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Quelques faits socio-politiques majeurs révélés par le bras de fer social en cours

Le grand retour de la classe ouvrière française…

Tout d’abord, bien qu’aucun commentateur médiatiquement correct ne le signale jamais, cette lutte voit le grand retour de la classe ouvrière en tant qu’avant-garde objective et que fer de lance du mouvement social, un retour qu’avait déjà annoncé la grève dure des raffineurs en novembre dernier. N’en déplaise aux théoriciens révisionnistes qui diluent la classe ouvrière dans « le monde du travail », dans « le salariat » (de l’OS au directeur de la pub d’un trust capitaliste), voire dans « le peuple » (c’est la conception confusionniste que partage la direction petite-bourgeoise de LFI), ce sont les raffineurs, les électriciens-gaziers, les ouvriers des verreries, les cheminots, et, de plus en plus, les ouvriers et employés du grand commerce, les travailleurs de la construction, les salariés de la route, les éboueurs, qui « tirent » la grève reconductible, qui opèrent des coupures de courant ciblées, qui bloquent les zones industrielles et des plateformes multimodales, qui occupent les ronds-points stratégiques et qui appliquent de fait l’une des leçons stratégiques du mouvement des gilets jaunes : un affrontement frontal avec le pouvoir du capital. Ils le font avec des méthodes ouvrières éprouvées, du piquet de grève filtrant aux AG de lutte décisionnaires, ils recherchent l’inter-pro et le « tous ensemble » par-delà les revendications catégorielles, et ils ont souvent à leur tête de véritables leaders prolétariens qui appellent à nouveau un chat un chat : ça nous change de la langue d’acajou des Thibault, Le Paon et autre Le Duigou, sans parler des Berger, Chérèque et autre Notat. On pense par ex. à Sébastien Ménesplier, le malicieux leader de la CGT-Mines/Energie (FNME) : en effet, lorsque l’infect Yves Calvi lui reproche sur son ton habituel d’Inquisiteur de pratiquer l’ « intimidation » en coupant le jus aux députés LR, Ménesplier ne perd pas son temps à convaincre ce fulminant goujat. Il lui répond du tac au tac, sourire narquois en prime, « Appelez ça comme vous voudrez, de toutes façons on le fera !« . Bien entendu, cela signifie affronter les inévitables tentatives de répression de l’Etat bourgeois qui, du reste a déjà lourdement sévi contre des cégétistes d’EDF. Mais la pétoche n’arrête pas ces cégétistes rouges qui, regroupés par ailleurs autour d’Olivier Mateu, le secrétaire de la CGT-13, mènent la contestation interne à la CGT dans la perspective du congrès décisif qui aura lieu très prochainement.

Bref, la classe ouvrière en lutte inflige un camouflet aux anti-léninistes professionnels, y compris à ceux qui ont dénaturé le PCF et qui ricanaient encore il y a peu quand ils entendaient les mots « ouvrier » et « avant-garde » : comme si le travail s’effectuait par magie, sans la médiation du corps humain, dans l’industrie, sur les docks, dans l’énergie, le raffinage, les transports, etc. ; et comme si, dans chaque combat, ceux qui « passent devant », qui tiennent le choc, qui portent le drapeau rouge, qui sonnent la charge, qui affrontent les premiers l’ennemi, qui empêchent les jaunes de rompre le front, ne constituaient pas de fait une avant-garde objective !

Bonne nouvelle en somme pour tous ceux qui, durant ces quarante dernières années de cauchemar révisionniste qui ont vu le PCF et la CGT dériver de plus en plus vers l’euro-alignement, ont tenu bon sur ces notions fondamentales de classe et d’avant-garde en montrant que, si les formes de la lutte changent sans cesse, les fondamentaux de l’affrontement capital/travail resteront en place tant qu’une société socialiste en marche vers le communisme n’aura pas surgi de la transformation révolutionnaire de la société.

… et du prolétariat international !

Comment ne pas voir en outre que ce grand réveil de la classe ouvrière de France va de pair avec un rebond sans précédent des luttes prolétariennes. En Inde, l’année 2022 a vu se dérouler les plus grandes grèves de toute l’histoire humaine puisque des centaines de millions d’ouvriers et de paysans, souvent conduits par des syndicalistes communistes arborant la faucille et le marteau, ont obtenu le retrait des contre-réformes néolibérales de Narendra Modi en bloquant Dehli et les autres grandes villes. En ce moment même, en Grande-Bretagne, et cela depuis le mois d’août et en bravant les lois antigrèves mises en place de Thatcher et de Blair, de grandes grèves frisant la grève générale ont stoppé les transports, très souvent à l’initiative de combatifs syndicalistes rouges dont certains se réclament du marxisme-léninisme. En Italie, les dockers fidèles au combat anti-impérialiste ont plusieurs fois bloqué du matériel militaire destiné au régime de Kiev. Aux EU mêmes, l’économie capitaliste a été secouée récemment par les travailleurs de la logistique (Amazon), de John Deer (matériel agricole) ou par les cheminots contre lesquels Biden a brandi la réquisition.

De plus en plus, le mouvement potentiellement révolutionnaire de la classe ouvrière est la principale alternative à la marche du capitalisme-impérialisme-hégémonisme vers la fascisation, la consolidation du despotique « Etat fédéral européen » voulu par Scholz, et vers la troisième guerre mondiale impérialiste.

Regain sensible des mots d’ordre de rupture

Et de plus en plus on voit réapparaître des mots d’ordre que les directions euro-formatées de la gauche politico-syndicale établie avait ensevelis sous des tonnes de sophismes rosâtres et bien-pensants. C’est par ex. Olivier Mateu qui, dans une entrevue avec I.C., reparle ouvertement du « socialisme à la française« . Or ce mot d’ordre avait été abandonné en 1994 par le PCF (c’est au 28ème congrès que le PCF, où Marchais passa la main à Hue, a ôté de ses statuts la référence au socialisme, au marxisme, à la classe ouvrière, à la socialisation des moyens de production et au centralisme démocratique !). C’est aussi la direction de la CGT qui avait cru bon, pour intégrer la C.E.S. rose-jaune, d’expurger ses statuts de toute référence à la socialisation des moyens de production. I.C. a par ailleurs récemment produit un article signé J.-B. C. prouvant que les campagnes européistes forcenées que subissent le pays et sa jeunesse ont peu d’effet, surtout sur les ouvriers et sur employés qui avaient déjà refusé à 75% la constitution européenne : désormais, une large majorité de Français sondés souhaitent un référendum sur le maintien ou pas de la France dans l’UE. Il est bien clair que si ce maintien leur convenait, ils ne souhaiteraient pas un référendum leur donnant l’occasion d’en sortir (pour peu que son résultat ne soit pas grossièrement violé par la vraie droite et la fausse gauche, comme ce fut le cas du référendum de 2005…) !

C’est d’ailleurs pourquoi Macron pousse les feux du SNU pour que toute la jeunesse soit dressée, le projet est clairement avoué, à se dire « européenne » conformément à la nouvelle campagne menée en anglais par l’UE sur le thème « EU is you ! ». Mais pourquoi le marteler partout si les gens n’abhorraient pas de plus en plus ce « machin » dangereux qui pousse aux guerres et qui orchestre la casse sociale à l’échelle du continent ?

Comme souvent, il faut savoir tenir bon à contre-courant. C’est ce qu’a fait depuis 2004, longtemps seul à gauche, le PRCF (avec la stratégie des « quatre sorties », de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme). Ainsi accomplit-on un difficile travail d’avant-garde qui finit par payer quand chacun finit par voir que l’UE fusionnée à l’OTAN ne signifie pas la paix mais la guerre mondiale, ou que la contre-réforme des retraites n’est rien d’autre qu’un moyen primitif mis en oeuvre par Macron pour tenir dans les clous des 3% impliqués par l’euro tout en augmentant les dépenses d’armement. Un jour, tous les blablas des faux-culs qui déclarent qu’ »on ne peut rien faire en restant dans l’UE », mais qui ajoutent aussitôt « je suis contre le frexit », s’écroulent sous les coups de boutoir de la réalité conjugués aux explications des vrais communistes.

Elle arrive la crise politique de légitimité du régime Macron !

Car le scénario de la crise de régime qui vient est déjà écrit : utilisant tous les verrous antidémocratiques, type 49/3, que lui offre la Cinquième « République », contournant la séparation des pouvoirs dont se réclament, pour la frime, les néolibéraux, refusant grossièrement de recevoir l’Intersyndicale au risque d’humilier la sacro-sainte CFDT d’ordinaire si servile, multipliant les artifices règlementaires pour museler les débats parlementaires et « tenir » son propre groupe parlementaire, Macron compte passer en force et accomplir « quoi qu’il en coûte » sa mission de classe : maintenir à tout prix le budget français dans les 3 % des critères de Maastricht indispensables à la survie de la funeste « monnaie unique ». Et pour cela, le proconsul élyséen de la BCE tape sans retenue sur les actifs, les retraités et les chômeurs tout en lançant un programme de surarmement géant. 49/3 ou équivalent, on ne va pas y couper si bien que, même un réformiste timoré comme le président de l’UNSA s’exprimant sur France-Culture le 10 mars, annonce en tremblant que, du fait de l’entêtement de Macron, la crise sociale va inévitablement se doubler d’une crise de légitimité politique. Crise qu’I.C. avait annoncée dès la reconduction de Macron (pour la seconde fois élu, non sur son programme, mais sur le rejet encore majoritaire – pour combien de temps ? – de Le Pen) et surtout, depuis l’abstention majoritaire du second tour des législatives 2022 : 60% des Français ont alors boycotté ce simulacre (car l’élection quasi simultanée du président et des députés réduit structurellement le Parlement à un rôle de figuration), et près de 80% des ouvriers sont restés chez eux si bien que Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, pouvait alors déclarer à juste raison que la France deviendrait vite « ingouvernable »…

En bref, ce sénat majoritairement LR, et truffé de gras notables nantis et viscéralement hostiles au mouvement ouvrier, et ces députés qui soutiennent une contre-réforme abhorrée par les 2/3 des Français et par les 9/10èmes des actifs, ne représentent plus qu’eux-mêmes… et ça finit par se voir ! Dès lors on comprend l’intérêt des manifestants quand ils entendent les militants véritablement républicains, au sens robespierriste du mot, du PRCF scander le slogan « Députés qui vot’ rez, cette salop’ rie, vous mettez le coup d’ grâce / A la démocratie » ou encore « C’est pas au patronat (variante : à Ursula) de faire la loi, la vraie démocratie elle est ici« . Mais il est plus que douteux que, une fois la contre-réforme entérinée à l’arrache, la contestation prolétarienne se rangera sagement à la PSEUDO démocratie parlementaire discréditée alors que, derrière la question des retraites, vont se poser celle des salaires rognés par l’inflation, celle des services publics exsangues, et plus politiquement, celle de la mise à la raison d’une oligarchie politico-médiatico-militaro-financière qui se comporte de plus en plus comme l’aristocratie nobiliaire croyait encore pouvoir le faire à la veille de la première Révolution française. Dès le mois de mai 2022, l’édito d’I.C. annonçait une « grande explication » prochaine entre le peuple travailleur, conduit par la classe ouvrière, et le régime oligarchique Macron menant la guerre sociale contre son propre peuple tout en préparant le « conflit de haute intensité » engagé par l’UE-OTAN contre l’entente Chine-Russie. Marche à la guerre mondiale agrémentée de fascisation continentale et d’évaporation finale de l’Etat-nation français en crise explosive, ou bien marche à la grève générale et, plus globalement, au soulèvement du peuple travailleur conduit par la classe ouvrière, avec à la clé la remise en cause radicale de l’UE-OTAN et du capitalisme : nous marchons à grands pas vers une bascule historique. Soit l’oligarchie euro-atlantiste centrée sur le CAC-40 emporte ce bras de fer de longue haleine et il faudra se faire des cheveux pour les acquis subsistants, pour la paix mondiale et pour l’existence même de la Nation, soit le peuple travailleur emmené par les prolétaires amplifie le mouvement malgré le coup de force qui se prépare, et la crise de régime viendra très vite ; car « ceux d’en haut ne pourront plus gouverner comme avant », tandis que « ceux d’en bas ne voudront plus être gouvernés comme avant » (Lénine).

De plus en plus, cela exige la clarté politique absolue et la rupture des compromis bancals : sans cette clarté absolue, analogue à celle que durent pratiquer les congressistes communistes de Tours quand ils rompirent avec la SFIO, la classe ouvrière ne pourra pas se doter à nouveau d’un parti communiste de combat affranchi des satellites mutants de la social-eurocratie, d’un syndicalisme rouge à nouveau conquérant, ni construire un large front antifasciste, patriotique, pacifique, populaire et écologiste capable de fédérer les couches exploitées et les couches moyennes pour rouvrir en France la voie du socialisme-communisme de nouvelle génération tout en impulsant l’Europe des luttes ouvrières, démocratiques, antifascistes et pacifiques.

C’est à quoi, sans cesser de tendre la main aux communistes qui veulent vraiment s’émanciper des appareils euro-formatés et OTAN-compatibles, travaillent avec un écho grandissant, le PRCF et la JRCF.

Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste

COMMENTAIRES  

14/03/2023 08:29 par irae

c’est la conception confusionniste que partage la direction petite-bourgeoise de LFI

Et le coco préféré de la droite neolibérale il partage quoi ? Qui l’a vu pendant la séquence ? Où est le pcf ?
Quant à la cgt et son très embougeoisé martinez qui adoube sa bourgeoise macrono-compatible, à part taper sur lfi et étanchéifier connement le monde syndical et politique il fait des mamours au négociateur du poids des chaînes qui veut bien qu’on lutte mais sans perturber le bourgeois et en continuant de ramasser sa merde pour un salaire de misère.
Avec des "soutiens" de la classe ouvrière comme vous les bourges peuvent dormir tranquilles et la fille le pen préparer ses patins pour les parquets de l’Elysée.

14/03/2023 08:51 par irae

Et comme il y a renouvellement de la direction de la cgt on verra bien qui pense comme un petit bourgeois le choix s’offrant aux cgtistes entre une clone de berger qu’on n’a pas trop vue non plus dans la lutte (comme ses collègues enseignants plutôt socialo-libéraux) et le vrai radical Olivier Mateu.

14/03/2023 09:38 par Fidel

Réponse à irae

Avant de vous offusquer parce que la direction de LFI était critiquée, vous auriez dû lire l’article en entier. Vous auriez vu que celles du PCF et de la CGT l’étaient tout autant.

À cause de la compromission du PCF, notamment face à l’UE, Georges Gastaud, l’auteur de l’article, a quitté ce parti pour fonder le PRCF en 2006.

14/03/2023 09:54 par Robess73

Irae .en effet d accord avec vous .ce n est pas la première fois que le Prcf et Georges s attaquent a la Fi pourtant (malgré quelques désaccords ,) finalement la plus proche du Prcf tout dans ménageant la crapule Roussel et le Pc moribond .sans doute dans l espoir de récupérer une partie de ses militants ca n arrivera pas .c est assez désolant ..et surtout politiquement nul car c est bien jlm qui a fait 22 % a la dernière présidentielle .fadi kassem n ayant même pas pu se présenter .

14/03/2023 11:41 par Francine

Ni JLM ni ses Marquis et marquises pop ne viendront commenter ou apporter le début d’une réponse, un éclaircissement crédible de pourquoi tant de gachis politico-électoral de leur part, car ils, elles sont cramés auprès des citoyens français ayant encore une conscience de gauche.

On se rappellera aussi longtemps des militants LFI se comportant comme en meutes de loups, entrainés à hurler sur les forums virtuels comme ici, parce que c’est plus facile et anonyme que dans les marchés où ils et elles se sont fait progressivement ignorés, puis rembarrés.

Quand les antifas auto-proclamés adoptent les méthodes des fachos, agression ad nominen, inversión accusatoire, suspicion permanente d’être un jaune car on n’admire pas un type comme mélenchon ou qu’on ne suit pas le tropisme Nupes, et au final insultes et invectives, afín de nettoyer toute contestation (et gagner les élections comme un match de foot au son des menaces et injures des hooligans) c’est que les appareils politiques type LFI se savent intrinsèquement malhonnètes pour permettre et même favoriser de tels débordements. Ils emploient des méthodes de voyous ou de publicitaires, ce qui revient au même, pour gagner - quoi ?, le droit de trahir comme Mitterrand et sa caste, un peuple qu’ils méprisent, instrumentalisent et au final ne connaissent pas car ils ne s’en approchent que de loin.

Une des députés de Montreuil, LFI, entamait systématiquement ses apparitions vidéos par un "Salut les gens" ce qui faisait tâche dès le début, sous prétexte de faire moderne, peuple ou décalé. On ne l’entend plus désormais sur les réseaux asociaux...

14/03/2023 17:23 par Vigie rouge et insoumise

@ Francine
Une bonne partie des reproches que faites à LFI sont en vérités pleinement mérités par les fachos de MLP.
Que vous épargnez.
Vous croyez que ça ne se voit pas ?
Vous croyez que le somnolant modérateur est dans le coma et qu’il ne va pas ouvrir un oeil ?

14/03/2023 22:22 par le vrai juan

@ Vigie
https://www.lejdd.fr/international/tribune-clementine-autain-pour-que-poutine-abandonne-sa-guerre-en-ukraine-132947
Mme Autain pourquoi l’OTAN est il en Ukraine pour le bonheur du peuple Ukrainien ?
https://www.bfmtv.com/politique/pour-manon-aubry-lfi-ni-maduro-ni-guaido-n-ont-la-legitimite-pour-organiser-de-nouvelles-elections-au-venezuela_VN-201902040140.html non ce n’est pas dans un film , Manon Aubry député EU
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/ukraine-l-insoumis-manuel-bompard-appelle-a-isoler-poutine-de-la-population-russe-et-a-augmenter-les-sanctions-ciblees-sur-l-oligarchie_5035116.html
Manuel Bompard a aussi annoncé que les députés de la France insoumise, y compris Jean-Luc Mélenchon, seront bien présents à l’Assemblée nationale lors de l’intervention de Volodymyr Zelensky mercredi. "La volonté est d’y participer d’écouter, de dialoguer. Cela sera l’occasion de l’interroger pour connaître la vision de Volodymyr Zelensky. Comment la France doit-elle agir" pour "obtenir la paix, le cessez-le-feu, le retrait des troupes russes. Si ça peut y contribuer, évidemment, nous y participerons", dit-il. et oui ça c’est camarade du lourd !
de leur côté les députés du PCF on voté le texte des Macronistes à l’assemblée nationale pour l’envoi d’armements en Ukraine , chez les verts c’est carrément un grand soutien à l’UE https://www.eelv.fr/motion-aj-ukraine-cf2022100102/
le PS lui en souvenir de 1936 https://www.parti-socialiste.fr/soutien_indefectible_a_l_ukraine_la_proposition_de_resolution_des_socialistes
c’est ça la gauche et le social ? Vigie , je pense que le social ne peut être qu’ internationaliste comme le dit si bien Gastaud

14/03/2023 23:00 par Bostephbesac

Si je comprends bien, ce mercredi, le comédien de Kiev va encore intervenir à l’ Assemblée Nationale ? Que se soit par vidéo ou en présentiel (?) - j’ ai pas entendu qu’ il venait en France ? Si oui, alors tout député réellement hostile aux idées nazis devraient quitter l’ hémicycle à ce moment, quel que soit son courant d’ opinion ! Combien le feront réellement ?

Respect à vous, Monsieur GASTAUD.

15/03/2023 10:11 par Geb.

Ce sont des analyses telle celles-ci qui de temps en temps relancent l’espoir de voir un réel élan populaire balayer le Système mortifère.

Merci à Georges Gastaud, à Fadi Kassem, et à Initiative Communiste, au PRCF et à la JCRF, pour le travail accompli vers l’Emancipation de tous les exploités. En France et à l’International.

Et merci à tous les vrais Communistes de tous horizons de n’avoir pas baissé les bras sous la propagande mortifère de la Bourgeoisie et des Socio-Traîtres déguisés en agneaux.

Plus que jamais le slogan "Socialisme ou Barbarie" prend tout son sens.

15/03/2023 16:51 par legrandsoir

Merci à Georges Gastaud, à Fadi Kassem, et à Initiative Communiste, au PRCF et à la JCRF

Vous n’avez oublié personne, au moins ?

15/03/2023 19:45 par John

Très beau texte qui revigore l’espoir d’en finir avec cette société française soumise au grand capital et à ses serviteurs.
Pour reprendre un classique :
on y trouve l’optimisme de la volonté
mais pas le pessimisme de la raison *.
* Abstention très forte des classes "populaires" aux élections, quasi absence au niveau des instances de pouvoir des partis politiques qualifiés d’extrême-gauche, indifférence et/ou résignation, mais aussi bêtise entretenue par les mass-media.

16/03/2023 18:40 par robess73

reponse A GEB ...D ACCORD AVEC TOI GEB .AVEC UN BEMOL DE TAILLE .TOUS CEUX QUE TU FELICITENT NE FONT QUE MOINS DE 1 % RASSEMBLES.sans alliance ils resteront dans l anonymat .

17/03/2023 08:55 par carlito

Merci au Grand Soir pour avoir donné la parole à Georges Gastaud.... même si je ne suis pas sur d’être aussi optimiste...

Perso j’ai vaguement eut un espoir lors du Front de Gauche, mais l’échange du soutien du PC contre un plat de lentilles écolos m’a interloqué et subséquement le programme anti-nucléaire de JML m’a rendu muet et éloigné de ces Insoumis suivant tous les mots d’ordres sociétaux made in USA....
je me suis pétrifié ; aussi quand JML a pris parti au 2ème tour en faveur de Macron !!!.... de quel droit , de quelle autorité ? celle de son futur poste de 1er Ministre de Macron ?

Sur la guerre en Ukraine, comme en Syrie, il me souvient d’allusions de JML montrant une prudente lucidité...ça aussi balayé, alors qu’en Ukraine comme en Syrie la Russie est en passe de renverser les USA et l’Otan.

17/03/2023 11:09 par Lou lou la pétroleuse

D’accord avec Robess

17/03/2023 23:38 par Robess73

Carlito .votre sophisme emprunté au RN concernant le soit disant appel a voter Macron au second tour n abuse personne ici .répéter 5 fois de suite."pas une voix au RN " ne veut pas dire appel a voter Macron....juste entre le sida et la syphilis on ne choisit pas ....par ailleurs la position de la FI sur une sortie progressive du nucléaire est autant raisonnable que pragmatique .lea fin du nucléaire énergie chère .polluante .non renouvelable et dangereuse étant inéluctable a moyen terme .

18/03/2023 09:38 par babelouest

@ Robess
J’interprète les choses différemment, il me semble.

Le Plus Grand Danger était de loin Macron, vu que c’était, et c’est toujours, LE candidat des banquiers. Même si pour des tas de raisons on n’aime pas l’autre candidate, le vote CONTRE lui était donc nécessaire. Une simple abstention ne pouvait suffire, ni même un bulletin blanc ou nul. Beaucoup sont murés dans cette affirmation « Pas une voix au RN », alors que le danger le plus grand était ailleurs : ce qui se passe encore ces jours-ci le démontre hautement.

18/03/2023 15:22 par Ilnyapasdalternative

Un affrontement frontal avec le pouvoir du capital. Ils le font avec des méthodes ouvrières éprouvées, du piquet de grève filtrant aux AG de lutte décisionnaires,

A cela le grand capital répondra avec des méthodes éprouvées depuis Sarkosy :
Quoi qu’il arrive, manifs, grèves et feux de poubelles.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, en bref ne rien faire !

Le grand retour de la classe ouvrière française…

De la classe des travailleurs, depuis les grands démantèlements de la sidérurgie, de l’industrie textile et de l’automobile, jusqu’ a la délocalisation du travail des bureaux d’études et d’ingénierie, du travail de bureau tout court comme les résolutions de problèmes informatiques, de la rédaction des contrats d’assurance et j’en passe, la classe ouvrière ne représente plus grand monde. Les usines restantes sont automatisées et les grands rassemblements ouvriers à la sortie des usines façon 36 et 68 n’existent plus.
Les exploités maintenant font partie de la petite bourgeoisie, la classe moyenne( en langage courant pas la définition marxiste de cette expression), ceux qui ont la chance d’avoir un emploi plus ou moins bien payé, et puis il y a les petites mains du covid, le personnel soignant, les employés de super marchés, les travailleurs du service à la personne payés avec des queues de cerises et des horaires de oufs. Voila la classe moyenne aujourd’hui.
Pas de

(de l’OS au directeur de la pub d’un trust capitaliste).

19/03/2023 01:12 par Roubachoff

Imaginons que l’équipe de France ait le choix de son adversaire pour la finale de la Coupe du monde. Par exemple, l’Argentine ou le Luxembourg. Que penserions-nous si elle disait "pas une voix pour le Luxembourg" ? C’est exactement ce qui s’est passé en avril 2022. Alors, par pitié, arrêtez de nous prendre pour des jambons !

19/03/2023 12:03 par Monsieur Georges

Roubbachov, il faut laisser les jambons discuter et se complimenter entre eux

Leurs problèmes de crédibité ou d’amour-propre on s’en fout un peu... Il y a beaucoup plus important à traiter en ce moment ; les choses avancent lentement mais elles avancent, malgré une représentation parlementaire avec une opposition politique quasi fantoche. L’épreuve de vérité pour Macron mais aussi pour Mélenchon comme beaucoup d’autres parasites de la République est arrivée.

Les Le Pen n’ont jamais caché leur amour pour l’idéologie néonazie, que les autres leaders polítocs assument et aient le courage de leurs amours secrètes.

19/03/2023 15:33 par Assimbonanga

Sachant que la police qui arrête préventivement des manifestants est majoritairement acquise au RN, est-ce que l’élection de MLP aurait été si bénigne que d’aucun veulent le croire ?
Bon d’accord, depuis Hollande, le fascisme prend racine idéologiquement avec la fumeuse déchéance de nationalité, puis, graduellement, toutes les bonnes idées de Le Pen qui sont validées par Macron comme d’augmenter les salaires sans faire banquer les patrons, juste en supprimant les cotisations... L’idéologie des fronts nationaux a gagné les ministres de Macron comme Darmanin. Les lois travail, les lois sécuritaires, tout ça, c’est de l’idéologie facho. Mais justement : lorsqu’elle arrivera au pouvoir, tout sera prêt pour qu’elle soit opérationnelle dans un régime policier déjà en œuvre.

Bon enfin, dans 9 ans, l’élévation de la température sera telle que tout cela nous paraîtra secondaire. Et il me semble que l’agriculture moderne joue un rôle capital dans le déséquilibre hydrique. D’un côté nos agriculteurs font des drainages à marche forcée et liquident (jeu de mot) les zones humides. De l’autre côté, ils se hâtent de forer dans les réserves profondes pour garantir leurs rendements et leur revenus. Ajoutons-y à grande échelle les déforestations sur d’autres continents, je déduis que c’est pas seule l’élévation de la température qui déclenche la sécheresse mais la gestion capitaliste de ces chefs d’entreprises avisés.

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