7 décembre 2012
Hollande amnésique, Montebourg humilié, Ayraud berné, patron arrogant...
Salarié Arcelor MITTAL
Le 24 février 2012, en pleine campagne présidentielle, le candidat François Hollande effectuait une visite surprise à Florange et déclarait être "prêt à déposer une proposition de loi" obligeant à céder des unités de production à des repreneurs.
"Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production et ne veut pas non plus la céder", il faut qu'elle en ait "l'obligation pour que les repreneurs viennent et puissent donner de l'activité supplémentaire", a-t-il déclaré.
Aujourd'hui, les salariés et leurs familles attendent la nationalisation du site de Florange afin de pouvoir maintenir leurs emplois.
Ils ont besoin de votre aide ! Signez cette pétition en cliquant sur ce lien, et diffusez-la le plus largement possible :
http://sauvonsflorange.wesign.it/fr
"Je viens devant vous prendre des engagements (...) Je ne veux pas me retrouver dans la situation d'être élu un jour sur une promesse et ensuite de ne pas revenir parce qu'elle n'aurait pas été tenue" a déclaré François Hollande.
Or, neuf mois plus tard, la promesse n'est pas encore honorée. De plus, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, alors conseiller spécial de François Hollande, s'est engagé mardi 24 avril 2012 à faire voter par "la future (…) Lire la suite »
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15 avril 2008
Aurélien BERNIER
Ce 8 avril 2008, deux brèves publiées par le quotidien économique « La Tribune » à une minute d’intervalle résument mieux que bien des discours théoriques les choix auxquels la mondialisation contraint les gouvernements.
En France, le géant de la métallurgie Arcelor-Mittal annonce la destruction nette de 451 postes sur son site de Gandrange en Moselle. Magnanime, il propose d'investir 30 millions d'euros pour « restructurer » l'usine, c'est à dire la ramener de 1108 salariés à 657, en assurant une sorte de service minimum. Dans le même temps, le groupe dispose d'un plan d'investissement en Inde d'un montant de 20 milliards sur les prochaines années. Pour les usines encore implantées en Europe, comme celle de Gandrange, la fin de l'histoire est donc à priori écrite.
Confronté à cette destruction du tissus industriel, le gouvernement français tente à grand peine de boucher les trous et de donner le change dans les médias. Un projet de coopération entre l'Etat et Arcelor-Mittal sur un programme de recherche et d'innovation est à l'ordre du jour, pour un montant de 20 millions d'euros. Peu de temps auparavant, M. Nicolas Sarkozy avait déclaré être « prêt à prendre en charge tout ou partie des (…) Lire la suite »