Chaque année, des dizaines de milliers de macaques capturés dans le sud-est asiatique sont expédiés vers des laboratoires occidentaux. Parmi les grandes compagnies aériennes, seule Air France continue de les transporter ...
Ah, Air France… fierté nationale, fleuron de l’aviation tricolore, rayonnement du savoir faire et du savoir-accueillir français… Mais que cache cette devanture si soignée ? Comment vivent et sont traités les salariés de la compagnie aérienne préférée des français ? Au fait, pourquoi font-ils grève régulièrement ?
En prison ! Le verdict rendu en première instance par le tribunal correctionnel d’Amiens contre plusieurs syndicalistes CGT de Goodyear, qui inclut de la réclusion ferme, a provoqué une véritable stupéfaction.
Tomber, tomber la chemise… Le refrain de la fin des années 1990 connaît un soudain regain de succès syndical. Entonné sur le pavé parisien le 8 octobre avec une gouaille populaire et ironique bien française, il constitue évidemment un clin d’œil aux événements qui ont accompagné le Comité central d’entreprise d’Air France trois jours plus tôt. Les images des deux dirigeants de cette compagnie contraints de fuir, liquette en lambeaux, ont fait en un instant le tour de France, et du monde.
Gilets par balles, armes à la ceinture, arrestations à 6h du matin : non ce ne sont pas des terroristes qui sont interpellés mais bien des salariés d’Air France.
Alors que l’intersyndicale de Air France appelle à manifester ce jeudi 22 octobre devant l’Assemblée nationale, que la direction et le gouvernement font mine de plaider en faveur du « dialogue », tout en continuant à « actualiser » par voie de presse les licenciements, la traque se poursuit : après les cinq salariés arrêtés la semaine dernière comme de dangereux terroristes puis mis à pied tout comme deux pilotes, onze autres sont convoqués à la police des frontières depuis mardi . Allons-nous les laisser criminaliser cette colère sociale qui vient ?
Je ne condamne pas. Je comprends et partage la colère des travailleurs d’Air France, traités de « voyous » par un politicien aux dents si longues qu’elles cirent les parquets patronaux.
Au moment où l’on parle d’un nouveau plan social à Air France, il est intéressant de revenir sur les raisons de la crise. Au premier rang desquels la libéralisation du transport aérien résultat direct – comme toujours – des directives européennes.