L’éditorial du Hors-série « Que reste-t-il du 11 septembre ? ».
Le texte qui suit est celui de mon éditorial prononcé le lundi 11 septembre à l’antenne de Radio Mon Païs (radiomonpais.fr) à Toulouse dans le cadre d’une émission culturelle hebdomadaire que j’anime et ou s’expriment cinq chroniqueurs : théâtre, cinéma, littérature, histoire et revue de presse (par Bernard Gensane).
Les sections déclassifiées du rapport dressent un tableau beaucoup plus accablant des liens saoudiens avec les attentats du 11 septembre que ce que les médias indiquent
La récente publication du rapport sur la torture par le Sénat américain a provoqué une vague d’indignation et confirmé une bonne fois pour toute que la torture était inefficace en plus d’être profondément immorale. Mais tous ceux qui dénoncent à juste titre ces pratiques semblent avoir opportunément oublié que le rapport final de la Commission du 11-Septembre s’appuie en partie sur des informations obtenues grâce à la torture. D’autre part, il apparaît qu’une des personnes pointées du doigt dans le rapport du Sénat, et dont nous révélons l’identité, avait contribué à cacher au FBI des informations cruciales qui auraient pu empêcher les attentats du 11-Septembre.
Deux membres du Congrès US demandent la publication de 28 pages classifiées du rapport officiel sur le 11 Septembre qui contiennent, selon eux, des révélations "choquantes" sur l’implication de "un ou plusieurs" service(s) de renseignement de pays étrangers dans l’attaque du 11/9.