Surprise : ils viennent de déplacer les "lignes rouges"...

Ceux qui me connaissent savent (j’espère) que je ne suis pas très partisan de l’argument pour défendre Assange qui consiste à dire qu’après Assange, ils s’en prendront aux autres. Mon argument était (est ?) que "les autres" ne se sentent pas concernés par le cas Assange car, contrairement à Wikileaks et Julian Assage, ils savent parfaitement qu’ils ne franchiraient jamais les lignes rouges...

Mais voilà que oh surprise. Au vu des arrestations, tirs de flash ball, violences en tous genres exercés ces derniers jours sur les journalistes américains, notamment ceux des "grand médias" institutionnels, on constate qu’ils n’ont pas franchi les lignes rouges mais que ce sont les lignes rouges qui les ont franchis. Désormais, plus de reportages en direct sur les "bavures" policières, plus de forces de l’ordre filmées en pleines exactions. Tout ce que ces "journalistes" aimaient tant - la mise en images de leur propre "courage" et "dévouement" - vient d’être marqué d’une cible.

Vous ne vouliez pas franchir les lignes rouges de l’information sous contrôle ? On dirait bien que, sans lever le petit doigt, les lignes rouges se sont chargées elles-mêmes de vous les faire franchir. Je vous vois déjà dans votre future vie professionnelle, derrière un bureau et peut-être dans un "open space" en train de retranscrire les déclarations officielles, poussant des soupirs au souvenir de ces escapades en plein air chargées d’adrénaline où vous tentiez de vous faire passer pour des reporters de guerre.

Je ne vous cacherai pas que je me passais très bien de vous.

Le problème, ce sont toutes ces lois anti "fake news" qui se préparent. Vous n’aviez pas vu venir la manoeuvre, n’est-ce pas ? Vous avez même joyeusement participé à la curée anti-médias alternatifs, trop contents de faire partie de la presse "respectable". Mais à y réfléchir, rien d’étonnant à cela. Après tout, il arrive qu’un journaliste s’égare du troupeau et retrouve un professionnalisme que l’on croyait perdu. Sentez-vous la chape de plomb s’abaisser ? Entendez-vous ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Ca va être ennuyeux, un monde sans courage. Sans abnégation. Sans éthique.

Peut-être qu’un jour, quelqu’un parmi vous se révoltera et aura une idée de génie. Il dira :

"Et si on créait un site qui fonctionnerait comme ceci et comme cela ?" - "Et si je m’appelais Julian Assange ?"

Ben, je te répondrais que ce serait l’annonce d’une bonne nouvelle. Mais j’attendrai un peu avant de t’annoncer la mauvaise.

Viktor DEDAJ
"voilà, ça c’est fait"

COMMENTAIRES  

03/06/2020 15:19 par Bruno

Pour information :

"Microsoft vient de remplacer des dizaines de journalistes par une intelligence artificielle. Ils étaient en charge de choisir et d’éditer des articles pour les pages d’accueil du navigateur Edge et du site web MSN. "

A entendre les journalistes de France Info commenter la nouvelle comme si c’était totalement anodin en dit long déjà sur les automates qui "animent" l’actualité au jour le jour.

La plupart des "animateurs d’actualités " - les dits Journalistes en voie de disparition au sein d’une presse sinistrée - sont dans le déni total ou attendent leur gros chèque à la fin du mois comme récompense d’avoir su se taire sur les faits les plus importants tout en étant très bavards sur les faits anecdotiques. La plupart ne comprennent pas ce qui leur arrive. Eux qui ont toujours été les serviteurs zélés de leurs propres fossoyeurs et maîtres ne comprennent pas qu’ils sont désormais devenus inutiles et que leur seule fonction de répétiteurs de nouvelles sans jamais y être allés pour les vérifier, seront demain avantageusement remplacés par des algorithmes sans salaires, infiniment corvéables, silencieux et dociles. Pour leur sale besogne, les algorithmes sauront faire gratuitement ce que les Christophe Barbier font tous les jours un peu trop coûteusement. Demain, on rase gratis ! Les robots font mieux et pour pas cher. Exit la profession des répétiteurs des désirs du Maître...fin du journalisme servile à l’écharpe pourpre.

A quelque chose, il eut servi, à rien il ne sert plus.

05/06/2020 16:16 par MARC

Bonjour,
C’est facile de " faire bouger les lignes...quand tout le Monde est transi de peur , bloqué par des décrets et des "ordonnances "= le mot est choisi - et en instaurant des lois qui les arrangent - L’Assemblée représentative qu’ils disent...mais on subi sans broncher par crainte des sanctions ( amendes et mises au pas, sans oublier le traçage omniprésent ) on vit une époque... épique
Mais à propos de passer la ligne rouge : souvenez-vous qu’il existe déjà des précédents
et nous sommes en plein dedans ( car qui l’a mis en avant ?..) aujourd’hui c’est admis !.. Je le laisse à votre réflexion
https://www.morpheus.fr/opposer-code-de-nuremberg-a-lobligation-vaccinale/

14/11/2020 23:45 par alain harrison

L’infrastructure de contrôle est mis en place, il s’agit tout simplement d’émettre des justifications.

La pandémie dont nous ne savons que les aléas en chevauchement des décisions politiques sanitaires, est la justification de plus de contrôle effectifs, ce que les deux tours ont été la justification des destructions à la suite : de l’Irak, la Libye........) ; ce que le communisme (le droit de ne pas croire) a été la justification de la politique religieuse occidentale (110 millions d’évangélistes) pour détruire tout ce qui ne relève pas du capitalisme financier. (Cuba, Vénézuéla, Nicaragua, Bolivie dans le collimateur du Business as usual US-Occidental.

Préparer, organiser la Constituante Citoyenne et le Parti de Transition Citoyenne.......

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