République espagnole, au retour de la droite au pouvoir et à la courte expérience du Front populaire. Cette seconde partie évoquera la guerre en elle-même ainsi que les forces en présence et les soutiens reçus par chaque camp, exception faîtes des Brigades internationales qui seront l’objet de la troisième partie.
A l’image du dossier qui traitait du (vrai) rôle joué par l’URSS durant la Seconde guerre mondiale, j’aborde aujourd’hui un autre événement central pour l’Europe qui s’est tenu en amont de ce conflit. La guerre civile espagnole a meurtri tout un pays, allant même jusqu’à diviser les familles, et a abouti à une dictature fascisante qui dura jusqu’en 1975, année de la mort de Franco. Le dossier sera divisé en trois parties. La première traitera de l’avant guerre-civile, en revenant notamment sur la création de la Seconde République espagnole et les mesures des gouvernements. La deuxième partie sera consacrée à la guerre civile en elle-même. Les différentes phases du mouvement ainsi que les soutiens dont a bénéficié chaque camp. Les Brigades internationales ne seront pas directement évoquées dans la seconde partie, puisqu’elles seront l’objet de la troisième et dernière partie.
Il y a quelques mois déjà, nous, amis de l’Espagne républicaine, descendants de Républicains espagnols ou simples citoyens français progressistes, avions lancé une pétition-appel, adressée aux autorités françaises pour qu’elles aident à l’exhumation et au rapatriement des restes d’une Française gisant dans une fosse commune de Cordoue.
(Cet article a été publié le 25 janvier et remis en ligne ce jour avec un complément- LGS)
Le corps de la journaliste française Renée Lafont, fusillee le 1er septembre 1936 par les franquistes, doit être exhumé et rapatrié en France, avec les hommages dus à son engagement antifasciste.
Adresse au président Emmanuel Macron suivie d’une pétition).