L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi était poursuivie pour avoir frappé un soldat étranger qui s’était introduit dans la cour de sa maison en Cisjordanie. Arrêtée quelques jours plus tard à 4 heures du matin, extirpée de son lit par l’armée israélienne, conduite menottée en Israël, elle est devenue un symbole de la résistance contre l’occupation. Elle a été condamnée à 8 mois de prison après avoir accepté de plaider coupable. Faute de quoi, elle risquait jusqu’à sept ans de prison.
De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
LGS
Ils ne reculent décidément devant rien : même un hommage à une morte leur sert à attiser les haines, la violence et à alimenter de fait l'antisémitisme. Ont-ils été trop loin cette fois en refusant à certains Français ce moment de compassion et d'unité nationale au nom de leur soutien à la politique israélienne ?
Le 7 mars prochain se tiendra le "dîner du CRIF" où se pressent politiciens, journalistes, pipoles et surtout soutiens indéfectibles à la politique criminelle d'Israël. Car si le CRIF, heureusement, n'est pas "Représentatif des Juifs de France", il est à coup sur le "Conseil Représentatif d'Israël en France". Cette confusion prend en otage la République laïque et alimente sciemment l'antisémitisme