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Quand l’aile gauche de Canal plus rejoint les "merdias"

Je me suis toujours demandé comment une chaine de télévision, privée et bourgeoise, pouvait passer au travers de la censure, alors qu’elle fait grincer les dents de tous les gens de pouvoir.

Déjà, dès le début, je voyais un anachronisme entre la bourgeoisie de cette chaîne, et l’engagement clairement à gauche qu’elle voulait afficher.

Je crois que j’ai trouvé ma réponse : la propagande post-séductrice ! On se crée une réputation de rebelle, puis une fois un large public conquis par les messages humoristiques rassembleurs, on dérive discrètement vers la diffusion de la pensée unique.

Le petit journal de Yann Barthès, où comment passer de l’humour au sérieux ...

GRAVE ... très grave !

p>31 janvier (pré-Russie) :

6 février (Russie) :

19 février (Ukraine) :

19 février aussi , quelle fructueuse journée (Vénézuela) :

21 février (Caracas / Vénézuela) :

Avant, le 23 janvier, il y avait eu un reportage en Thaïlande, toujours avec le même gars, où il demandait à des manifestants "c’est de l’activisme politique ou du journalisme que vous faites là ?" (l’hopital se foutant gravement de la charité, le collectif Chien Gué lui retourne la question) :

 


Mais qui sont ces journaleux propagandistes ?

Yann Barthés :

Yann Barthès (né le 9 octobre 1974 à Chambéry) est un journaliste, animateur et producteur français de télévision. Il anime Le Petit Journal sur Canal+ depuis sa création en 2004.

Natif de Chambéry, Yann Barthès était élève au collège Jean Mermoz à Barby, puis au lycée Vaugelas. Après son baccalauréat littéraire, il poursuit ses études à l’université de Savoie où il est étudiant en DEUG d’anglais. Finalement, il s’oriente vers le journalisme en intégrant pendant trois ans, de 1995 à 1998, l’Institut des sciences de l’information et de la communication (ISIC), IUP de l’université Bordeaux III[réf. nécessaire].

En 1998, il est stagiaire au service communication de Canal+, chargé des revues de presse. En 2002, il s’occupe des invités de + Clair, une émission hebdomadaire consacrée aux médias, sur la même chaîne, présentée par Daphné Roulier.
En 2004, il rejoint Michel Denisot dans Le Grand Journal de Canal+, pour présenter chaque soir les rubriques du Petit Journal People et du Petit Journal Actu, où il présente sa vision critique et humoristique de l’actualité tout d’abord en voix off, puis sur le plateau de l’émission à partir du 3 septembre 2007. À partir de septembre 2010, le Petit journal People disparaît, pour rallonger le temps du Petit Journal Actu qui devient le Petit Journal. L’émission est alors diffusée en fin de première partie du Grand Journal à 19 h 45, du lundi au jeudi. À cette époque, quatorze personnes travaillent à la conception et à la réalisation de cette séquence, du reportage au montage3.

Depuis la rentrée 2011, Le Petit Journal a basculé du format rubrique au format émission (en dehors du Grand Journal), ce qui permet à Yann Barthès de recevoir les chroniqueurs (à partir de 2013, Martin Weil, Maxime Musqua et Ophélie Meunier) et un invité. À partir du 28 août 2011, l’émission est diffusée du lundi au vendredi à 20 h 05 (coupant ainsi le Grand Journal, juste après Les Guignols). Depuis le 26 août 2013, pour éviter la coupure du Grand Journal, le Petit Journal est désormais diffusé les mêmes jours à 20 h 25 (à noter que cet horaire a été adopté lorsque le Grand Journal était à Cannes).

Yann Barthès a remporté le prix du meilleur journaliste au trophée des jeunes talents de l’année 2009.

Il crée, en 2011, la société de production Bangumi, en collaboration avec le producteur éditorial du Grand Journal, Laurent Bon. Cette société produit Le Petit Journal indépendamment de KM Production, société créée par Renaud Le Van Kim et Michel Denisot . La nouvelle formule de 18 minutes est lancée en septembre 2011. Elle est dorénavant diffusée du lundi au vendredi. Le 31 août 2011, la marionnette du présentateur faisait sa première apparition dans Les Guignols de l’info.

En 2012, il apparaît dans le court métrage Arthur Flèche 6 de Samuel Hercule produit par Sombrero Films, proposé lors de la nouvelle saison des « Programmes courts » de Canal+, dans la catégorie « Écrire pour ». Le 19 mars 2012, il apparait dans un épisode de la mini-série Bref. Depuis septembre 2012, l’animateur produit l’émission Le Supplément, réunissant humoristes, journalistes et personnalités le tout sur un ton satirique et décalé présentée par Maïtena Biraben chaque week-end à 12 h 45 sur Canal+.

Martin Weill

Martin Weill, envoyé spécial pour Le Petit Journal de Yann Barthès diffusé du lundi au vendredi à 20h05 en clair sur Canal+ . Il se rend chaque semaine dans une nouvelle ville : un plongeon au coeur de l’actu !

Martin Weill, Journaliste-Reporter pour Le Petit Journal de Yann Barthès diffusé du lundi au vendredi à 20h05 sur en clair Canal+

Né à Paris le 11 avril 1987, Martin Weill est un jeune journaliste français. Après avoir fait des études à Science Po Bordeaux et à l’université de Cardiff (Pays de Galles), Martin Weill est sorti diplômé de l’Ecole Supérieur de Journalisme de Lille.
Le jeune homme, âgée de 26 ans, a débuté sa carrière chez TF1 avec des reportages pour les jt de 13H et 20H , puis en septembre 2012 il intègre l’équipe du Supplément présenté par Maïtena Biraben en tant que reporter.

Le 26 août 2013 il rejoint LE PETIT JOURNAL de Yann Barthès dans lequel il est « l’envoyé spécial ». Chaque semaine il se rend dans une ville du monde, au cœur de l’actualité. Pour sa première télévision, Martin Weill était en reportage au Mali, mais il s’est également rendu à Washington et en Russie, de quoi faire rêver un bon nombre de journalistes en herbe !

Du beau monde, récupéré par le rouleau compresseur du système

Barthés et Weill, vous qui critiquez ouvertement ces pays que vous ne connaissez pas, au moyen de reportages totalement à charge. J’affirme « à charge », car vous filmez un état des lieux, réel, certes, mais d’un abord choisi, déjà ! N’importe quel partisan de Chavez, Poutine ou anti-européen d’Ukraine, pourrait vous faire filmer l’opposé extrême du votre.

Vos reportages sont certes intéressants, car pris sur le vif, donc concrets, mais ils n’ont aucune valeur, s’ils ne sont pas suivis d’un débat sur le sujet. Car, relater les faits c’est bien, mais en chercher les causes et les responsables, c’est beaucoup plus intelligent. Et pour ne parler que du Vénézuela, constater les pénuries, en sous-entendant qu’elles sont la faute de l’État, c’est gravement cacher que ce sont plutôt des embargos non officialisés, de la part des pays producteurs étrangers qui en sont les vrais responsables. La comparaison (involontaire) avec Cuba, faite par une manifestante bourgeoise dans le reportage, en est révélatrice...

Messieurs Barthés et Weill, avant de vous la jouer grand média, avec des reporters sur le terrain, pour au final reproduire la même propagande que les médias desquels vous vous démarquiez encore un peu, auparavant, il serait peut-être bon de vous demander si, dans un autre pays, celui là justement qui est responsable de tout ce que vous observez :

 Manning, en prison à vie
 Assange planqué à vie
 Snowden exilé à vie

Et les trois, condamnés par une grande démocratie, celle que vous soutenez en accablant les pays qui les indisposent, méritent vraiment leurs sanctions ?
Et vous, si le KGB venait vous harceler, parce que comme eux, vous avez (cru) informé avec VOTRE vérité ?

Barthés, tu aurais du rester dans l’humour et la dérision, le VRAI journalisme auquel tu t’attaques, révèlle ta corruption et tes partis pris ; dommage, tu me faisais bien rire avant.

Et toi Weill, tu palpites sur tes grandes missions journalistiques dans tous les coins de la planète. Je suppose qu’on te paye très très bien pour ces prises de risque, surtout qu’à ton jeune âge, à peine sorti de l’école, tu dois faire partie des chanceux privilégiés.

Mais j’espère que tu vas te ressaisir, et te rendre compte, à quel point tes reportages, totalement non objectifs, qui sont regardés par des gens qui croient, comme depuis des années, regarder une info, non alignée, sont néfastes à la planète, et cautionnent trop la pensée unique.

Je suis hyper-réactif, et je l’ai vu dès ton arrivée dans le petit journal : tu es un danger pour le bipartisme indispensable à la planète, pour éviter les totalitarismes, qu’ils soient politiques, colonialistes ou financiers. Malheureusement, les « moins réactifs » ne semblent pas encore réagir comme moi. Et je ne parle même pas de ceux qui ne connaissent rien de rien (allez, je dirais 80 à 90 % des français), à la politique des pays où tu vas t’infiltrer pour ta bonne parole.

Et si tu devenais impartial, ou au moins équitable : un reportage au sein de la CIA, du NSA, de la prison de Guantanamo ...

Ah bon, ça serait trop difficile ? Alors où sont les vrais dictatures ? Celles où tu peux aller faire le fanfaron dans la rue, ou celles où tu n’oserais même pas aller ?
Tu commences superbien ta carrière, toi ...

P.S : Putain Maxime, je viens juste de voir, dans les vidéos, sur le mug de Barthès , ... RSF ! Bien affiché en plus ! Ben si c’est pas un complot calculé depuis des lustres tout ça, passez-moi la camisole de force tout de suite. Puis tiens, si vous en avez une pour Maxime et Viktor, qui viennent de me publier. Demandez au passage, à Michel Collon, je suis sûr qu’il vous en prendra une aussi ... Non, merci, pas orange, la camisole, ça me fait trop penser à ...

Et bonne nuit aux moutons !

Pauvres médias français ...

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Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime.

Karl Marx, Le Capital, chapitre 22

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