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Un 21 janvier, la France s’est grandie en… raccourcissant Louis Croix V Bâton (1).

Le 17 avril 1791, Louis Capet, connu aussi sous le nom de Louis Croix V bâton, fait annoncer que lui et sa famille iront comme de coutume à Saint-Cloud, pour y passer la belle saison. On soupçonne un projet d’évasion des Tuileries où il est assigné à résidence, comme un vulgaire Carlos Ghosn au Japon. Une foule de manifestants se réunit place du Carrousel afin de bloquer son équipage. L’atmosphère est tendue, le couple royal est insulté.

Une division de la garde nationale s’est jointe aux émeutiers. Des domestiques, des nobliaux de la Cour sont malmenés. Le cardinal de Montmorency est mis en joue.
Louis Capet doit faire demi-tour.

Le 21 juin 1791, Louis Capet, sa femme Marie-Antoinette et leur famille tentent de fuir. C’est la fameuse fuite de Varennes.
Le projet de Louis Capet est d’organiser hors de Paris une contre-révolution en réunissant des troupes pour attaquer le peuple. Déguisés, ils quittent le palais, ils montent dans une voiture appelée « Citadine », petite, mais plus grande qu’une malle sur roulettes made in Japan, avant de s’installer plus tard dans un véhicule plus spacieux et plus luxueux, spécialement fabriqué en grand secret pour leur fuite. On sait que Louis Capet a été reconnu à Varennes (Lorraine) comme un vulgaire Macron au théâtre des Bouffes du Nord. Tout cet équipage est reconduit à Paris.

Lorsque la voiture royale arrive aux Tuileries, la fureur de la foule éclate. Il s’en faut de peu que Marie-Antoinette ne soit lynchée. Elle ne comprend pas pourquoi, persuadée, comme une vulgaire Brigitte Trogneux, que quand son mari parle, le peuple est content (2).

Le 21 janvier 1793, à dix heures vingt-deux minutes du matin ; Louis Capet, âgé de trente-neuf ans, natif de Versailles, paroisse Notre-Dame, domicilié à Paris, tour du Temple ; marié à Marie-Antoinette d’Autriche, a été exécuté sur la Place de la Révolution en vertu des décrets de la Convention nationale des quinze, seize et dix-neuf dudit mois de janvier.

Des messes catholiques sont organisées chaque année le 21 janvier en commémoration de sa mort. Chaque année aussi ont lieu le 21 janvier, des banquets républicains commémorant son exécution où se dégustent traditionnellement de… la tête de veau. Personnellement, le 21 janvier, pareil à Pierre Desproges apprenant la mort de Tino Rossi, je me contente de reprendre deux fois des moules.

Vous croyez peut-être que je fais ici des analogies outrancières et des lourdes allusions à la France d’aujourd’hui en vous racontant tout ça.
Vous croyez peut-être que je prends au premier degré ce cri lancé samedi dans la rue : « Louis XVI, Louis XVI, on l’a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer ! ».

Mais pas du tout, je pense simplement que ces événements préparaient pour la France un cadeau nommé Maximilien Robespierre.
Robespierre, s’il vivait aujourd’hui, serait décrit comme un tribun coléreux, immodeste, violent, à l’égo surdimensionné. Pour répéter tranquillement que Robespierre fut tout cela, plus la Terreur, il faut ne jamais avoir entendu Malcom X qui disait : « Si vous ne vous méfiez pas des médias, ils vous feront aimer l’oppresseur et détester l’opprimé ».

Ainsi, on ne saura pas, on n’enseignera pas que Robespierre a participé à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (c’est lui qui en a lancé l’idée), qu’il a formulé la devise « liberté, égalité, fraternité », qu’il a voté pour la citoyenneté des juifs et des comédiens, pour l’abolition de l’esclavage, pour le vote des femmes, pour le vote des gens de couleur, pour l’abolition de la peine de mort, pour la reconnaissance des enfants adultérins.
Pas mal, pour un prétendu forcené de la terreur !

Je termine en vous invitant à écouter cette chanson incorrecte interprétée a capella par l’inoubliable Marc Ogeret et dont le titre est : « Ô toi, céleste guillotine ».

Maxime VIVAS

Notes.
(1). Ce texte est celui de mon éditorial du 20 janvier 2020 à 17 heures au micro de Radio Mon Païs (radiomonpais.fr). Sa durée (4 mn d’antenne) le rend parcellaire et donc ouvert aux critiques.
(2) Le 16 janvier sur TF1, Brigitte Macron a affirmé « qu’à chaque fois qu’Emmanuel Macron sortait d’un grand débat, les Français étaient contents ». Le pire est qu’elle le croit, sans doute.

COMMENTAIRES  

21/01/2020 08:53 par Lyonnais

Henri Guillemin avait parfaitement compris et expliqué la pensée bourgeoise de 1789 à 2020 dans son texte "Silence aux pauvres" qu’il publia en 1989 en pleine période du "furetisme" triomphant et que Etienne Chouard, quelles que soient les ambiguïtés de ce dernier, a eu le mérite de publier sur internet :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Henri_Guillemin_Silence_aux_pauvres_1989_n&b.pdf

21/01/2020 08:53 par robess73

on ne pourrait dire mieux !merci maxime pour ce salutaire rappel.quand une classe de parasite est balayée par le peuple ,elle finit par faire appel a l étranger.1789.1917 en russie.1936 en espagne.2019 au venezuela etc etc .

21/01/2020 09:39 par Lyonnais

Un lien complet pour accéder à "Silence aux pauvres" de Henri Guillemin :

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/07/15/237-henri-guillemin-silence-aux-pauvres-1989

PS : pour le modérateur, si j’inscris le lien du texte en PDF, lorsque je valide, il est modifié. Après plusieurs essais j’ai donc du chercher un autre lien qui, je l’espère, fonctionnera..

21/01/2020 13:15 par Dr Pangloss

Il n’empêche que la guillotine est tombée sur un roi que personnellement je trouve plutôt sympa, alors que l’exil ou la mise en résidence surveillée aurait suffi.
Et dire que la réputation de Maximilien a été salie ne doit pas faire oublier qu’il en a été de même pour Marie-Antoinette.

Je ne vais pas faire mon Stéphane Bern mais force est de constater que les privilèges de l’Ancien Régime sont de la roupie de sansonnet par rapport à ceux octroyés par le CAC40.
Alors, tout ça pour ça ?
Pas de quoi remercier les francs-maçons du XVIII° siècle qui ont retourné l’opinion du peuple envers son roi.

21/01/2020 13:54 par J.J.

"Chaque année aussi ont lieu le 21 janvier, des banquets républicains commémorant son exécution où se dégustent traditionnellement de… la tête de veau."... en particulier en Vendée, ce qui, de la part des convives, fait preuve d’un certain courage, car très mal vu par certaines couches de la population locale.
Ça fait du bien de lire un texte comme ça, d’une, si j’ose dire, tranchante actualité.

21/01/2020 14:13 par legrandsoir

@ Dr Pangloss

Il n’empêche que la guillotine est tombée sur un roi que personnellement je trouve plutôt sympa, alors que l’exil ou la mise en résidence surveillée aurait suffi

En ces temps de bruit et de fureur, l’exil ou la mise en résidence surveillée aurait signifié pour les contre-révolutionnaire que le roi pouvait revenir. Il fallait anéantir cet espoir pour neutraliser les royalistes.

21/01/2020 14:42 par Toff de Aix

N’oubliez pas l’affaire de l’armoire de fer, qui valut sans doute sa tête à not’bon mait’Louis...

Que certains le trouvent "plutôt sympa" c’est leur droit, mais à l’époque les gens furent abasourdis (pour commencer.. Après ils furent très en colère) d’apprendre que le bon Roy jouait double jeu, et préparait une contre révolution avec l’aide de traîtres, notamment en correspondant secrètement avec mirabeau (qui fut retiré du panthéon pour ça), ses banquiers, et même un évêque... Apparemment le but était de saper les efforts de la Convention de l’intérieur même, et ce en formant un vaste réseau de corruption, de manière à y faire élire le maximum de députés favorables aux intérêts de quelques personnes... Dont le "bon et gentil" Louis capet..

L’affaire de cette armoire, et donc de cette trahison de la révolution révélée, le peuple était de plus en plus colère envers le malheureux Louis.. Et celui-ci, sentant bien que cette fois ci, il avait légèrement abusé... Décida de se tailler rejoindre des troupes amies vers la frontière... En passant par Varennes. Un pétochard, qui, une fois ses menées factieuses découvertes, ne pense qu’à une seule chose : s’enfuir. Ça ne vous rappelle rien ?

Extrait historique : "le roi devait se réfugier dans une place forte au milieu des régiments fidèles, dissoudre l’Assemblée, et reprendre Paris aux révolutionnaires. Ils citent l’historien Alphonse Aulard : « Dès le mois d’octobre le projet était arrêté de partir secrètement pour Montmédy. L’empereur ferait sur nos frontières une démonstration militaire qui effraierait les patriotes. Louis XVI marcherait sur Paris avec l’armée de Bouillé ».

Donc les "méchants révolutionnaires qui ne pensaient qu’à guillotiner", comment dire.. Ils se sont défendus, c’étaient ou eux, ou lui. Comme d’habitude, en fait.. ’

21/01/2020 14:54 par Assimbonanga

... les privilèges de l’Ancien Régime sont de la roupie de sansonnet par rapport à ceux octroyés par le CAC40 ? Pas d’accord ! C’est le même principe.
Sauf que le CAC40 n’a plus de limites puisque pas de frontières. Il est partout chez lui, escorté de ses staffs d’avocats d’affaires, et de ses sociétés de sécurités privées, gardes du corps, tel les seigneurs d’autrefois avec leurs gardes, soldats, juges, clercs et bourreaux.
... un roi que personnellement je trouve plutôt sympa ? Tous les êtres humains sont sympa à titre individuel. C’est leurs actes qu’il faut soupeser.

21/01/2020 17:16 par Fald

Désolé de contredire, mais j’ai toujours été d’accord avec ce que j’ai entendu il y a longtemps, dans les années 60, une interview de Nasser.
Il disait que l’avantage de sa révolution sur la française et la russe, c’était de n’avoir pas été obligé de tuer le roi.
En effet, Farouk s’est déconsidéré par son mode de vie en exil, et n’a pas été regretté en Egypte.
Je pense qu’un Louis XVI prenant la tête des troupes émigrées n’aurait pas empêché les victoires militaires de la révolution, et il serait resté dans les mémoires comme un roi combattant son propre pays.
Il est fort probable que même les Vendéens auraient trouvé cela indigne.
Et de nos jours, les cathos qui le prennent pour un martyr, lui et surtout sa pôôôôôôvre Marie-Antoinette, seraient inexistants.
Evidemment, on ne réécrit pas l’histoire, elle est ce qu’elle est.
Mais je pense encore et toujours que Nasser avait raison.

21/01/2020 18:16 par Roselyne Arthaud

Merci pour le lien Lyonnais, et merci à E Chouard, ça promet d’être passionnant ! le 1er chapitre n’incite pas à pleurer sur Capet : dommage collatéral au pire.
En 2020 Robespierre ne serait pas guillotiné mais détruit de manière plus sournoise et tout aussi définitive

21/01/2020 18:44 par Assimbonanga

Et le nôtre trahit avec Wirlpool, avec Blackrock... Et à l’intérieur avec Sanofi, contre ADP.... Les privilégiés de notre époque : qui ne paient pas l’impôt ou se le font rembourser (défiscalisation, cice, non-impôt sur la fortune, exonérations de cotisations, etc).
Vu la gravité de ses méfaits, il a raison d’avoir peur. Vu les "actions coup de poing" des manifestants, il ne devrait pas. Les manifestants sont vraiment gentils, pour selon.

21/01/2020 19:28 par irae

Merci Maxime pour cet article. Marre du tribunal de la bienséance médiatique à géométrie variable qui ne voit de violence que du coté des gueux mais jamais chez les gentils crs ou membres du gouverment.
Enterrant honteusement l’histoire de France ils voudraient nous faire croire que la révolution de 1789 s’est faite à coups de polochons et qu’entre 2 présidentielles c’est ferme ta gueule et à la niche. Ben non on a encore de droit de dire non.

21/01/2020 20:51 par Palamède Singouin

Et, pendant qu’on gémit et qu’on frémit dans l’ombre,
Pendant que les greniers grelottent sous les toits,
Que les fleuves, passants pleins de lugubres voix,
Heurtent aux grands quais blancs les glaçons qu’ils charrient,
Tous ces hommes contents de vivre, boivent, rient,
Chantent ; et, par moments, on voit, au-dessus d’eux,
Deux poteaux soutenant un triangle hideux,
Qui sortent lentement du noir pavé des villes... —

O forêts ! bois profonds ! solitudes ! asiles !

VIctor Hugo. "Melancholia"

22/01/2020 08:41 par AF30

C’est fatiguant car il faut sans cesse répéter des évidences comme celle du contexte historique dans un monde si différent du notre.
J’aime par ailleurs ces âmes sensibles dont la sensibilité est à géométrie variable. Ainsi quelques années avant, une trentaine d’années, le supplice de Damiens pour tentative d’assassinat de Louis XV est une atrocité dont la description est insoutenable.
Concernant les révolutionnaires de 1789, on peut citer la description de Rimbaud dans " le forgeron " et en particulier ces vers :
" Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs,
Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne,
Les piques à la main ; nous n’eûmes pas de haine,
– Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux ! "
Un souhait bien évidemment impossible à satisfaire en raison d’une classe sociale déterminée à défendre, par tous les moyens, leurs intérêts. Ils prennent l’Histoire au moment qui leur convient, écartant toutes les violences précédentes, les mépris ou encore l’accumulation des indifférences.

22/01/2020 11:01 par Dr Pangloss

Avoir guillotiné le roi n’a pas empêché plus tard la Restauration et je maintiens qu’il aurait été préférable de l’avoir placé en résidence surveillée.
Il faut savoir si on est pour ou contre la peine de mort, car c’est bien de cela qu’il s’agit : ce n’est pas comme si le roi avait été tué au combat, lors d’une émeute ou bien d’un attentat.
D’ailleurs les bolcheviques n’ont assassiné la famille impériale qu’à l’approche des Russes Blancs et nous aurions eu tout le loisir d’en faire de même en cas de victoires militaires des monarchies européennes.

Je maintiens également que le bilan de la démocratie et de la République n’est pas meilleur que celui de la monarchie : il n’est qu’à se plonger dans l’histoire de la colonisation et des multiples répressions envers les mouvements ouvriers, où la troupe a tiré sans hésiter dans la foule, tout comme Nicolas II.

Mon but n’est pas de défendre la monarchie, j’essaie juste d’être objectif car il serait stupide de croire que tout est noir du côté de la monarchie et tout blanc du côté de la République.
Ne jamais oublier que l’Histoire est écrite par les vainqueurs.

22/01/2020 13:34 par AF30

À Dr Pangloss
L’argument est spécieux car on en viendrait à affirmer que finalement la République c’est pas bien différent de la royauté et peut être même que finalement la royauté serait mieux.
Lorsqu’on évoque le République ou la royauté on parle de système. Du formel. Ainsi accuser la République des atrocités commises en son nom c’est se tromper de sujet.
Doit-on accuser la République du projet actuel des retraites ?
Faut-il rappeler que la différence radicale est le principe de l’égalité des hommes contrairement à la situation antérieure ? Bien évidemment nous en sommes loin mais est-ce la faute au principe ou de ceux qui le détournent, s’y opposent ou plus banalement qui sont indifférents à son application ?
On pourrait même affirmer que ce principe est une ligne d’horizon perpétuelle.
Maintenant il faut choisir son camp - d’ailleurs peut-il en être autrement ? - car il est confortable d’en prendre un petit bout, la part la plus consensuelle et laisser à ceux qui ont dû choisir, à l’ époque, dans l’urgence des adversités des solutions de survie.
Bien évidemment aujourd’hui tout cela serait différent mais c’est une hypothèse ridicule

22/01/2020 23:28 par Toff de Aix

Pour revenir sur la question, à ceux qui ont le défendent, qui le voient comme une victime je le répète : Louis fut comme Petain, il a trahi la France en jouant double jeu. C’est bien ce qui lui a coûté la vie... On peut le regretter(après tout le collabo Petain ne fut pas exécuté comme Laval, mais juste exilé et condamné à l’indignité nationale comme ils disent..), mais de grâce n’en faites pas une victime. C’était bien un ennemi de classe, qui n’aurait pas hésité à aller jusqu’a anéantir les révolutionnaires jusqu’au dernier. Il a joué, il a perdu...

23/01/2020 11:03 par Claude

@) Toff de Aix
Je suis tout a fait d’accord !
Macron ne prend pas de gants pour mutiler les personnes, arrogant imbu de sa personne sans empathie
Que peut-on souhaiter a ce despote et son entourage ? surtout pas de bisounours de clémence ou autres gentillesses a leurs égard.
Ils baignent dans la jouissance du malheur des pauvres.

23/01/2020 19:45 par Renard

Quand on est contre la peine de mort on est tout le temps contre. Sinon, on est pour la peine de mort.

23/01/2020 21:47 par Toff de Aix

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Et que je ne dirai jamais.oui, je suis contre la peine de mort DANS CET ESPACE TEMPS QUI EST LE MIEN AUJOURD’HUI.

Mais je n’irai pas défendre une raclure qui aurait exterminé toute ma famille et mes camarades, comme ils le firent en 1840 ou 1871.
Vous voulez défendre le bon Roy Louis ? Libre à vous... Moi, je connais ma classe, et j’ai arrêté d’être bisounours le jour où j’ai appris, PAR ACCIDENT (et pas grâce à l’éducation nationale de la république), l’histoire de la semaine sanglante..

Et si demain une nouvelle révolution advenait, vous croyez que ceux d’en face vous laisseraient le choix ?

Si vous pensez cela, vous êtes déjà comme Allende et tous les autres : vous êtes mort.

24/01/2020 18:06 par Dr Pangloss

@Toff de Aix
Quel rapport entre Louis XVI et la semaine sanglante qui a eu lieu en 1871 ?
Et même la royauté ?
Bon, d’accord, en 1840, Louis-Philippe était bien roi mais en 1871, sauf erreur, nous étions sous la III° République.
N’étant pas très féru d’Histoire, une subtilité m’a peut-être échappé, aussi j’attends vos éclaircissements avec impatience.

25/01/2020 00:51 par Aodren

Merci pour votre texte Maxime. Petite erreur dans la citation de Malcolm X toutefois ("-vous" à remplacer par "pas" il me semble)

26/01/2020 23:17 par legrandsoir

@Aodren

Merci, c’était un mauvais copié-collé.J’ai corrigé.

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