À partir de cette juste affirmation, nous posons quatre questions.

1-La première des grandes questions du moment pourrait être : « y a-t-il volonté des organisations politiques communistes pour combattre l’ultra-libéralisme ? »

2-La deuxième grande question est : « y a-t-il volonté des organisations politiques communistes pour combattre le capital de front et amener les masses vers une construction socialiste ? »

3-La troisième grande question : « y a-t-il volonté des organisations politiques communistes de faire le bon choix dans la construction révolutionnaire, les étapes ou l’action directe ? »

En écho à nos discussions internes, nous allons tenter de répondre point par point à ces quatre questions qui nous paraissent fondamentales dans un moment de grand doute dû à une situation politique et économique très compliquée.

En effet, nous constatons qu’une forme sectaire de gauchisme et de droitisme envahit le pays mais aussi les esprits et que cela conduit à forcer un peu plus le sentiment d’impuissance au sein même des masses ouvrières et des quartiers populaires qui sont les principales cibles du capital.

Mao disait « la flèche, la cible » mais nous sommes obligés de constater que nous avons beaucoup de difficultés à savoir qui sont la flèche et la cible, qui est la flèche capable d’atteindre une cible qui elle-même n’est pas bien déterminée, d’où cette série de questionnement interne dont nous souhaitons débattre avec vous qui nous lisez depuis maintenant 7 mois.

Aussi, même si nous ne sommes pas maoïste, nous cherchons le guide capable de nous emmener sur la bonne voie, comme a pu le faire Chavez par exemple, car nous pensons que faire la révolution socialiste dans la 5ème puissance économique capitaliste mondiale n’est pas du même acabit que celles qui ont eu lieu de 1917 à 1974, c’est là que la science du matérialisme historique a tout son sens pour être un pas devant les masses qui sont l’élément déterminant à toute transformation sociale révolutionnaire ; d’où cette phrase de Marx de 1850 quand le capitalisme n’en était qu’à ses prémices, en rappelant que le capitalisme politique et économique existe depuis 180 ans et que la monarchie absolue n’aura, elle, duré que -150 ans -.

4-Enfin la quatrième question : « sommes-nous dans une période prérévolutionnaire ? »

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