Suite à la rencontre entre le CRIF et la CGT du 28 janvier dernier et la référence qui en est faite sur leur site, voici le courrier que Thierry Lepaon a adressé ce jour à Roger Cukierman, Président du CRIF.
« Avava aya asnaker, ammi’akalnaghe » : « O mon père levons-nous pour laver l’affront. Non mon fils, ils savent ce que nous valons ». (Proverbe kabyle)
Ce proverbe du terroir traduit plus que mille discours l’état de faiblesse de notre pays. Voilà un pays à qui nous avons toujours donné la préférence par les liens de l’Histoire, de la proximité géographique et par le partage d’une langue qui vient de nous replacer à notre juste place, à savoir un marché avec des barbares susceptibles d’attenter à la personne d’un ministre de la République. Ceci est d’autant plus grave que l’Algérie est donnée en pâture pour amuser, voire amadouer le Crif qui caporalise la République.
Comme chaque année, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a organisé son dîner auquel ont été invité des personnalités politiques, dont le Président François Hollande. Et comme d’habitude, il a été question de l’antisémitisme et de la recrudescence des actes anti-juifs, notamment sur les réseaux sociaux. L’antisémitisme serait en progression spectaculaire en France. Selon le Président du CRIF Richard Prasquier, qui s’appuie sur le rapport du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), le nombre d’actes antisémites a augmenté de 58% en 2012 par rapport à 2011. Un discours alarmant qui en rappelle d’autres, chaque année, et auxquels les responsables politiques répondent en promettant une lutte encore plus vigoureuse contre l’antisémitisme.
Richard Prasquier président du Crif a dénoncé "une explosion de haine d’une virulence alarmante", observée lors des manifestations organisées pour protester contre l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Il accuse pour cela les partis de gauche sauf le PS d’être directement responsables de débordements antisémites et pratiques certains amalgames douteux.