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Les Saoudiens, le 11 septembre et les 28 pages (Middle East Eye)

Photo : le président américain George W. Bush, accompagné du procureur général américain John Ashcroft (à gauche), de l’ambassadeur saoudien, le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz al-Saoud (2e en partant de la gauche) et du secrétaire d’État américain Colin Powell, s’exprime avant une prière prononcée par l’imam Abdullah Muhammad Khouj lors d’un dîner de ramadan, le 19 novembre 2001, dans l’East Room de la Maison Blanche, à Washington, DC. (AFP)

Les sections déclassifiées du rapport dressent un tableau beaucoup plus accablant des liens saoudiens avec les attentats du 11 septembre que ce que les médias indiquent

C’était le jour idéal pour enterrer les mauvaises nouvelles. Vendredi 15 juillet, le gouvernement américain a finalement publié les 28 pages classifiées tant attendues du rapport conjoint du Congrès sur les attentats du 11 septembre 2001, qui souligne le rôle joué par l’Arabie saoudite. Le même jour, le Congrès s’est dispersé pour l’été et l’atrocité perpétrée à Nice dominait l’actualité. Vint ensuite un coup d’État en Turquie.

L’histoire s’est presque volatilisée. Aucune preuve irréfutable, ont rapporté les médias.

Toutefois, cette interprétation des pages est quelque peu trompeuse. Ces auteurs ont-ils réellement lu les documents ou seulement les déclarations du FBI et de la CIA ? Certes, les 28 pages ne montrent pas que des ministres saoudiens de haut rang ont directement demandé aux pirates de l’air de détourner des avions vers des bâtiments ou qu’ils leur ont fourni les moyens de le faire. Pourtant, les affirmations portant sur un manque de liens définitifs avec les Saoudiens ne peuvent tenir que si elles signifient que l’arme du crime n’a pas été retrouvée encore fumante entre les mains du prince-héritier ou du roi en personne.

Seuls ceux qui ne veulent pas voir les liens ne les trouveront pas dans ces pages, bien qu’il y ait des mises en garde.

Premièrement, le rapport comporte encore beaucoup de noms et de lignes noircis : nous ne pouvons donc pas voir en entier ce qu’ont vu les sénateurs qui ont lu le rapport non censuré. Dans le cas contraire, le tableau de l’implication saoudienne serait presque certainement encore plus accablant.

Deuxièmement, le document indique que ni le FBI, ni la CIA n’ont enquêté sur les Saoudiens aux États-Unis avant le 11 septembre dans la mesure où les Saoudiens sont des alliés des États-Unis. Les choses ont seulement changé après le 11 septembre, et même à ce moment-là, les craintes de bouleverser la relation spéciale avec les Saoudiens ont fait que plusieurs pistes importantes n’ont pas été suivies. Les supérieurs ne souhaitaient clairement pas faire avancer l’enquête. Le directeur du FBI, Robert Mueller, mettant en garde contre des « conclusions hâtives », a même reconnu devant la Commission conjointe le 9 octobre 2002 que les investigations des membres de l’Enquête conjointe avaient révélé des faits dont le FBI et lui-même n’étaient pas au courant.

Troisièmement, selon les 28 pages, les Saoudiens n’ont pas coopéré à l’enquête. Ils se sont montrés « inutiles et obstructionnistes », a déclaré un agent du FBI à New York. Les autres étaient du même avis.

Quatrièmement, les 28 pages traitent seulement une petite partie du complot du 11 septembre, la cellule de San Diego, et ne mentionnent que brièvement la connexion avec la Floride.

Pourtant, même avec ces limitations, la lecture attentive des pages nouvellement publiées, combinée à ce que l’on connaît au sujet des personnes qui y sont mentionnées, dresse un tableau accablant. Les liens entre les agents de renseignement saoudiens qui ont aidé les pirates du vol 77, Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi, et des hauts responsables du gouvernement saoudien sont clairs.

Les suspects

Larisa Alexandrovna Horton, rédactrice en chef en charge des reportages d’enquête pour The Raw Story, a produit un résumé utile du rapport : « Quatre des cinq [agents saoudiens nommés] occupent un poste gouvernemental saoudien et entretiennent des liens avec les pirates de l’air du 11 septembre. Quatre d’entre eux semblent également être des agents de renseignement saoudiens avec un poste gouvernemental saoudien comme couverture. Deux d’entre eux ont obtenu un financement direct de la part du prince Bandar et de [son épouse] la princesse Haïfa, ainsi que de la part du ministère saoudien de la Défense et de l’Aviation (dirigé par le père du prince Bandar, le prince Sultan). [...] L’un d’entre eux rendait compte directement à Bandar en sa qualité d’employé du consulat saoudien. Trois d’entre eux sont liés via des appels téléphoniques à l’ambassade d’Arabie saoudite et à d’autres ministères du gouvernement saoudien. Tous étaient protégés par le gouvernement saoudien. Ajoutez à cela plusieurs personnes anonymes qui sont liées à la fois à l’ambassade d’Arabie saoudite et aux pirates de l’air. Les connexions avec Bandar apparaissent en outre sur le répertoire téléphonique de plusieurs suspects terroristes. »

Outre les quinze pirates de l’air saoudiens qui ont été nommés par le FBI après les attentats de 2001, nous devons ajouter de nouveaux noms originaires du royaume à la liste des suspects du 11 septembre. Les pages déclassifiées montrent comment plusieurs Saoudiens reliés à l’ambassade saoudienne et à des responsables saoudiens de haut rang ont aidé les pirates de l’air. Parmi eux figurent les personnes suivantes :

* Omar al-Bayoumi, que des rapports du FBI datant de 1999 et cités dans les 28 pages ont décrit comme un agent de renseignement saoudien avec un long historique en matière de connexions avec les autorités saoudiennes. Il a effectué 100 appels vers des institutions saoudiennes jusqu’au début de l’année 2000 et disposait de plusieurs contacts à l’ambassade, au centre culturel saoudien et au consulat saoudien à Los Angeles. Il avait reçu 20 000 dollars de la part du ministère des Finances. Le rapport indique qu’il a « fourni une aide substantielle aux pirates de l’air Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi après leur arrivée à San Diego en février 2000. Al-Bayoumi a rencontré les pirates de l’air dans un lieu public peu de temps après avoir rencontré une personne du consulat saoudien. » Le rapport se poursuit en ces termes : « Lorsqu’al-Hazmi et al-Mihdhar sont partis à San Diego [...] ils ont séjourné dans l’appartement d’al-Bayoumi pendant plusieurs jours jusqu’à ce [qu’il] ait pu leur trouver un appartement. Al-Bayoumi a ensuite co-signé leur bail et a peut-être payé leur premier mois de loyer ainsi que leur dépôt de garantie. » Il a organisé une réception en leur honneur et a trouvé quelqu’un du Centre islamique de San Diego pour leur servir de traducteur et les aider à obtenir un permis de conduire ; il leur est également « venu en aide pour localiser des écoles de pilotage  ».

Les pirates de l’air ont ensuite été transférés dans la maison d’un ami d’al-Bayoumi, Abdussattar Shaikh, qui, sans qu’al-Bayoumi le sache, était un informateur du FBI. Le FBI a clos son enquête initiale sur al-Bayoumi en 1999. Après les attentats du 11 septembre 2001, al-Bayoumi a déménagé au Royaume-Uni, où il a été arrêté à la demande du FBI, mais l’enquête a ensuite été abandonnée. L’agence a fait l’objet de nombreuses critiques par la suite pour ne pas avoir suivi les preuves le reliant aux pirates de l’air.

Bayoumi a travaillé pour une société affiliée au ministère saoudien de la Défense, même s’il ne s’y est présenté qu’une fois. Le document précise ainsi que « selon les dossiers du FBI, [CENSURÉ] au sein de la société a indiqué qu’al-Bayoumi recevait un salaire mensuel même s’il ne s’était présenté qu’une seule fois. Le soutien a considérablement augmenté en avril 2000, deux mois après que les pirates de l’air sont arrivés à San Diego, puis légèrement diminué en décembre 2000, avant de stagner jusqu’au mois d’août 2001. La société aurait disposé de liens avec Oussama ben Laden et al-Qaïda. »

* Oussama Bassnan, proche associé d’al-Bayoumi, était un agent de renseignement saoudien, selon des informateurs du FBI opérant dans la communauté musulmane. Il habitait directement en face des pirates de l’air à San Diego et a affirmé à un informateur qu’il en avait fait plus pour les deux pirates de l’air qu’al-Bayoumi. Le FBI l’a décrit comme « un extrémiste et un partisan d’Oussama ben Laden ». Le document souligne que « selon une note de la CIA, Bassnan aurait reçu un financement et potentiellement un faux passeport de la part de représentants du gouvernement saoudien ». Le rapport indique que Bassnan était financé par « l’ambassadeur saoudien aux États-Unis [Bandar] et son épouse » à travers la société financière préférée des Saoudiens, la Riggs Bank. Une fouille de l’appartement de Bassnan a fait apparaître des indices selon lesquels il a encaissé 74 000 dollars de chèques et possédait un chèque de 15 000 dollars rempli en 1998 par Bandar en personne.

* Le représentant du ministère saoudien de l’Intérieur Saleh al-Hussayen a séjourné dans le même hôtel que le pirate de l’air al-Hazmi à Houston, quelques jours avant l’attentat. « Bien qu’al-Hussayen ait affirmé après le 11 septembre ne pas connaître les pirates de l’air, des agents du FBI ont estimé que ses propos étaient fallacieux », a indiqué le rapport. Il a pu quitter les États-Unis malgré la volonté du FBI de l’interroger.

* À la page 433 (le document de 28 pages est numéroté de la page 415 à la page 443), le rapport se réfère à un incident décrit comme un possible « galop d’essai » des attentats de 2001, lors duquel en 1999, Mohammed al-Qudhaeein et Hamdan al-Shalawi ont pris un vol entre Phoenix et Washington DC pour assister à une réception à l’ambassade saoudienne. « Après avoir embarqué [...] ils ont commencé à poser aux agents de bord des questions techniques sur le vol, ce que les agents de bord ont trouvé suspect. » À un moment, « al-Qudhaeein est allé à l’avant de l’avion et a tenté à deux reprises d’entrer dans le poste de pilotage. L’avion a procédé à un atterrissage d’urgence et le FBI a enquêté sur l’incident, mais a décidé de ne pas engager de poursuites. » Les hommes ont indiqué que leurs billets d’avion avaient été payés par l’ambassade saoudienne.

* La personnalité de loin la plus haut placée, impliquée à travers de multiples connexions avec les agents qui ont aidé les pirates de l’air, est le prince Bandar ben Sultan, qui était alors ambassadeur saoudien aux États-Unis, à Washington. Son père, le prince Sultan, était à l’époque ministre de la Défense. Parmi les numéros de téléphone trouvés dans le répertoire téléphonique de l’agent saoudien d’al-Qaïda Abou Zoubaydah figurait un numéro attribué à l’APSCOL Corporation à Aspen, qui gérait la résidence du prince Bandar au Colorado.

Le président américain George W. Bush (à gauche) rencontre l’ambassadeur saoudien aux États-Unis, le prince Bandar ben Sultan, dans le ranch de Bush, le 27 août 2002 à Crawford, au Texas (AFP)

Les 28 pages comprennent également de nouvelles informations reliant le prince Bandar à la résidence protégée d’Oussama ben Laden au Pakistan :

« Le gouvernement américain a également localisé un autre numéro de Virginie dans la résidence protégée d’Oussama ben Laden au Pakistan. Le numéro appartient à un individu nommé [CENSURÉ] qui a été interrogé par le FBI en juin 2002. Il n’a pas été en mesure d’expliquer pourquoi son numéro était apparu [dans] une résidence protégée au Pakistan, mais a déclaré qu’il fournissait régulièrement des services à un couple d’assistants personnels du prince Bandar. »

Encore une fois, aucune preuve irréfutable, mais un nouveau lien entre Bandar et le cerveau présumé des attentats du 11 septembre, ben Laden.

Bandar le survivant

Bandar est par la suite devenu chef du Conseil de sécurité nationale saoudien et du General Intelligence Directorate (GID) et était en charge du dossier syrien jusqu’à ce que son soutien présumé pour le groupe État islamique soit devenu un possible handicap, entraînant son retrait du poste.

Étant donné que Bandar a été mis à l’écart et qu’un changement de pouvoir en Arabie saoudite a amené une nouvelle génération sous le prince Salmane, d’aucuns pourraient suggérer que les 28 pages importent peu. Mais cela ne passera pas. Imaginez simplement que nous ayons remplacé le pays mentionné dans le rapport par la Russie, l’Iran ou un autre ennemi traditionnel des États-Unis. Quelle aurait été la réaction des médias occidentaux à la déclassification de ces pages ?

Un casus belli ?

Le Sénat américain a récemment voté à l’unanimité en faveur d’une loi permettant aux familles de poursuivre le gouvernement saoudien pour son implication dans les attentats du 11 septembre. Bien qu’aucune des personnalités politiques n’appelle à la guerre contre l’Arabie saoudite à la suite des révélations que contiennent les 28 pages, il est vrai que par rapport aux casus belli pour les invasions de l’Afghanistan et, à plus forte raison, de l’Irak, les preuves de liens directs entre le gouvernement saoudien et les attentats du 11 septembre sont beaucoup plus irréfutables. L’Amérique a envahi deux nations du Moyen-Orient pour bien moins que ça.

En fin de compte, une nouvelle guerre ne résoudra pas les problèmes déclenchés par la guerre contre le terrorisme lancée depuis le 11 septembre. Les principales victimes d’une telle guerre ne seraient pas les princes milliardaires accusés d’avoir aidé les terroristes du 11 septembre, mais, comme lors des guerres en Irak et en Afghanistan, les gens ordinaires et les soldats enrôlés qui sont incinérés par des bombes américaines coûteuses.

Au lieu de cela, les Américains doivent sérieusement se demander comment ils peuvent continuer d’être les alliés d’un gouvernement qui a probablement contribué à provoquer la pire attaque perpétrée sur le territoire continental du pays au cours de son histoire. Ils doivent aussi se demander comment un président américain qui s’est autoproclamé défenseur de la sécurité nationale a pu poser à plusieurs reprises des obstacles devant les organismes d’application de la loi qui enquêtaient sur les liens saoudiens avec le terrorisme, puis ignoré sa propre interdiction de vol pour faire sortir du pays des Saoudiens haut placés afin qu’ils puissent échapper à la justice.

Deux ans plus tard, il a embarqué l’Amérique dans la guerre contre l’Irak, en partie grâce à des liens factices établis entre Saddam Hussein et les attentats du 11 septembre, et détruit ce pays.

Kristen Breitweiser (à droite), qui a perdu son mari lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les États-Unis, sèche une larme lors d’une audience du Comité sénatorial américain (AFP)

Kristen Breitweiser, veuve d’une victime du 11 septembre et activiste, a écrit ce mois-ci : « Les 29 pages sont gardées secrètes et soustraites au public américain depuis quinze ans, non pas pour des questions de véritable sécurité nationale, mais pour des questions de commodité, d’embarras et de couverture. »

Elle souligne à quel point le président du rapport de la Commission du 11 septembre nommé par Bush, Philip Zelikow, était opposé à une enquête sur le rôle saoudien, allant jusqu’à renvoyer l’enquêteur qui examinait le rôle de l’Arabie saoudite lorsqu’il a été chargé de l’affaire.

Et la question du mobile pèse sur ces pages. Qu’est-ce qu’un membre du gouvernement saoudien pouvait gagner à attaquer les États-Unis, alliés de longue date et protecteurs des richesses des Saoud, à moins qu’eux aussi ne souscrivissent à la vision du monde de ben Laden ?

L’histoire du 11 septembre est très loin d’être terminée. Comme le signale Breitweiser, l’une des nombreuses veuves à se battre pour obtenir justice : « Les 29 pages ne comportent pas les informations contenues dans les plus de 80 000 documents qui sont actuellement examinés par un juge fédéral en Floride, 80 000 documents que ni la Commission du 11 septembre, ni l’Enquête conjointe, ni la Maison Blanche de Clinton, Bush ou Obama, ni le royaume d’Arabie saoudite ne souhaitent porter à notre connaissance. »

Joe Gill

Joe Gill a vécu et travaillé en tant que journaliste à Oman, à Londres, au Venezuela et aux Etats-Unis, pour des journaux tels que le Financial Times, Brand Republic, Morning Star et le Caracas Daily Journal. Il a poursuivi des études de maîtrise en politique de l’économie mondiale à la London School of Economics.

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

 http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/les-saoudiens-le-11-septembre-et-les-28-pages-1424040321
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COMMENTAIRES  

08/08/2016 11:49 par aldamir

Citations de LGS à ajouter :

Georges Bush père : Si les gens devaient découvrir ce que nous avons fait, nous serons pourchassés dans les rues et lynchés. Cité par Sarah McClendon (reporter à la Maison Blanche) dans sa lettre d’infos datée de Juin 1992

Amnesty International, 1996 :A travers le monde, chaque jour, une homme, une femme ou un enfant sera déplacé, torturé, assassiné ou « porté disparu , entre les mains de gouvernements ou de groupes politiques armés. Et la plupart du temps, les Etats-Unis en sont complices

Robert MacNamara : Les Etats-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations d’autrui, sont devenus un Etat Voyou .- Secrétaire à la défense US de 1961 à 1968, paru dans l’International Herald Tribune , 26 Juin 2000.

08/08/2016 19:42 par Louise de Bretagne

« Rien n’est le fait du hasard, tout est programmé ou simplement voulu »
(Hasard c’est le véhicule qu’emprunte (DIEU) pour passer sur ses terres incognito)

10/08/2016 07:29 par macno

Avez vous lu des romans de Agatha Christie ?
Si oui vous vous êtes certainement rendu compte que dans presque tous ses romans "policiers", la scène du crime est divisée en de multiples tableaux dont un seul correspond véritablement au meurtrier, vous me suivez ?
Pour ce qui concerne le 11 Septembre on veut nous faire accroire que le tableau de l’Arabie Saoudite est bien celui du "meurtrier".
Parenthèse : il y a de fortes chances pour que la CIA ait été manipulée ou a été actrice d’une manipulation afin de créer un tableau "Arabie Saoudite + terroristes islamistes" qui n’a en définitive jamais servi. D’où l’évacuation en toute urgence de la tribu Saoud juste après les attentats, alors que, soit dit en passant absolument aucun avion n’était autorisé à décoller du sol américain...(authentique). Chose qui prouve déjà que le clan Saoud, comme cul et chemise avec le clan Bush, n’avait rien à voir avec ces "attentats".
Tout l’art d’Hercule Poirot était d’éliminer tous les tableaux les uns après les autres pour ne garder que le bon, celui du criminel.
Pour le 11.9., il faut en faire de même, ce n’est pas plus compliqué que cela.
Le premier qui, oserai-je dire saute aux yeux, c’est le tableau "généraliste", celui des armes du crime, les 4 avions, les 2 tours qui s’effondrent à cause des avions + une (la WTC 7) assez grande pour tomber toute seule certainement par mimétisme, le Pentagone et son trou-à-missile, et Shanksville avec ses débris d’avion éparpillés sur 40 kms à la ronde...
Avant de déterminer qui aurait pu être dans ces avions, la première question factuelle qu’il faut se poser : est-ce que tout colle dans les faits ?
Réponse : RIEN, mais absolument rien ne colle...
D’où l’intérêt mondial pour ces 28 pages, c’est à dire pratiquement aucun, alors qu’on nous a fait languir depuis pas mal d’années : sortiront, sortiront pas ces "pages fantômes" ?
Accepter la "théorie" saoudienne, c’est au-to-ma-ti-que-ment accepter tous les points factuels (les terroristes, les cutters, l’effondrement des tours à causes des avions etc...). C’est une chose impossible à seulement envisager une nano-seconde de faire pour quiconque s’est un tant soit peu penché sur la question...et sans tomber !
Et c’est en plus une chose impossible à débattre maintenant sur le GS, surtout en continuité d’un article qui n’apporte aucun éclaircissement sur les "mystères" factuels de cet événement , on peut d’ores et déjà éviter d’employer le mot "attentat"....

10/08/2016 12:46 par Moundi

"Que faut-il penser quand un journaliste d’investigation respecté écrit un livre pour nous expliquer que la CIA a recruté en Bosnie les terroristes qui ont contribué aux attentats du 11 septembre ? Que faut-il penser quand un ancien ministre de la défense et de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, décide d’écrire la préface d’un tel ouvrage en déclarant qu’il « constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux » ? Que faut-il penser quand le FBI déclare qu’il n’existe aucune preuve à ce jour qui permette d’associer Ben Laden aux attentats du 11 septembre ? Que faut-il penser quand aucun média français ne traite de ces sujets ?

Le 1er avril 2006, Jürgen Elsässer sort la version française d’un ouvrage dont on n’a pas beaucoup entendu parler en France :Comment le Djihad est arrivé en Europe."

http://arretsurinfo.ch/quand-jean-pierre-chevenement-et-le-fbi-jouent-aux-conspirationnistes/

10/08/2016 21:46 par macno

@ Moundi
« Que faut-il penser quand un journaliste d’investigation respecté écrit un livre pour nous expliquer que la CIA a recruté en Bosnie les terroristes qui ont contribué aux attentats du 11 septembre »
Que ce ne sont que des bull-shit, des conneries pour être plus explicite...
Ce n’est pas QUI a créé cet "événement" qui est de la plus haute importance, mais que s’est il réellement passé autre que ce que l’on nous a forcé de voir...
Cet article d’arrêt sur info parle de « la piste des kamikazes du 11 septembre »,... mais de quels kamikazes s’agit-il ?
De ceux qui auraient percuté les tours jumelles ?
Mais LA question factuelle reste en éternel suspend : pourquoi ce sont-elles effondré ces tours ? Pourquoi ont-elles fondu, dirai-je plutôt, car elles ont plus qu’explosé, elles se sont désintégrées sur leur base...
Et des dizaines d’autres questions, plus d’une centaine même, on pourrait en faire un dictionnaire.
Plus on étudie ce sujet, et plus on ne peut que s’éloigner de la piste convenue à outrance des terroristes et des seuls avions qui ont fait s’effondrer ces tours.
Il à noter que seulement quelques minutes après ce drame, la "chose" des terroristes islamiques était déjà "emballée, pesée et à consommer sur place"...
Mais depuis ce moment là, les faits et rien que les faits, une chape de plomb interdit seulement de les évoquer.
Il y a le rapport du NIST, et "circulez il n’y a plus rien à voir" !
On peut sortir des tas d’articles et de romans sur telle ou telle piste bosniaque, pakistanaise ou saoudienne, mais on ne touche pas à l’équation terroristes+avions= attentats du 11.9.
Il ne faut surtout pas que l’expression "inside job" puisse être seulement évoquée, surtout pas...
Et pourtant...
Si on étudie consciencieusement les faits et rien que les faits, ce serait à un tribunal de rouvrir ce dossier et de le déterminer ; le Monde entier en aurait bien besoin...
« Que faut-il penser quand aucun média français ne traite de ces sujets ? »
Qu’ils ont une bonne place et qu’ils veulent la garder...

10/08/2016 22:45 par legrandsoir

Merci de recentrer les commentaires sur l’article.

11/08/2016 02:09 par macno

@ legrandsoir
Merci de recentrer les commentaires sur l’article.

Mais je suis à 100% dans le fond de cet article et je l’ai pas mal expliqué...
Si on analyse tous les aspects factuels de cette histoire, la "théorie" des pirates de l’air, enfin toute la "soupe" qui nous a été servie ne tient absolument pas la route.
Comment expliquer le Pentagone où faits et témoignages invalident tout crash d’avion et qu’on ne retrouve aucune vidéo de surveillance pour un site normalement des plus protégés au Monde...
Comment expliquer Shanksville où les morceaux d’un avion qui serait scratché sont éparpillés sur des dizaines de kms et qu’on ne retrouve pratiquement rien sur les lieux du scratch.
Comment expliquer la 3ème tour, la WTC 7, qui s’est effondrée à la vitesse de la chute libre alors qu’elle n’a subi qu’un simple incendie et n’a été qu’indirectement touchée...
Des "comment expliquer" il y en a plus de cent !
Cet article, comme les 28 pages, ne remet pas en question l’histoire de pirates de l’air mais en présente une version. Aucune version de "pirates de l’air", je le redis, ne peut résister à une analyse factuelle ET scientifique des événements du 11.9. C’est précisément pourquoi une telle omerta est imposée sur ce sujet.
À ma connaissance le milieu "pour la vérité sur la 11.9." reste assez dubitatif, c’est le moins qu’on puisse dire, sur ces 28 pages...
Les Tours jumelles ne se sont jamais effondrées à cause d’impacts d’avions, c’est pratiquement prouvé, mais à cause de quoi ? Ça...? Tous les éléments de cet "événement" mènent vers un inside job, ou du moins vers des "gens" avec de très gros moyens et de solides appuis locaux.
Comme je l’ai déjà dit ce serait à un tribunal de "faire le tri" dans cette affaire à condition bien évidemment qu’une enquête sérieuse et indépendante soit décidée, et on n’en prend guère le chemin...
Mais au Grand Soir qu’est ce que vous pensez de cette histoire ?

11/08/2016 07:54 par legrandsoir

Mais au Grand Soir qu’est ce que vous pensez de cette histoire ?

Voir les nombreux (près de 100) articles publiés sur le 11/9...

Ici, l’article parle de 28 pages initialement censurées du "rapport officiel" et ce qu’elles révèlent ou pas... Remplacez "Saoudien" par "Iranien" et imaginons ce qu’auraient été les réactions.

11/08/2016 09:28 par macno

« Remplacez "Saoudien" par "Iranien" et imaginons ce qu’auraient été les réactions. »
@ legrandsoir.
Mais je crois que vous n’avez pas compris la teneur de mon propos ou c’est moi qui m’exprime mal...
Une étude approfondie de tous les faits, et rien que des faits relatifs à ces "attentats" (les aspects factuels) amène inévitablement à la conclusion de l’impossibilité qu’une ou plusieurs équipes de terroristes aient pu être à l’origine de tant de destructions, et dans le style on pourrait même parler "d’exploits" pour avoir détruit 3 tours avec 2 avions..., et chacune des tours étudiées à l’origine pour résister à l’impact de 2 avions de ligne...
Alors c’est le principe même de ces """"attentats"""" qui est rejeté par tous ceux qui réclament la réouverture du dossier/11.9.
Vite fait quelques exemples : il n’y a jamais eu d’avion de ligne dans le Pentagone, et à Shanksville voir les effets de ce prétendu crash d’avion de ligne...[je ne mets aucun lien en référence à chacun de faire son "enquête"].
Toutes les associations américaines pour la vérité sur le 11.9. se basent sur les FAITS et rien que les faits, et en tout premiers sur leurs aspects techniques et scientifiques (pilotsfor911truth, Architects & Engineers for 9/11 Truth, etc...). Reopen911 n’a pas d’autre ligne de conduite...
David Ray Griffin qu’il est impossible de qualifier de "fantaisiste" ou de toute autre joyeuseté de ce genre telle que celle de "complotiste" a relevé 115 mensonges sur le 11 septembre :
http://www.voltairenet.org/article143694.html
Ces 28 pages sortent en un moment où les relations (géo)politiques entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis l’exigent, c’est tout, et ces "relations" n’ont rien à voir fondamentalement je tiens à préciser, avec le 11.9...

11/08/2016 23:15 par legrandsoir

Oui, oui, le 11/9, on connaît. Près d’une centaine d’articles publiés ici sur le sujet, souvent en collaboration avec Reopen911. Cela dit : Ces 28 pages n’ont pas été publiées volontairement. Elles étaient censurées et probablement pour ne bonne raison, non ? Et ce qu’elles disent officiellement est d’une importance capitale, malgré le silence autour et le peu de réactions qu’elles suscitent. Ces dernières (absences) étant, comme souvent, plus révélatrices que l’information elle-même. Les pirates (officiels) ont été officiellement aidés et financés par des officiels saoudiens ? Sans plus de réactions ?

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