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Thème : CRIF

la CGT n’a jamais condamné le mouvement BDS

Lettre de Thierry Lepaon (CGT) au président du CRIF

Thierry Lepaon

Suite à la rencontre entre le CRIF et la CGT du 28 janvier dernier et la référence qui en est faite sur leur site, voici le courrier que Thierry Lepaon a adressé ce jour à Roger Cukierman, Président du CRIF.

Monsieur le Président, Je suis très étonné de découvrir un compte-rendu à la fois partiel et erroné de la rencontre que nous avons eue avec vous-même et des représentants de votre association. Rappelons que cette rencontre faisait suite à une invitation de votre part afin d’évoquer les questions d’actualité et notamment la question de la montée de l’extrême droite et notre inquiétude commune face aux relents d’antisémitisme, d’islamophobie et plus globalement de racisme dans notre pays. Sur la méthode d’abord, lorsqu’une rencontre de ce type est prévue avec des dirigeants de la CGT et notamment le Secrétaire général, il est d’usage de nous faire part au préalable de l’intention de rendre compte publiquement de l’échange et d’en faire vérifier le contenu par les participants. Ce manque de rigueur de la part d’une organisation comme le CRIF est de nature à entacher une relation de confiance entre nos organisations. Cette démarche aurait permis de corriger une grave inexactitude (…) Lire la suite »

Le coup de Jarnac du président Hollande. La réalité de l’amitié socialiste

Chems Eddine CHITOUR

« Avava aya asnaker, ammi’akalnaghe » : « O mon père levons-nous pour laver l’affront. Non mon fils, ils savent ce que nous valons ». (Proverbe kabyle)
Ce proverbe du terroir traduit plus que mille discours l’état de faiblesse de notre pays. Voilà un pays à qui nous avons toujours donné la préférence par les liens de l’Histoire, de la proximité géographique et par le partage d’une langue qui vient de nous replacer à notre juste place, à savoir un marché avec des barbares susceptibles d’attenter à la personne d’un ministre de la République. Ceci est d’autant plus grave que l’Algérie est donnée en pâture pour amuser, voire amadouer le Crif qui caporalise la République.

Les faits Lors d'une réception avec la communauté des juifs français du Crif qui, au passage, ne représente pas tous les Français juifs mais qui a développé depuis une vingtaine d'années une capacité d'influence sur la vie française à tel point que rien de ce qui touche Israël ne peut se faire qu'avec l'aval ombrageux de cette communauté. Cette réception est donnée en l'honneur du 70e anniversaire de la création du Crif. Bref, le président, sans doute dans un de ses bons jours s'agissant de ses bons mots, a pris comme souffre-douleur l'Algérie et, ce faisant, a fait rire ses invités en présentant implicitement l'Algérie comme un coupe-gorge. Jugez-en plutôt. Dans la presse pour qui cette boutade est du pain bénit, François Hollande se réjouit à l'Élysée devant le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) « que son ministre de l'Intérieur est revenu sain et sauf d'Algérie ». Nous lisons dans une contribution de Hichem Hamza : « Férue de petites phrases (…) Lire la suite »

Le dîner du CRIF

Boniface MUSAVULI

Comme chaque année, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a organisé son dîner auquel ont été invité des personnalités politiques, dont le Président François Hollande. Et comme d’habitude, il a été question de l’antisémitisme et de la recrudescence des actes anti-juifs, notamment sur les réseaux sociaux. L’antisémitisme serait en progression spectaculaire en France. Selon le Président du CRIF Richard Prasquier, qui s’appuie sur le rapport du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), le nombre d’actes antisémites a augmenté de 58% en 2012 par rapport à 2011. Un discours alarmant qui en rappelle d’autres, chaque année, et auxquels les responsables politiques répondent en promettant une lutte encore plus vigoureuse contre l’antisémitisme.

Le dîner du CRIF prend ainsi les allures d'un hémicycle où les politiques sont sommés de s'expliquer sur la recrudescence des actes antisémites. En réponse, ils promettent toujours plus de moyen dans la lutte contre l'antisémitisme. Ce qui soulève au moins deux questions, l'une concernant le phénomène de l'antisémitisme en France, l'autre concernant la politisation d'un dîner, a priori conçu pour être un moment de convivialité. Sur le phénomène de l'antisémitisme En mars 2009, le sociologue Laurent Mucchielli, sur la base des données de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH), organisme public, a publié un document contredisant le discours récurrent du CRIF, qualifié, au passage, de « discours rituel ». Il fait le constat dans son analyse que l'antisémitisme sur une longue période avait diminué dans le pays. Il y a toutefois des pics d'actes antisémites attribuables aux fluctuations du conflit israélo-palestinien. Le pic de janvier 2009, par exemple, (…) Lire la suite »

Une chanson pour Gaza : le Crif pour la censure ?

Alain GRESH
La liberté d'expression a des limites, tout le monde vous le dira. Il est bien sûr légitime de publier des caricatures du Prophète de l'islam, de conspuer l'islam à longueur de colonnes, de considérer les musulmans comme des « ennemis de l'intérieur » qu'il nous faut dénoncer, en revanche, critiquer Israël devient de plus en plus risqué. Dans un article publié le 15 octobre sur le site du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) intitulé « Une chanson qui risque de promouvoir la haine d'Israël chez les jeunes », l'auteur prend à partie la chanson « Une vie de moins », du groupe Zebda, dont les paroles ont été écrites par Jean-Pierre Filiu. Il écrit : « Le premier symbole auquel s'attaque la chanson est la valeur supérieure de la vie dans le judaïsme avec le titre, "Une vie de moins" , qui suggère le peu de cas que les Israéliens feraient de la vie des Palestiniens (comme si une vie de plus ou de moins ne changeait pas véritablement la donne). Ce (…) Lire la suite »

Lettre ouverte au Président du CFCM ainsi qu’à l’ensemble de ses représentants à propos de leur participation au dîner du CRIF le 02 mars 2009

Nelly LEBOUCHER
Messieurs, Bien que convertie française à l'islam depuis presqu'un quart de siècle, je ne vous ferai pas l'honneur de vous présenter les salutations islamiques d'usage avant de commencer mon propos car tout simplement je ne vous sens pas faire partie des miens, c'est-à -dire de cette Oumma qui portent naturellement en elle des valeurs essentielles et inaliénables telles qu'une posture sans équivoque face aux criminels de guerre ; une dénonciation sans complaisance des crimes les plus odieux commis par des forces d'occupation des super-puissances et tout particulièrement ceux commis envers le peuple palestinien depuis plus de soixante ans, ainsi qu'une mise en oeuvre de toutes les actions possibles afin que justice soit rendue pour inculper tous ceux qui doivent l'être, les commanditaires comme les exécutants. Ces valeurs sont essentielles pour moi, car elles traduisent en actes ce qu'il y a dans les coeurs de ceux qui prétendent avoir une foi digne de ce nom ! Lorsque j'ai (…) Lire la suite »

Des forces de Gauche dont le PCF indésirables

Abd Raouf CHOUIKHA

Richard Prasquier président du Crif a dénoncé "une explosion de haine d’une virulence alarmante", observée lors des manifestations organisées pour protester contre l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Il accuse pour cela les partis de gauche sauf le PS d’être directement responsables de débordements antisémites et pratiques certains amalgames douteux.

Craignant une recrudescence des actes antisémites, Richard Prasquier président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a dénoncé "une explosion de haine d'une virulence alarmante", observée lors des manifestations organisées pour protester contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. En effet, en janvier, 352 incidents antisémites ont été enregistrés, dont 50 actes de violences contre des personnes ou des biens symboliques, selon des précisions du ministère de l'intérieur. Ces chiffres représentent à eux seuls 80 % du nombre d'actes antisémites relevés pour l'ensemble de l'année 2008. Pourtant ce ministère non avare en chiffres, ne précise pas si ces violences sont le fait d'actes isolés émanant de jeunes de « banlieues » ou d'actions mûrement organisées de la part d'associations de malfaiteurs ainsi que sur leurs véritables motivations. Les enquêtes ne semblent pas être très bavardes pour l'instant, il est pourtant impératif que l'opinion (…) Lire la suite »