Ces dernières semaines, le débat public et politique sur le conflit en Ukraine semble s'être concentré presque exclusivement sur une seule question : la demande ukrainienne de recevoir l'autorisation des pays de l'OTAN de frapper en profondeur le territoire russe avec les missiles déjà fournis par les alliés et, mieux encore, avec d'autres modèles d'une portée encore plus grande.
Au sein de la vaste étendue bureaucratique du Pentagone, il existe un groupe chargé de surveiller l’état général du complexe militaro-industriel et sa capacité continue à répondre aux exigences de la stratégie de défense nationale. Le Bureau de l’acquisition et de la maintenance et le Bureau de la politique industrielle dépensent quelque 100 000 $ par année pour produire un rapport annuel au Congrès. Il est accessible au grand public. Il est même accessible au grand public en Russie, et les experts russes se sont vraiment bien amusés à l’examiner en détails.
Les premiers sont déjà coupés, les autres marqués à la peinture : ce sont 937 arbres qu’on abat dans l’aire naturelle “protégée” du Parc Régional de San Rossore entre Pise et Livourne.
Moscou vient de vendre des Systèmes de défense aériens S-400 à la Turquie et à l’Arabie saoudite. Dans le premier cas un paiement préalable aurait apparemment été réalisé alors que dans le second cas l’intention en aurait été rendue publique.
Intervention sans mandat, bombardements de civils, utilisation d’armes illégales au phosphore et à l’uranium appauvri, de nouveaux crimes de guerre viennent s’ajouter à une liste déjà très longue. La guerre menée par les États-Unis et leurs alliés est, comme en Irak en 1991, une « sale guerre » qui ne dit pas son nom.
Pendant des années, AFRICOM a vendu la fiction que Djibouti est le site de sa seule « base » en Afrique. Alors que les États-Unis maintiennent un vaste réseau d’installations militaires dans le monde entier, avec des complexes militaires énormes et difficiles à ne pas voir en Europe et en Asie, les bases d’Afrique ont été mieux dissimulées.