Le Tribunal Supérieur de Justice Électorale (TSJE) a ratifié le triomphe de Lugo avec plus de 40 pour cent des votes en sa faveur, tandis que son principal rival, Blanca Ovelar du parti pro-gouvernemental, a obtenu 30.72 pour cent des votes.
Le porte-drapeau de l'Alliance Patriotique pour le Changement (APC), l'ex évêque Fernando Lugo, a obtenu ce dimanche la victoire dans les élections présidentielles de la République du Paraguay.
Avec Lugo à la présidence, son chef de campagne, Federico Franco, a été élu comme vice-président .
Le Tribunal Supérieur de Justice Électorale (TSJE) a ratifié le triomphe de Lugo avec plus de 40 pour cent des votes en sa faveur, tandis que son principal rival, Blanca Ovelar du parti pro-gouvernemental, a obtenu 30.72 pour cent des votes.
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Le vice-président de l'organisme électoral, Juan Manuel Morales, a assuré « aujourd'hui nous livrons au peuple du Paraguay des élections avec zéro erreur ». En outre, il a dit qu'avec la forte participation, de 65 pour cent, il a été démontré que les citoyens ont reconnu le caractère institutionnel de la Cour Électorale.
« Cette institution est multipartite. Nous avons reçu la confiance de tous les électeurs. Nous avons une forte (…)Lire la suite »
Voici un portrait de Fernando Lugo surnommé l'"évêque des pauvres", élu dimanche 20 avril président du Paraguay.
"Progressiste"
Chevelure et barbe poivre et sel, le regard direct derrière des lunettes à monture métallique, le sourire serein, le candidat n'a été convaincu qu'en mars 2006 par l'opposition d'emmener l'APC, coalition d'une vingtaine de formations majoritairement de gauche, à l'élection présidentielle.
Parfois surnommé depuis "l'évêque rouge", Lugo dit préférer au qualificatif de "gauche" qu'on lui accole celui de "progressiste".
"Si vous demandez à cinq personnes dans une pièce une définition pour "gauche", vous en obtiendrez cinq différentes", a-t-il souligné, en riant, vendredi lors d'une conférence de presse à son quartier général.
Conscience politique
Accusé de vouloir instaurer au Paraguay un système de type chaviste, Lugo a saisi l'occasion pour se démarquer des présidents populistes du Venezuela Hugo Chavez et de Bolivie Evo Morales, en affirmant que (…)Lire la suite »