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Petits potins sur le Front National, les nazis, Charlie Hebdo, Article 11, Ornella Guyet et autres...

Ce qui fait la force des idées d’extrême droite, c’est (mis à part que peu les combattent « sur le fond ») le parfait cynisme avec lequel elles avancent masquées (masquées comme les sites dits anars, qui oublient également de combattre « sur le fond » les idées d’extrême droite).

Le FN, seule organisation de cette mouvance susceptible d’accéder au pouvoir, a procédé avec Marine Le Pen à un ravalement de façade, tandis que son père, président d’honneur du parti, veille à garder les adhérents attachés aux « fondamentaux » les plus brutaux. C’est comme au commissariat : le gentil, le méchant et le gogo au milieu.

Cependant, et même si l’extrême droite chasse sur le terrain de la vraie gauche (impérialisme, oligarchies, Palestine…), la théorie de la convergence « entre les deux extrêmes » est une duperie. L’extrême droite n’a jamais été pacifiste (pas vrai, Jean-Marie ? Pas vrai Adolf ?), ni attentive à la souffrance du monde du travail, ni fâchée avec l’argent, ni soucieuse du sort des arabes.

Les médias se délectent à rejeter d’une même chiquenaude les deux bouts de l’omelette dont on se passerait à la table de la démocratie baveuse et bipartite. Ainsi, LO, le NPA, le PG et le FN, ça se vaudrait, se ressemblerait. Les extrêmes ! Sauf que les premiers n’ont pas un passé factieux et agissent par empathie envers les petits, les obscurs, les sans grades et que le dernier, appuyé sur une idéologie qui a toujours été violente dans sa mise en oeuvre, cultive la détestation des autres (le F. Haine). De plus, des paroles du père sur les « détails de l’Histoire » aux valses de la fille dans un bal Viennois de nostalgiques du 3ème Reich, le loup ne cesse de laisser entrevoir son échine sous sa cape en peau de mouton.

Les partisans, bien structurés, d’une « alliance patriotique et nationale » voguent sur un vide idéologique où se dilue une gauche (?) décérébrée. Mais le temps n’est pas encore venu de la cécité totale qui empêche de voir les crânes rasés sous les perruques, la trique dans le bouquet de fleurs.

Sur l’effrayante distorsion entre le programme du Front National et ce qu’il devient quand les clés d’un pouvoir lui ont été confiées, voir : www.legrandsoir.info/ces-villes-gerees-par-l-extreme-droite....

Restent les anarchistes (les « antifas  ») qui peuvent se prévaloir d’une Histoire courageuse et de martyrs, mais leur émiettement en chapelles qui se haïssent, leur noyautage qui les fait parfois épuiser leurs maigres forces en des combats contre des cibles véritablement antifas, combats où ils pervertissent ce que l’anarchie a de généreux et de beau, qui les mettent hors-jeu de la scène politique où ils ne pèsent rien, ne peuvent rien, hormis exercer un pouvoir de nuisance (dont ils s’enivrent) contre ceux qui affrontent l’ennemi commun.

Sur l’infiltration et la manipulation de ces milieux par un service de renseignements (DCRI), voir ce que confesse un site qui s’opposa à ma présence dans un salon du livre aux cris de « Pas de fachos dans nos quartiers. Pas de quartier pour les fachos ! » : http://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infiltres-par-la-dcri.html

Donc, la vraie gauche (mettez-y LGS, ) n’est pas extrémiste. Disons radicale, puisqu’on ne peut être tiède dans son hostilité aux guerres d’ingérence, aux massacres (quels qu’en soient les auteurs), aux famines organisées, aux tortures externalisées, au racisme, aux spoliations des plus démunis, à la confiscation des droits des peuples à être souverains, autant de fléaux dans lesquels la responsabilité des médias est peu ou prou engagée.

On voit, ci-dessus esquissée, la diabolique ligne éditoriale du GS.

Or, les choses sont étranges : alors que LGS a publié plus de 20 articles dans le premier semestre 2012 qui a vu le FN remporter quelque succès électoraux, articles dont certains sont des études approfondies contre le FN, alors que nous avons publié 4 longs articles critiques sur la pensée d’un des principaux théoriciens de cette nébuleuse (Alain Soral), des Pères la Vertu, docteurs es-chasses aux fascistes (diplôme décerné par le patron du Café du Commerce après vote des pochetrons déneuronisés), fouillent les armoires du GS et y découvrent, croient-ils, de quoi nous faire pendre (Eric Simon, Charlie Hebdo du 8 août (N° 1051, page 11). On me dit qu’ils sont en train d’ouvrir nos malles (non cadenassées) du grenier...

Viktor Dedaj et Jacques Richaud vous ont livré ici des analyses assez poussées et hautement pertinentes sur ces aberrantes perquisitions au GS par la Police de la Pensée (pour quel Politburo ?) et notre embarquement, échevelés, par la Milice Populaire brandissant des documents dont Beria, Goebbels et McCarthy eux-mêmes n’auraient pas voulu. Et dont certains ont été déposés dans nos tiroirs par ceux qui font semblant de les y avoir trouvés (1). Je vais donc redescendre une marche, faire dans l’anecdotique et dans le caca-prout. Avec l’espoir que cet angle de contre-attaque soit complémentaire des autres et porteur d’une théorie filigranée.

1- Pourquoi j’peux pas entrer en boite ? Mes baskets ?

Une question méritera un jour de trouver une réponse convaincante : « Pourquoi TOUTE la presse est-elle autorisée, dès lors qu’elle reste dans le cadre de la loi, à tout écrire, à parler à qui (et de qui) elle veut, oui, pourquoi toute la presse (journalistes et dessinateurs) peut-elle y aller tranquillou, excepté LGS qui se fait traiter d’antisémite par un site (Article 11) subjugué par les intellectuels fascistes, un autre (Rue89) qui reçoit Marine Le Pen chez lui et qui s’est vendu à un hebdo dont le directeur passait naguère ses vacances avec Le Pen (le père, oui, le para d’Algérie française) et un autre hebdo (Charlie) qui nous parle de « youpins » à répétition dans sa première page ? »

Attention ! Les mauvaises réponses sont :

  « Parce que, eux, on sait qu’ils sont cleans, ils font de l’info, alors que vous, vous n’avez pas le master de journalistes-objectifs : vous êtes des Croisés qui ont fait voeux de chasteté. »

 « Parce que c’est de l’humour (et du bon !), et que vous ne savez pas rire. C’est bien simple : vous ne savez pas, dites pas le contraire. Vous savez pas, vous savez pas, qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ? »

Hé, ho ! Pour qui vous vous prenez ? Vous ne vous seriez pas décerné vos diplômes entre vous, des fois, sous l’oeil indulgent du reste de la profession qui vous sait inoffensifs et si délicieusement potaches ? En échange, ne seriez-vous pas un peu, lèche, heu, bottes avec eux ?

Notez bien que ce que font les susnommés, on s’en fiche, et depuis toujours. Mais faudrait qu’ils ne flatulent pas à table en nous reprochant de ne pas lever le petit doigt quand on boit. Faudrait qu’ils ne vomissent pas sur le tapis en nous ordonnant de mettre des chaussons et que (ils vont aimer ça : c’est scato), ils ne défèquent pas sur le lit en dénonçant nos postillons. Ou encore (et allons-y !), qu’ils ne se masturbent pas dans le salon en s’horrifiant de notre baisemain à la fille de la maison.

Or, observez bien : c’est exactement ce qu’ils font !

Fatigués, nous sommes, des pétomanes qui vomissent en coulant un bronze dans les draps et qui se tirent sur l’élastique en ameutant la population sur ces affreux, sales et méchants du Grand Soir (cette phrase, qu’on me la pardonne, c’est pour dire que dès que mes comparses du GS ont le dos tourné, je peux sombrer dans le craignos : c’est moins fatigant que de faire du Dedaj/Richaud et aussi reposant que du Guyet/Simon).

2 - Et Judas frappa à toutes les portes.

Quand Marie-Anne Boutoleau, le 28 mars 2011, commet sur le site Article 11 un long réquisitoire, mensonger autant que malveillant contre LGS, accusé de publier de plus en plus de textes fascisants (aucun, en fait. Faut-il le redire ?), LGS a choisi d’afficher le pamphlet diffamatoire en sa première page et de l’y laisser 15 jours, sans réagir (façon torero qui tourne le dos au taureau et qui part d’un pas assuré, même pas peur !). Pendant ces deux semaines, nous avons multiplié les démarches auprès du site assaillant pour qu’il revoit un tantinet sa copie.

Des amis communs, désolés par ce qu’ils avaient lu, jouèrent aux intermédiaires. L’un, étudiant à Science-Po avec qui j’avais fait au Venezuela un périple de soutien à la Révolution bolivarienne, était en stage à Article 11. Il se porta garant de mon antiracisme. Un autre, qui a créé le journal Fakir (2), a prévenu sans ambages le site Article 11 et Marie-Anne Boutoleau que cet article était « ce qu’ils avaient publié de plus mauvais ». Nombre de lecteurs du brûlot se déchaînèrent contre tant de bassesse mensongère et les administrateurs d’Article 11 (deux frères signant JBB et Lémi) durent se fendre d’un deuxième article de soutien au premier. En quelques jours, plus de 800 commentaires furent publiés, dont une centaine de Marie-Anne Boutoleau, contrainte de verser des seaux d’eau jour et nuit sur l’incendie qu’elle avait allumé.

Il me fut révélé que le site belliqueux admettait en privé que l’article anti-LGS ne valait rien.

LGS (visionnaire ou rompu dans l’art de décrypter les plans de guerre secrets) publia alors une réponse argumentée, en annonçant que les attaques contre nous allaient perdurer et venir de différents endroits.
Voir : http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-marie-anne-boutoleau-ornella-guyet-sur-un-site-alter.html

Cruellement touché par notre salve en retour, le webmaster d’Article 11 me téléphona pour, me tutoyant (le faquin !), geindre sur les bleus entourant son oeil fourbe. Qu’auriez-vous fait ? Ah ! Vous aussi ? Donc, je l’ai rudement prié de me dire (en me vouvoyant) s’il allait démentir ses mensonges et condamner la promesse de coups de manches de pioches publiée sur son site contre moi et mon complice inoffensif et pacifiste : Viktor Dedaj. Comme ce n’était pas l’intention de l’arroseur-arrosé, nous avons abrégé.

Cependant, outre les deux valeureux intermédiaires sus-cités, je disposais dans mon jeu d’un atout-maître pour faire chanceler Article 11. En effet, j’avais fait, à Marseille, la connaissance d’une jeune journaliste qui s’était spécialement déplacée pour m’entendre présenter un de mes livres dans une librairie. Puis, elle se déplaça aussi pour me rencontrer à Toulouse, où j’habite. Cette aimable personne avait travaillé dans un fanzine : CQFD (Ce Qu’il Faut Détruire) que LGS avait référencé parmi les sites à lire. Boutoleau aussi y avait travaillé. Elles pouvaient donc se connaître et Ornella Guyet pouvait intervenir auprès d’elle pour plaider ma cause. Je la sollicitai donc et elle me répondit qu’elle était au courant de cette affaire mais que « très franchement » , elle ne voulait pas s’en mêler .

Pardon si je ressasse devant nos lecteurs habituels (mais, je suppose que des nouveaux nous lisent ici) : j’ai appris plus tard, qu’Ornella Guyet était Marie-Anne Boutoleau. Voir : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html

Après les approches marseillaises et toulousaines, une information me vint des militants de France-Cuba Paris qui subirent les mêmes manoeuvres guyetiennes. Dans un mail à Charlie Hebdo, Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique, proteste contre l’article d’Eric Simon : « Reposant sur des allégations proférées antérieurement par une pseudo journaliste dénuée de talent - sauf celui de l’intrigue -, Ornella Guillet, cette accusation calomnieuse, en période de Jeux olympiques, vaut au moins à l’auteur de cet article - « Les soutiens bruns de Damas » -, la médaille d’or du « copier-coller » (et même, pour certaines de ses allégations, du « inventer-coller »). N’est pas Albert Londres qui veut ».

Dans un mail au GS, qu’il nous autorise à utiliser ici, il insiste : «  Ce qui est sûr, en tout cas, c’est qu’elle (Ornella) a cherché à s’infiltrer partout : LGS, Acrimed, le Diplo...
Je l’ai eu comme stagiaire au Diplo et je m’en suis toujours intuitivement méfié... »
[...] Elle « a passé son temps (sans résultat) à essayer de me tirer les vers du nez sur ce qui se passait à l’époque dans l’équipe du Diplo (alors quelque peu en crise) et sur les petits (et grands) secrets du journal ».

Acrimed (Action CRItique MEDia), site d’analyse des médias dont elle faisait partie du CA (Comité d’animation) et dont elle se prévalait pour asseoir sa crédibilité, s’est séparé d’elle en condamnant sévèrement son article contre nous : « ... nous récusons les accusations de complaisances négationnistes ou antisémites portées contre Le Grand Soir dans l’article signé Marie-Anne Boutoleau (ainsi que dans ses réponses sur le forum d’Article 11), notamment et précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement (et que vous avez relevées à votre façon) : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives, etc ».

Alerté par la cabale, Pierre Stambul coprésident de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), fils d’un rescapé du groupe Manouchian déporté à Buchenwald et d’une mère résistante, a écrit à Viktor Dedaj : « Ornella dérive grave [...] c’est ... du délire ».

Chaque fois que vous lirez Ornella Guyet, pensez de quelle duplicité elle est capable, comment elle est perçue par de hautes consciences et jugez de la véracité de ses écrits à ces aunes-là .

3- Eric Simon ouvre subrepticement la porte de service de Charlie Hebdo à Judas/Guyet

Muets pendant 15 jours sur les accusations d’Eric Simon, LGS a également passé du temps, en privé, à essayer d’éviter une querelle publique : mails, coups de téléphone avec le directeur de publication (Charb) et l’auteur (Eric Simon). LGS, bonne pomme, ne demandait pas un « Droit de réponse » qui affiche intrinsèquement une fâcherie grave, mais un simple correctif, pour que la meute de Guyet (qui a sévi depuis contre nous sur plusieurs sites, dont Rue89) ne puisse se prévaloir de Charlie Hebdo pour persévérer. Nous avons eu une « Petite mise au point » ( 22 août, N° 1053, page 3), mais pas le démenti minimal qui aurait informé les lecteurs de Charlie Hebdo que nous ne sommes ni d’extrême droite, ni les héritiers des chemises brunes des nazis. Notre prétendue « porosité » avec les fachos nous y était reprochée du haut de L’Aventin d’où les lorgnettes montrent que le bel alignement des troupes est devenu mêlée ouverte de belligérants, mélange de corps en furie dont on voit mal, de loin, s’ils se battent ou s’embrassent pour ne pas dire plus (dans le doute, penchons pour la deuxième hypothèse, la plus vendeuse), si les émissaires ne sont pas porteurs d’invitations à dîner, si les infiltrations chez l’ennemi ne sont pas trahisons, si une percée dans nos rangs ne prouve pas notre ralliement. Tout ce qu’on voit de la haut, c’est que le camp du bien devrait occire sans atermoiement toute figure non familière et tout soldat adverse entré dans ses lignes et en déposer la dépouille aux pieds d’Eric Simon.

Au cours d’une longue conversation téléphonique avec Eric Simon, j’ai appris des choses alarmantes :

- ayant à s’expliquer devant son directeur de publication, loin de reconnaître que l’article était politiquement insoutenable, loin même de confesser de nombreuses erreurs de détail, il choisit de prouver qu’il avait raison.

- Par suite, il lança des recherches contre moi et il m’avoua, penaud (et terriblement inconscient) : « Sur toi, je n’ai rien trouvé. »

- Ce « Sur toi je ne n’ai rien trouvé » doit être complété par « de négatif », car du « positif » abonde sur la Toile pour prouver mon implication antifasciste ardente et constante. Mais ce ne sont pas là des informations à divulguer à qui veut instruire un procès de Moscou.

- Il a constitué une équipe avec des journalistes de Charlie Hebdo, renforcée d’éléments extérieurs en France et à l’étranger pour étayer le dossier anti-LGS.

- Pour l’écriture de son article, il a puisé chez.... Ornella Guyet et REFLEXes, un site qu’elle recommande vivement et que les anarchistes de la CNT-AIT (Confédération nationale du travail - Association internationale des travailleurs) accusent d’être financé par...des services de police européens (fr.wikipedia.org/wiki/REFLEXes).

Le pire est que, ainsi que l’avaient fait des faux-anars et Guyet, il me révéla la faute majeure du GS : sa grille de lecture anti-impérialiste. Et comme les impérialistes le font « gerber », nous avions-là un point de désaccord majeur et sans doute durable.

D’autant plus que l’argument à la mode chez les défenseurs des mauvaises causes est :

anti-impérialiste = anti-américain= anti-israélien= antisémite.

C’est idiot, mais solide comme un front de bélier.

Par conséquent, il y a peu de chances que nous soyons lavés des jets de bave que cette engeance nous balance depuis 17 mois. Habitués à l’odeur du jus qu’ils font mariner entre leurs bajoues, ils vont s’acharner, rassembler un troupeau bêlant et nous allons continuer à lutter sans eux, malgré eux, contre l’extrême droite et ses alliés objectifs (eux !).

4- Les ennemis qu’ils épargnent (« Ils » : Guyet/Simon. Pas Charb, soyons justes, nous).

A l’intention de nos lecteurs (pas de ces menteurs ou de ces incultes qui n’en sauraient user), voici quelques informations sur l’amour que le FN porte au peuple :

Le 16 janvier 2011, « Invité du dimanche » d’Aujourd’hui en France/Le Parisien, Jean-Marie Le Pen éclairait les naïfs en parlant de sa fille : « Politiquement, à quelques nuances près, elle a les mêmes opinions que moi. ».

Sous le titre «  Le Front National ou l’imposture sociale », la CGT a édité en avril 2011 un argumentaire sur le FN. On peut y lire : « Quant à son empathie pour le sort des salariés, il suffit de rappeler les propos de Marine Le Pen contre le mouvement social opposé à la réforme des retraites en 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos … La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »

Et la CGT de citer ce cri du coeur du concurrent malheureux de Marine Le Pen à la présidence du FN, Bruno Gollnisch, le 4 novembre 2010 : « Le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT … Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises et menacent l’emploi … La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre  ».

Programme du FN pour les présidentielles : « Une grande réforme des syndicats sera mise en oeuvre avec comme objectif principal d’assurer une meilleure représentation des salariés. Le monopole de représentativité institué après la Libération sera supprimé, et les modalités d’élections des représentants des salariés seront revues. Des syndicats plus représentatifs travailleront mieux à la réelle défense des intérêts des salariés : ils seront en effet plus à même d’entrer dans des logiques de concertation constructives et moins tentés de recourir à un rapport de forces (grève, manifestation) pour pallier leur manque de légitimité ».

En juin 2012, pendant la campagne électorale, Marine le Pen, plus explicite, a exprimé le souhait de voir un nouveau syndicat, lié au FN, remplacer les syndicats existants.

Et maintenant, voici ce que les champions de l’antifascisme qui nous mordent les talons ont oublié de vous montrer (mais le savent-ils ? Ont-ils envie de savoir ?).

Le 2 mai 1933, en Allemagne, les SA (les chemises brunes, oui : comme celles de Dedaj. Comme les miennes, aussi ? Si vous le dites...) et les SS ont occupé les sièges des syndicats et ont saisi leurs biens. Une nouvelle organisation, regroupant patrons et salariés est née. Les différends sont (doivent être) réglés par la concertation.

L’ « honneur » du travail (qui « rend libre ») interdit alors la grève. Toute infraction était jugée par des tribunaux.

Source : http://fr.myeurop.info/2011/04/15/sur-l-economie-marine-le-pen-fait-son-marche-chez-hitler-2113

A suivre (hélas !).

Maxime Vivas

(«  Père, gardez-vous à gauche, père, gardez-vous à droite »).

PS. Eric Simon m’apprend, par deux mails, que son article n’était en fait qu’une aimable proposition pour nous aider à nettoyer LGS, que ce travail sera dur, qu’il va continuer avec ses potes puisqu’il n’a pas réussi à nous ouvrir les yeux sur le danger qu’il y a à  s’accommoder « d’alliance avec les fascistes. » Tel quel ! Dans son premier mail, il ne retient contre nous que le péché de « confusionnisme » (contredisant donc en privé son article), dans le second, il dépasse tout ça et s’inquiète de notre alliance avec les fascistes.

Un jour, je vous raconterai l’histoire d’Olive qui, voyant un moustique sur le crâne de Marius, se porte volontaire pour l’écraser d’un bon coup de marteau... sur la tête du GS. Le moustique s’échappe et va semer la dengue et le chikungunya (modernes pestes brunes).
LGS, sanguinolent, se fait engueuler par Olive : « Oui, bon, t’avais qu’à pas être là , aussi ! »

Enfin, pour remercier Eric Simon de sa sollicitude, je me dois de le mettre en garde : dans la logique guyettiste sur laquelle il s’appuie pour engager des centaines d’heures de travail avec son équipe (internationale !) de nettoiement du GS, l’homme qui a parlé à l’homme qui a parlé à un brun est lui-même un brun. Simon vient de rejoindre la liste honteuse. N’en soufflons mot à personne, mais persevare diabolicum.


(1) Exemples : dans les deux articles calomnieux d’Article 11 et les commentaires afférents, le nom de Dieudonné nous est jeté 117 fois au visage alors que nous ne l’avons jamais publié ni soutenu. Quant à Eric Simon, il ne saurait prouver l’alliance entre LGS et les fachos sans avoir déposé chez nous un faux traité signé. Idem pour les cartons d’invitations réciproques LGS/ Fachos.

(2) Fakir, excellent bimestriel, 32 pages, 3 euros : des articles fouillés, des « brèves », de l’humour, des dessins. Essayez-le pour comparer avec Charlie Hebdo. A quand un Fakir Hebdo ?

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COMMENTAIRES  

28/08/2012 10:52 par Serge Charbonneau

Un long récit !
Mais ça va où et ça veut dire quoi ?
M. Vivas, je me demande pourquoi vous sentez à ce point ce besoin de vous défendre ?
C’est parce qu’on vous attaque ?
Sûrement.
On vous attaque probablement durement !
Mais bon !
Que valent de telles attaques ?
Que du salissage.
Du salissage de réputation.
Ah ! La réputation !
La crédibilité !
Je crois, M. Vivas, que vous faites le jeu de ceux qui vous attaquent.
Bien sûr, si ces attaques sont "légales", c’est-à -dire devant les tribunaux pour vous museler, alors là , oui, il faut réagir fermement, mais si ces attaques ne sont que du niaisage pour tenter de salir vos démarches, vos écrits et votre approche de l’information, alors là , à mon avis, il faut laisser parler.
Les exemples pratiques :
Dossier 11 septembre.
On discrédite « systématiquement » tous ceux qui « réfléchissent » sur la question (Meyssan fut la première victime).
A la moindre observation, bang on vous assène un coup mortel de « conspirationniste » avec le crémage de ceux qui disent que Armstrong (ce récent feu Armstrong) n’a pas marché sur la lune, mais dans un studio à Hollywood !
Dossier guerres immondes.
Si on fustige la guerre en Côte d’Ivoire, en Libye avec l’assassinat du chef d’État et de sa famille, ou en Syrie, on vous discrédite « systématiquement ».
Bang, vous êtes un défenseur des dictatures !
Tout point positif observé concernant ces Pays souverains menés par ceux qui gouvernent d’une façon différente (et bien sûr, sûrement "autoritaire" et non parfaite, contrairement à chez-nous où nous sommes totalement libre et où nos contrôlons démocratiquement les décisions de nos gouvernants, comme cette décision de bombarder des Pays où les besoins humanitaires requièrent des bombes) oui, tout point positif est « systématiquement » nié, le tout en vous accusant de soutenir la torture, l’injustice et la dictature.
Dossier extrême tout acabit.
On semble accuser LGS de copinage avec l’extrême.
Entre autres avec les extrêmes du FN !
M. Vivas, vous vous en défendez vertement.
Vous nous démontrez que le FN vous les connaissez ces maudits crosseurs.
Pour preuve vous nous dressez un parallèle qui se veut éloquent concernant leur programme et les agissements des nazis du temps (il faut tout de même dire que le contexte économique n’est pas tout à fait le même).
Concernant la remise en question de l’hégémonie néolibérale mondiale (libre-échange, Europe, ALCA, ALÉNA, etcétéra) concernant la protection des économies locales et régionales, hop ! on est traité de raciste, d’être fermé au monde, on devient alors des extrêmes (droite ou gauche : "radicaux", comme ceux de l’ALBA). C’est dans la même lignée que les "conspirationnistes" ou des partisans des "dictatures".
Nous sommes à l’ère de l’étiquetage et du salissage.
Devons-nous nous défendre comme vous le faites ?
Je ne sais pas.
Je ne sais vraiment pas.
Moi, par exemple.
J’ai parfois l’impression qu’on me voit comme étant ce que vous appelez un "trolls" (ce terme a été inventé, je crois, en premier pour dénigrer ceux qui remettaient en question la version officielle du 11 septembre 2001. Un prélude au "conspirationnisme")
Alors, bien sûr, j’en suis, avec ou sans raison, assez choqué de cette injuste accusation.
Aussi, j’ai l’impression qu’on m’accuse de vouloir mousser les méchants du FN. Il est vrai que je n’ai malheureusement pas ce sentiment que l’on doit avoir, c’est-à -dire de les voir comme étant des monstres qui ne font que cacher leur horrible jeu.
Bon, j’ai bien sûr envie de me défendre et dire que ce n’est pas vrai.
J’invite mes accusateurs à lire tous mes écrits afin qu’ils puissent mieux me cerner et bien voir que leur accusation est fausse. Mais bon !
Lorsqu’on est accusé, aucune défense n’existe. Les preuves (sic) servant à vous accuser ne sont que des intentions. Si vous avez dit « Soral » 5 fois cela prouve (sic) que vous en faites la promotion.
Que vous disiez que Soral ou pire Le Pen, disent des choses et ce sont ces choses et rien d’autre que vous soulever, ne sert absolument à rien.
Lorsqu’on a l’étiquette, on est faite !
Un conspiro, un extrême raciste, un partisan des dictatures, un troll…
Lorsque vous avez l’étiquette, des textes de réflexion comme « Un nouvel art en pleine expansion » ne sera pas publié.
Salutations, M. Vivas.
Serge Charbonneau
Québec

28/08/2012 12:29 par Maxime Vivas

Un long récit ! Mais ça va où et ça veut dire quoi ?
M. Vivas, je me demande pourquoi vous sentez à ce point ce besoin de vous défendre ?

Peut-être parce que depuis le début vous ne le faites pas ? Au contraire !

Je crois, M. Vivas, que vous faites le jeu de ceux qui vous attaquent.

Faites mon jeu, SVP, moi je ne sais pas faire autrement.

Devons-nous nous défendre comme vous le faites ? Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas.

Bah : laissez faire ceux qui savent et qui prennent les coups (virtuels, pour le moment).

Aussi, j’ai l’impression qu’on m’accuse de vouloir mousser les méchants du FN.

Pas du tout ! C’est LGS et ses administrateurs que vous faites mousser quand ils sont attaqués au fond de l’impasse.

Il est vrai que je n’ai malheureusement pas ce sentiment que l’on doit avoir, c’est-à -dire de les voir comme étant des monstres qui ne font que cacher leur horrible jeu.

Non ?

Lorsqu’on est accusé, aucune défense n’existe.

Ok, on se protège la tête avec les bras et on attend la fin.

Que vous disiez que Soral ou pire Le Pen, disent des choses et ce sont ces choses et rien d’autre que vous soulever, ne sert absolument à rien.

Je me réjouis de tous ces bons conseils, mais je risque de ne pas les suivre.

28/08/2012 11:28 par Catherine

Charlie, Guyet, Article XI, Le Monde, Pussy, Femen, de mon temps, ça s’appelait "Cinquième colonne" tout ça. C’est quoi le vocabulaire, maintenant ?
Petit commentaire sur le coté en passant :
C’est qui la CNT/AIT d’aujourd’hui ?
Ils étaient de la colonne Durrutti ?... Non ?... Ils ont fait quoi d’équivalent ?
Elle a bon dos l’anarchie.
Se proclamer anar est à la portée du premier couillon ou manipulateur venu. Y’a pas de dogme à respecter, s’pas ? Mériter ce titre est une autre histoire, et il n’y a qu’une seule manière qui vaille : se le faire balancer par les affreux comme une injure.
Alors là , oui, quand des oppresseurs et des cupides vous disent que vous n’êtes qu’un sale anar, vous pouvez commencer à croire que vous pourriez peut-être un jour ne pas être indigne de porter l’injure à la boutonnière.
Sinon et d’ici là … blah blah blah.
@ Maxime Vivas :
« le nom de Dieudonné nous est jeté 117 fois au visage alors que nous ne l’avons jamais publié ni soutenu »
Ce qui était incontestablement votre droit. C’est le mien de penser que Stanechy et Uleski sont plus courageux que vous.
http://stanechy.over-blog.com/article-pussy-riot-propagande-de-caniveau-109210184.html
http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/05/29/dieudonne-saint-et-martyr.html
http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/tag/dieudonn%C3%A9
Que Dieudonné ait des fréquentations que vous n’approuvez pas (Soral, non ?). OK. Mais est-il abusif de penser qu’un principe est un principe ? Etait-il impossible de le soutenir par principe, en lui faisant savoir qu’on ne soutenait pas du même coup tous ses associés ? Seul le pape est infaillible, vous savez.
No hard feelings, j’espère.

28/08/2012 12:06 par Maxime Vivas

C’est le mien de penser que Stanechy et Uleski sont plus courageux que vous.

Vrai, on a la pétoche et tout le monde le voit en lisant nos kaïe,kaïe, kaïe ! :-)

28/08/2012 12:11 par Gérard Leblond

Excellent article. Qui enfin tape juste. Et dieu (ou le pape) sait que ça manquait depuis le début de cette affaire. Et oui, il fallait tout bonnement répondre avec le langage de l’agresseur pour que la critique devienne valide. c’est un jeu couillon, mais le meilleur moyen de faire taire un flic c’est de lui montrer combien c’est désagréable d’être à tour fliqué. C’était d’ailleurs un jeu très drôle qu’on faisait du temps des mobilisations étudiantes de surveiller les gars de la BAC. Et ça marche puisque pendant qu’on les surveille, on sait qu’ils ne surveillent pas d’autres que ce que nous voulons. Enfin bref, vive l’anarchie, vive le grand soir ! (rien de contradictoire)

28/08/2012 12:25 par sulfite

Un mot tout de même à propos des « anarchistes… qui ne peuvent rien, hormis exercer un pouvoir de nuisance (dont ils s’enivrent) contre ceux qui affrontent l’ennemi commun ». C’est oublier, avec indécence, que bien souvent, après avoir lutté contre « l’ennemi commun », les armes ont été retournées vers eux.
« Sur l’infiltration et la manipulation de ces milieux par un service de renseignements », je vous prie de convenir que beaucoup de partis communistes ou mouvements pré-révolutionnaires ou révolutionnaires n’ont rien à leur envier. (« Le caractère spécifique de l’infiltration policière dépend plus des erreurs dans l’organisation révolutionnaire que de la capacité des appareils contre-insurrectionnels de l’État » Luis Arce Borja. Doit-on rire ou pleurer ?)

28/08/2012 12:47 par Maxime Vivas

C’est oublier, avec indécence, que bien souvent, après avoir lutté contre « l’ennemi commun », les armes ont été retournées vers eux.

Ce que nous n’avons jamais fait. On les a attaqués ? On a publié des articles contre leurs idées ?
J’ai mis ma plume bénévolement à leur service quand ils me l’ont demandé pour une de leur publication.
Nous publions (mais lisez-vous LGS ?) des articles que nous envoient les camarades anars (dont d’un auteur régulier que nous avons publié plus de 50 fois sans être à chaque fois d’accord avec lui).
Et nous n’avons pas l’intention de cesser malgré les attaques crapuleuses venant de certaines mouvances soi-disant anars. Si vous avez des choses à publier qui entrent dans le cadre assez large de notre ligne éditoriale, pas de problème.
Mais si vous croyez que ceux qui veulent nous empêcher de sortir dans la rue sous peine de nous casser la tête, si vous croyez juste qu’on essaie (parfois avec succès) de nous empêcher de parler en public, vous vous êtes trompé de site en cliquant.
Dommage que vous n’ayez retenu de ma plaidoirie que ce qui pourrait la desservir et que vous ne disiez rien sur les menteurs qui nous attaquent, sur leurs méthodes, leurs mensonges et le tort qu’ils portent aux idées qu’il prétendent porter.

28/08/2012 15:00 par Alexis

Bonjour,
1. Pourquoi continuer à publier les longues et inintéressantes diatribes de Charbonneau ? Quand ce n’est pas complètement vide, ce n’est plus que de la pub pour son grand gourou, l’homme qui a changé sa vie, Alain le Benêt Soral.
2. Je n’ai pas retrouvé la référence exacte mais dans un des plans b ou plpl, on apprenait que Gollnish avait cité les opinions anti-arabes de Philippe Val. Charlie, Gollnish, Soral et Charbonneau même combat, derrière la sionniste autodéclarée Marine ?
3. Je mets 50 boules pour vous soutenir, parce que je pense que vous etes sérieux, courageux et honnêtes. Je ne partage pas toutes vos opinons mais il est fondamental qu’il reste un du pacifisme et de l’antiimpérialisme quelque part dans la gauche française, même s il doit se planquer sur internet...

28/08/2012 15:23 par Maxime Vivas

50 boules ? Hé, hé ! On a bien fait de vous titiller avec Charbonneau.
Merci.

28/08/2012 15:50 par Serge Charbonneau

Monsieur Vivas, vous me dites :
« Je me réjouis de tous ces bons conseils, mais je risque de ne pas les suivre. »
Je ne donne jamais de conseil.
D’ailleurs, j’ai en horreur les conseils.
Par contre, je dis toujours ce que je pense.
Et je défends âprement mes idées.
J’ai toujours défendu et moussé LGS et j’ai aussi toujours admiré ses artisans fondateurs (avec un peu moins de coeur depuis qu’on me parle en "ennemi").
Mon texte de réflexion « Un nouvel art en pleine expansion »
qui ne semble pas avoir été retenu par votre équipe pour publication (j’aimerais savoir pourquoi) se termine par
« Je suis de tout coeur avec LGS.
Même si vous ne me croyez pas (parce que vous décelez mon jeu de fourbe !?! ) »

Je n’attaque jamais les gens, mais j’attaque leurs idées.
Je ne glorifie jamais non plus les gens (les défendre), je m’emploie plutôt à faire vivre leurs idées et leurs actes, leurs oeuvres.
Dans tous mes textes, je me range du côté du GS et de ses administrateurs.
Jamais je n’ai donné raison à vos détracteurs.
Par contre, je vous trouve quelques défauts mineurs et je les dis (comme celui de traiter en ennemi des gens qui ne le sont pas, je me sens ainsi, que voulez-vous !).
Salutations, M. Vivas.
Relisez mon texte « Un nouvel art en pleine expansion »
Je crois que ce texte de réflexion n’est pas si mal.
Serge Charbonneau
Québec

28/08/2012 20:16 par Maxime Vivas

Bien, je vous ai compris et je ne suis pas le seul.
Faut que je m’occupe du GS, des autres commentaires et des articles à valider. Vous savez qui si on en laisse passer un d’un auteur qui a un jour croisé le regard d’un type qui a parlé avec un confusionniste, c’est qu’on est gangrénés. Et donc, Rue89, Guyet, Article 11 et Charlie Hebdo vont me gronder. Ils sont comme ces nouveaux dispositifs de surveillance cachés qui observent si nos deux roues avant n’ont pas dépassé la ligne quand le feu passe à l’orange. LGS veut essayer de garder ses points du permis d’écrire. Nous on pense qu’on en a 12 (voire 13), mais eux disent 1 (ou 1/2). C’est chaud !

28/08/2012 16:29 par Serge Charbonneau

Un certain « Alexis » qui, sous le confortable couvert de l’anonymat, me "blaste" comme on dit parfois :
Je le cite :
« . Pourquoi continuer à publier les longues et inintéressantes diatribes de Charbonneau ? Quand ce n’est pas complètement vide, ce n’est plus que de la pub pour son grand gourou, l’homme qui a changé sa vie, Alain le Benêt Soral.  »
Oui, pourquoi ?
Je suis long et inintéressant !
Suis-je vraiment inintéressant ?
Inintéressant au point de juger ce Monsieur Alexis X comme étant d’un intérêt hors du commun.
Je ne vous dirai jamais d’interdire des propos comme ceux tenus par cet Alexis.
Par contre, je crois que l’on doit avouer que de tels propos :
« Pourquoi continuer à publier les longues et inintéressantes diatribes de Charbonneau ? » ne sont que pures attaques personnelles totalement vides d’idées et de sens.
C’est l’art de dénigrer par incapacité de remettre en cause les idées et principes que je défends.
De plus la fameuse attaque massue (sic, plutôt classique) disant :
« …de la pub pour son grand gourou, l’homme qui a changé sa vie, Alain le Benêt Soral.  » illustre exactement tout le fond du débat que je mets de l’avant :
le « discrédit ».
On tente de discréditer LGS en disant qu’ils sont associés à des méchants (comme Dieudonné par exemple, ce Dieudonné qui n’a jamais été autorisé à publier sur LGS) et on emploie la même technique puérile et ridicule, mais tout de même terriblement efficace depuis que ce nouvel "art" est en pleine expansion.
Je trouve un peu déplorable que vous ayez été à ce point flatter par Alexis X qui dit quoi :
Qui dit :
« Je mets 50 boules pour vous soutenir,
parce que je pense que vous etes sérieux, courageux et honnêtes.
Je ne partage pas toutes vos opinons mais il est fondamental qu’il reste un du pacifisme et de l’antiimpérialisme quelque part dans la gauche française, même s il doit se planquer sur internet... »

J’aurais pu aussi dire « Je mets 50 boules pour vous soutenir et vous êtes beau, fin et vous sentez bon la Paix et l’anti-impérialisme avec ce soupçon rassurant de gauche française ouverte même si pour ma vie je dois me planquer sur internet (demeurer anonyme parce que je risque gros).
Sur les sites « mainstream » tels Radio-Canada, « Le Devoir » et tous les autres côté européen, on censure mes messages et on donne la priorité à ce type de message mielleux et vide comme celui d’Alexis qui se planque sur internet.
LGS, totalement séduit par la pertinence d’Alexis (qui va sûrement en ajouter en attaque si mon commentaire est publié) va-t-il censurer cette réponse à Alexis qui est longue et inintéressante ?
Si tel est le cas, il est déplorable que LGS ne soit pas conscient de cette manipulation afin de faire taire ceux qui disent autrement. Faire taire, étouffer parce que long (oui mieux vaut Twitter 144 caractères, c’est suffisant pour traiter les gens de tous les noms et surtout ne pas donner le temps d’effleurer les idées).
et parce que c’est inintéressant. Au fait qu’est-ce que je dis ?
Qu’est-ce que je dis d’inintéressant, c’aurait été intéressant de le savoir.
Quels sont donc ces points précis qui sont d’un intérêt si nul ?
Salutations.
Serge Charbonneau
Québec
P.S. : C’est vrai que je suis toujours long.
Mais je n’ai pas trouvé le moyen de bien me faire comprendre autrement.
J’aurais pu dire, Alexis est un cave qui veut me fermer la gueule, mais bon…
A quoi ça rime ces empoignades ?
A faire avancer les idées et la réflexion ?
Qu’en pensez-vous ?
Réfléchir est-ce une perte de temps, de nos jours
Devrais-je plutôt emboiter le pas au nouvel "art" en pleine expansion ?
Celui qu’illustre si bien Monsieur Alexis X et qui vous plaie tant, M. Vivas ?
veliserdi@hotmail.com

28/08/2012 17:36 par Lionel

Bonjour, je trouve au contraire que vous faites bien de publier la prose de Charbonneau !
Qu’en plus vous preniez la peine de lui répondre !
C’est ainsi que nous pouvons faire LA différence...
Charbonneau est le prototype ( oui, reconnaissons les mérites de chacun... ) de la fange que vous décrivez, il en est par conséquent une excellente illustration :
Ses références à Soral ne sont que pour en relever des phrases à l’emporte-pièce, de préférence vulgaires et totalement dénuées de pensée.
C’est certainement par ce biais intellectuel qu’il en vient à nous dire que M. Le Pen "dérange" !
Mais en quoi cette femme dérange-t-elle en dehors des stratèges politiques qui n’ont pas de place ( je le déplore ! ) dans la théorisation de l’évolution néolibérale et de la fascisation de la société qui est son corollaire ???
Mr Charboneau, une des caractéristiques de la pensée d’extrême droite est de flatter l’inculture, en conséquence et à l’inverse, la pensée humaniste se veut un peu plus sophistiquée dans son approfondissement des analyses.
Ce qui a pour effet de vous agacer ! Les penseurs de gauche utilisent des mots en plus qui vous fatiguent et vous font dire qu’il y en a trop...
Les raccourcis ne valent que d’un point de vue géographique Mr Charbonneau, dans le domaine de la pensée entre le simple et le simplisme il n’y a qu’un tout petit pas et vous vous complaisez comme votre idole à passer de l’un à l’autre en comblant le vide par quelque vulgarité bien sentie ( tiens au fait, comme Charlie ??? ) mais qui aura pour effet immédiat de flatter ceux qui croiront y voir du Coluche !
C’est la force et la faiblesse de l’internet, chacun y a une place pour l’expression, démocratiquement, mais la sélection ne s’y fait pas forcément dans le bon sens, notre société du "tout, tout de suite" incline fortement vers le rapide, ce qui fait immédiatement tache, vers la facilité en quelque sorte et des gens comme vous peuvent y trouver gloriole là où la société tangible, concrète, vous laisse pour ce que vous êtes !
Non, vous n’êtes pas un héros, pas non plus un penseur, tout juste un relais incapable ( ce n’est pas sa fonction ) de penser par lui-même, méconnaissant toute forme d’esprit critique tant soit peu élaboré, vous restez là où vous jugez qu’est votre place, au ras du bitume, au plus près des odeurs fortes de cet "on ne sait quoi" de ramassis de tout ce qui traîne et ressemble à quelque chose de constitué.
Un tas d’ordure, pour être porteur d’une invraisemblable concentration de vie, n’aura pas l’occasion d’être autre chose avant transformation lente et très élaborée qui, de la fange, verra naître une vie sophistiquée...
Alors persévérez ! Peut-être un jour vous parviendrez à sortir de votre "chapeau" quelque chose qui ressemble à un avis intéressant !!!

28/08/2012 17:52 par MarcusH

D’accord avec le fond : bien sûr que stratégie de "discréditation" il y a. Comme il y a toujours eu. Mais je ne crois pas que ce type de réponse soit la plus opportune qui soit. Je ne veux pas dire qu’il faut ne pas réagir, mais s’étendre par des écrits fleuves charriant toutes les bassesses nauséabondes de l’adversaire, ça ne permet pas tant de sortir par le haut. Pour emporter la conviction, le scalpel de la raison concise vaut bien mieux à mon avis. Au delà de limiter le poids de l’auto-justification très redondante qui finit par être contre-productive, ça permet aussi de ne pas bâcler un certain nombre de questions de fond :
Ce qu’on désigne par rouge-brunisme par exemple est un concept qui, quoique renvoyant à quelques accointances pestilentielles, n’en a pas moins toujours existé ! Se boucher le nez ou ignorer les odeurs qui s’en dégagent n’est pas traiter la question. L’extrême gauche et l’extrême droite peuvent avoir des points communs. Malheureusement peut-être mais c’est comme ça. Comme parfois une certaine idéologie socialisante par exemple...A bien des égards, le programme nazi concocté par le Dr Schacht aurait pu émaner, d’un strict point de vue économique, d’un parti d’extrême gauche...Si on regarde le programme FN 2011 que vous comparez avec celui du NSDAP en 33, j’y vois moi qui me sens profondément à gauche des mesures plutôt souhaitables ! L’indexation des salaires sur les prix par exemple ! Vous êtes contre Maxime ? Cassez la baisse invisible du pouvoir d’achat via l’inflation rampante, insidieuse et consciente, ça ne vous paraît pas bienvenu ? C’est pourtant en particulier à cause de la désindexation des salaires opérée en 1983 - le coeur de la rigueur - que le PS peut être considéré comme ayant trahi ! Un certain protectionnisme pour lutter contre les dumpings en tout genre me paraît également cohérent. Une certaine politique de réindustrialisation tout autant. Etc.
Lorsque le camp fasciste défend ou fait semblant de défendre de bonnes mesures, on peut le regretter mais c’est comme ça et surtout, qu’il les défendent n’est pas une bonne raison pour rejeter ces bonnes idées !
Non, il faut plutôt marquer les vraies différences qui se situent sur le terrains des libertés individuelles puisqu’on fait difficilement plus liberticide comme programme que ce que propose l’extrême droite dans son ensemble.
Vous écrivez par ailleurs : "l’extrême droite n’a jamais été pacifiste". C’est malheureusement faux même s’il est agi d’un pacifisme de circonstance et fondé dans la défense du fascisme. Le gouvernement provisoire des 3 Jules en 1870, dit de la défense nationale (quand il s’agissait en réalité de défendre l’ordre social inique prévalant alors) n’a pas voulu combattre les troupes bismarckiennes envahissantes et a préféré à ce combat la répression des hommes du peuple en arme venus défendre leur patrie mais aussi leurs droits inaliénables. Fin 19ème, c’est la droite la plus réactionnaire - autant dire l’extrême droite - qui était pacifiste et la vraie gauche qui était militariste . Et puis Munich en 38 alors ? N’était-ce pas sous la plume des plus grands futurs collabo que l’on défendait la paix, au prétexte qu’aller combattre Hitler et sa conquête mortifère c’était faire la croisade des juifs ?
Et puis l’existence continuelle de transfuges, qu’ils s’appellent Doriot dans les années trente ou Soral aujourd’hui ne s’expliquent pas par de simples dérives ou délires individuels. C’est trop facile. Ces mouvements ont peut-être à voir avec le fait qu’on peut défendre un certain socialisme, un certain autoritarisme et un certain élitisme à l’extrême gauche comme à l’extrême droite...Et combien à l’extrême gauche cultivent un profond respect pour l’héritage de De Gaulle qui aurait oeuvré à la grandeur de la France ? En voilà encore un point commun qui surgit parfois entre les deux extrêmes (même si, je vous l’accorde, celui-là rassemble sur tout le spectre politique). Une façon de bien se démarquer de l’extrême droite, ce serait notamment de bien insister que lorsqu’on dénonce l’impérialisme US, on n’a pas plus de sympathie pour les impérialismes concurrents. Une autre façon est d’insister bien davantage sur les libertés individuelles et le refus de l’élitisme qui n’est qu’au mieux un fascisme en devenir.
Quant au petit paragraphe sur les anarchistes, il est pour le moins léger et ne fait en vérité que refléter votre volonté de ne pas considérer la perspective libertaire. A mon avis, ne croyant pas réellement au socialisme libertaire, il vous sied de céder à la facilité de penser que le noyautage et la multiplication des chapelles lui soit propre.

28/08/2012 18:04 par Gluth

On ne saurait mieux dire Lionel ! Parmi les intervenants il y en a deux qui sont à l’évidence tout à fait surréalistes : Charbonneau et Gérard, s’ils n’existaient pas ces deux là il faudrait les inventer, ça touche au sublime, je ne sais pas où le Grand Soir est allé les dénicher, mais alors bravo !

28/08/2012 21:19 par david

Je suis un peu déçu que LGS se sentent obliger de se disculper de l’ accusation d’être "rouge-brun" de manière mensongère ("l’extrême droite jamais été pacifiste") , facile (la comparaison des programmes nazis et fn = grosse ficelle) et assez peu glorieuse (les fachos c’est eux pas nous), quand à la défense sans réserve des syndicats (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle)...
Vous ne serez de toute façon jamais assez antifascistes pour vos calomniateurs, vous demandera-t-on de désigner à la vindicte un rouge-brun pour prouver votre "respectabilité" que vous vous exécuteriez ? A coup sûr cela ne vous mènerait pas sur le chemin de l’intégrité et de la dignité.
Je réitère mon conseil : poursuivez votre travail de qualité sans vous souciez de vos détracteurs, les honnêtes gens se reconnaissent toujours entre eux et voilà ce qui est suffisant.
notre époque est celle de l’inversion de toutes les valeurs donc soyez les bienvenus chez les proscrits

28/08/2012 22:13 par Maxime Vivas

Je réitère mon conseil : poursuivez votre travail de qualité sans vous souciez de vos détracteurs, les honnêtes gens se reconnaissent toujours entre eux et voilà ce qui est suffisant.

C’est juste, en théorie. Dans la pratique, si la meute qui s’excite de ses propres aboiements nous menace de coups de manche de pioche, si elle essaie d’empêcher la présence des administrateurs là où ils sont invités, il faut faire face et la faire reculer jusqu’au chenil.

28/08/2012 22:49 par Seb

Bravo Maxime ! Très belle réponse.
Quand on a un petit chien et qu’on veut lui apprendre les bonnes manières, comme celle de ne pas faire ses besoins à l’intérieur de la maison, on lui met le nez dans sa merde. En général, ça marche. Pour eux, allez savoir...

28/08/2012 23:03 par Scual

La seule chose que tout cela m’inspire est un dégout profond pour ce que la Presse a fait du journalisme avec la liberté que nous lui avons gentiment lui accordé.
Une bande de corrompus agents de l’extrême-droite, qu’elle soit nationaliste, impérialiste, ploutocratique ou peu importe laquelle.
Oui je fait des généralités. Après tout, pour le peu qu’il reste, même ceux qui n’en sont pas seront d’accord pour que je généralise.

28/08/2012 23:41 par Sheynat

Certes le but d’une riposte n’est pas la justification (qui pourrait faire croire qu’on se place dès lors dans la position d’un coupable qui plaide sa cause) mais, telle qu’elle apparaît ici et là sur LGS, une expression spontanée, créative, mordante et humoristique.
C’est quand même une des réponses les plus saines pour contrecarrer l’attaque, et si elle semble s’étaler, c’est proportionnel à la multiplication des attaques apparues sur plusieurs endroits (j’en décompte au moins 4 - Article 11, etc- sans compter l’effet "boule de neige").
Pourquoi une des plus saines ? Parce que l’offensive - à mon avis- est une des techniques de manipulation des plus perverses visant au mutisme. Car il s’agit d’une injonction à "double contrainte".
En gros, quoique que le LGS fasse, il aura tord.
En ce qui concerne la technique de la double contrainte, qui utilise l’absurdité, je propose d’aller regarder le tableau "gauche-droite’" via ce lien (en espérant que l’exemple proposé ne soit pas issu d’un site conspi ou brun... non je plaisante ^^).
Je reviens aux contraintes, la première :
 "si tu ne portes pas de cravate rouge, c’est mal, c’est que tu n’aimes pas le rouge" (tu es donc obligé d’en porter et pas d’autres couleurs).
La deuxième :
 "si tu portes une cravate rouge, alors que quelqu’un qui porte souvent ou parfois des cravates bleues, a porté cette cravate rouge, ou l’a confectionné, c’est mal aussi."
Total, tu ne sais plus à quel "saint" te vouer pour satisfaire l’auteur d’une telle injonction, et pour être sûr que de la provenance de cette cravate tu dois, en toute logique, la fabriquer toi-même, et en admettant que tu parviennes à cultiver ton champ de coton, tes teintures etc tout seul il te sera reproché que c’est pas la même cravate que celle de la vraie époque des vraies cravates rouges, ou que sais-je encore.
(Voir aussi cet exemple qui illustre ce type de double contrainte absurde.
Il y a un autre paradoxe dans ces schémas pervers, c’est celui de demander à quelqu’un qui défend des valeurs horizontales (j’aime beaucoup cette comparaison d’où le choix du tableau), de fonctionner avec des valeurs verticales...
...sous prétexte justement, qu’il défend des valeurs horizontales.
Vous voyez le truc ?
Des "libertaires" décrètent que des "de gauche" qui défendent des valeurs d’humanisme, de progressisme, de solidarité, de collectivité, pour se définir "de gauche", devraient avoir une approche verticale et rentrer dans le moule verticale : conservatisme, traditionalisme, identistisme (oui je sais ça n’existe pas), libéralisme, dirigisme, attachement à l’ordre et à un système dogmatique (hiérarchiser les contenus non pas en fonction de ce qu’ils contiennent mais de leurs origines).
Si, ça, c’est pas une manoeuvre perverse qui vise à coincer, bloquer, et faire taire, je veux bien dans la seconde être transformée en rouge-brune !

29/08/2012 00:58 par act

Ce que certains commentateurs ne peuvent visiblement -et forcément- pleinement comprendre, est qu’il est tout simplement insupportable pour un antifasciste d’être accusé d’en être. "Rouge-brun", c’est le national-socialisme, le nazisme, le fascisme.
Et c’est malheureusement ce qu’ont parfaitement compris les semeurs de zizanie, pseudos-antifas et pseudos-anars, appuyés des officiels aussi "anars et antifa" que "le monde", "rue 89" ou "charlie-post-val". Qui multiplient les attaques calomnieuses contre LGS et d’autres groupes ou individus anti-impérialistes. Toujours à gauche et surtout à gauche de la gauche, jamais à droite et surtout pas à l’extrême droite.
Cette constatation peut effectivement amener à penser que si une réaction comme celle de Mr Vivas ci-dessus est humaine et légitime, elle est peut-être aussi ce que l’adversaire espère ?
Or comme ce cher Tzu aimait le répéter :"(...)c’est lorsqu’on est sans aucune ressource qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même ".
Pourquoi ne pas lancer un un grande "tempête de cerveaux" virtuelle ou grand concours solidaire avec pour thème la recherche de la manière, de la tactique qui permettra de définitivement retourner la situation, bref de surprendre l’ennemi ?
En précisant que si un lecteur tenait une (vraiment bonne) idée, particulièrement si celle-ci nécessite la surprise, il sera préférable qu’il la communique directement au GS plutôt que de la rendre publique.
Une piste éventuelle : l’ennemi ne cherche pas qu’à calomnier mais aussi à diviser la gauche radicale...qui n’est déjà que trop divisée.
@"david"
Il y a proscrits et proscrits. Tout comme il y avait les pirates et les corsaires, ces derniers étant les faux-nez en services commandés de l’époque. Sur l’île du GS nous portons la boucle d’oreille à gauche.
(et buvons du rhum cubain ;)
Vous avez failli m’énerver puis en cliquant votre lien j’ai bien ri grâce à et malgré vous, merci.*
* sous "syndicalistes" fréquentant les "diners du siècle," la page wiki fait figurer les noms des "camarades" :
Laurence Parisot (présidente du MEDEF)11
Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF)10
Bref, les fafounets, s’ils n’existaient pas il ne faudrait surtout pas les inventer.

29/08/2012 02:34 par Sam

Lecteur de LGS depuis toujours, je retrouve avec joie la dialectique torturée de Charbonneau. D’ailleurs, les réactions le concernant semblent toutes perplexes, et n’arrivent pas à percer la complexité de la pensée charbonnienne. Dans le climat actuel de méfiance, il est tentant de disqualifier toute entorse à la radicalité de trollisme ou autre sabotages, finissant comme on le voit par le lynchage populaire du poète.
Car comment ne pas voir de poésie dans autant d’envolées lyriques, qui semblent sortir à flots bouillonnants d’une plume folle et passionnée. Le charbonnien est avant tout un contemplatif béat, qui pousse le pacifisme jusqu’à son ultime contradiction : l’immobilisme.
Le pacifisme mou du charbonnisme (je ne sais pas, je ne sais plus) :
«  On » est alors surpuissant. «  On » discrédite, vous assène des coups mortels, et semble accuser LGS. ON vs LGS, c’est un combat inégal, et c’est probablement avec beaucoup d’humanité que le charbonnien prône l’arrêt des combats, et la résignation fataliste. Finalement, Charbonneau veut protéger LGS, lui conseillant de garder un profil bas et d’attendre que l’orage passe. Il se pourrait qu’il soit sincère. «  Il faut laisser parler », parabole charbonniste dont l’équivalent serait «  tendre l’autre joue » en mystique chrétienne. «  Lorsque on est accusé, aucune défense n’existe » nous apprend Charbonneau.
Le charbonnisme, un cartésianisme ?
Le doute «  je ne sais pas, je ne sais vraiment pas » aboutit à transcender le néant qui l’entoure pour parvenir à l’existence : «  Moi par exemple ». S’en suit une véritable plaidoirie ou Charbonneau remplace les deux termes de l’équation, M. Vivas et O. Guyet, par lui même. Et il se révèle seul, abandonné, dans une impasse existentielle terrible, angoissante. Nous pouvons ressentir avec lui cette peur profonde de voir LGS englouti avant d’avoir publié «  Un nouvel art en pleine expansion ». Et tel dieu sacrifiant son fils unique, Charbonneau offre à LGS ce texte unique, qui renouvellera l’alliance avec les hommes.
Le romantisme dramatique inhérent au charbonnisme :
Tel un amoureux éconduit, Charbonneau est bon et il pardonne tout. LGS le dénigre, ses lecteurs lui jettent des cailloux, mais Charbonneau n’a de cesse de protéger LGS contre vents et marées, et sa profession de foi (sa deuxième intervention) est une déclaration d’amour émouvante et sincère. «  Je, je, je, je », mêlés de «  toujours », de «  jamais » (le radicalisme charbonnien ?), exercice proche du «  moi président de la république » où l’improvisation se veut expression directe de la sincérité dont le but avoué est de se réconcilier avec l’être adoré. Et Charbonneau fait une concession énorme : il n’est plus question d’éditer «  un nouvel art en pleine expansion », mais simplement de le lire (avec injonction discrète d’en dire du bien «  je crois que ce texte de réflexions n’est pas si mal »).
Le charbonnisme, un fanatisme enthousiaste qui dérange :
Le charbonnien aime LGS. Il en lit tout les articles, et recommence à croire en un monde meilleur. Il admire ses «  artisans fondateurs », et emporté par une douce folie, il se prend à rêver que lui aussi pourrait en être, de ces héros modernes de la pensée, qui écrivent tant de belles choses sur le net qu’on se retrouve encore en pleine nuit les yeux grillés sur l’écran à lire et relire encore cette presse authentique et courageuse.
Alors il écrit. Mais le charbonniste est contemplatif faut il le rappeler, et en dehors de ses transes lyriques, il n’arrive qu’à nous retranscrire un soupe sincère certes mais insipide, où il mélange allègrement tout ce qu’il arrive à saisir :des pays souverains, l’hégémonie néolibérale mondiale, les racistes, la droite, la gauche, Soral, le Pen, tout y passe.
Le charbonnisme ou la révolte égocentrée :
L’égocentrisme est souvent perçu comme un défaut de la personnalité, siège mystique de l’individualisme. Mais ce même individualisme, par l’atomisation de la société, nous a imposé l’égocentrisme et la solitude comme ultime finalité de l’existence. Charbonneau est égocentrique, c’est certain. Sa profession de foi, le «  Moi par exemple » si caractéristique, et la réduction des débats à sa seule personne (et son oeuvre, «  un nouvel art en pleine expansion », dois je le rappeler).
Victime du système, comme nous tous, qui trouve en LGS une fenêtre salutaire sur de nouveaux possibles, comme nous tous. Mais Charbonneau préfère regarder le doigt que la lune, et au lieu de se remplir de toutes ces vues différentes qui nous sont offertes, il veut y inclure la sienne, alimenter LGS de ses textes enflammés à la gloire de LGS et de lui même.
Moi, par exemple (je charbonnise un peu), j’aimerai aussi beaucoup apporter ma pierre à l’édifice. Et c’est là toute la pensée charbonnienne à mon avis. Un cri déchire ses textes, au delà de ce qui a déjà été dit. Charbonneau veut apporter sa pierre à l’édifice (comme nous tous), mais ne sait pas comment faire (comme presque nous tous).
(S’il reste quelques inconscients qui ont lu jusqu’ici, je vous prie de m’excuser de cette longue et inintéressante diatribe...)

29/08/2012 04:41 par michelmaugis

Réponse à Serge Charbonneau
"je me demande pourquoi vous sentez à ce point ce besoin de vous défendre"
Question saugrenue !!
Cette question à vous même serait presque légitime si et seulement si le billet de Maxime Vivas était essentiellement dirigé pour les lecteurs qui connaissent bien Maxime et Viktor depuis de nombreuses années, et dont vous en êtes peut être. Quoique devant la rhétorique spécieuse du fauxculisme, il est toujours bien utile de défendre sa renommée d’ honnêteté, on ne sait jamais.
Vous oubliez que cette défense est en fait dirigée vers les lecteurs, espérons nouveaux, qui en toute logique et en toute sincérité aimeraient connaître la réponse des accusés d’antisémitisme par ce fauxculisme de ces journaux qui se donnent des allures de gauche. Faudrait il les laisser frustrés d’ une réponse ? Que penseraient ils ?
La réponse à votre questionnement est donc évidente : La polémique est tout bénéfice pour LGS, et donc pour les gens de bonne volonté qui luttent pour un monde meilleur. Et s’ il y en a à Rue89 ou Article11 , alors ils peuvent maintenant choisir ce qu’ il convient de lire.
Personnellement, je ne pense pas que Maxime Vivas ai senti le besoin de défendre sa personne, mais plutôt la réputation de LGS.

29/08/2012 05:38 par calame julia

Rapporter les couvertures du torchon C-H est-ce vraiment les combattre ?
Si j’aperçois une cambronne dans la rue, je ne vais pas marcher dedans pour vérifier.
Certains se prévalent de liberté d’expression mais uniquement pour leur portemonnaie
cad que lorsqu’il s’agit de présenter des idées, points de vues et des hypothèses différents
ils deviennent aux abonnés absents.
(Je n’ai pas assez de loisir pour me promener sur le Net. Les quelques blogs que je
fréquente glissent petit à petit presque tous objets de cette dérive où le penser
"commun" confortable prime sur les échanges pour ne pas écrire la confrontation d’idées.)

29/08/2012 06:35 par Edouard

Alors comme ça, Charlie Hebdo ou je ne sais qui a (encore) pondu un article à 2 balles sur LGS ? Eh ben ça va pas m’empêcher de dormir. Je trouve plus triste (qu’un quelconque article dans un journal que j’aurais certainement bien du mal à trouver ici en Belgique) de vous voir remercier chaleureusement un commentaire qui accuse Serge Charbonneau d’être finalement rouge-brun, comme on vous accuse vous-même.

29/08/2012 08:21 par Maxime Vivas

Alors comme ça, Charlie Hebdo ou je ne sais qui a (encore) pondu un article à 2 balles sur LGS ?

Vous n’avez pas trop suivi l’affaire, on dirait.
.

...vous voir remercier chaleureusement un commentaire qui accuse Serge Charbonneau d’être finalement rouge-brun, comme on vous accuse vous-même.

remercier chaleureusement... On a fait ça, nous ?
Bon, le mieux est de recentrer les commentaires sur le sujet de l’article et d’épargner aux lecteurs les digressions autour d’un de nos lecteurs dont le positionnement politique n’est pas la question centrale

29/08/2012 12:53 par babelouest

Curieusement (ou pas ?...) j’aurai tendance à avoir une approche assez convergente avec MarcusH. Il s’agit du programme affiché du FN en 2011. Affiché, je précise. Dans les faits, cela peut être autre chose.
Bien entendu, les deux dernières propositions, "arrêt de l’immigration" et "suppression de l’âge légal de la retraite", sont à rejeter entièrement. Pour les autres, c’est bien plus à nuancer.
"sortir de l’euro/flottement du franc" ressemble à ce que je préconise, soit : quitter l’euro-monnaie unique (vu, la nuance ?) en même temps que l’assujettissement à Bruxelles et à ses directives (ce qui revient à rejeter tous les traités européens à partir du traité de Rome). L’euro gardé, pour minimiser les coûts de la transition, en tant que monnaie de réglement de l’état comme des particuliers, une autre monnaie interne, garantie par la BdF, aurait un cours différent chaque jour, annoncé chaque nuit au pôle bancaire pour qu’il en tienne compte dans les transactions. Pôle bancaire renationalisé, au même titre que les entreprises publiques essentielles, dont l’énergie et les transports (sans indemnité aux actionnaires)
"quotas/contingents importation" : une certaine analogie -mais pas une analogie certaine - avec une logique de taxation importante des imports. Une Toyota française en serait exempte, une Clio marocaine, non.
"valoriser le réinvestissement des bénéfices des PME" : bon, là , c’est suffisamment flou et vague pour obtenir un consensus où chacun y met ce qu’il pense.
Oui, la démagogie du FN fonctionne bien, puisqu’elle se réapproprie des idées de gauche en les biaisant légèrement.
Quant aux attaques des condottiere du néolibéralisme, sous couvert d’accusation de rougebrunisme, le côté pitoyable, vain et vide de leur contenu ne les condamne-t-il pas sans retour, maintenant que la véritable identité de leurs auteurs éclate au grand jour ? Des soupçons plutôt étayés de financement par des sociétés-écrans de la CIA peuvent orienter les pistes du "pourquoi".
En résumé LGS est attaqué, donc il travaille dans le bon sens, celui de l’information sans barrières, celle qui "donne à lire".

29/08/2012 13:59 par Antonio

Je ne vais pas me faire que des amis mais
1. je trouve extravagant ce genre d’article de justification, et même inquiétant ce besoin d’"aseptisation" : c’est donner beaucoup d’importance à des gens qui ne font preuve que de leur mauvaise foi et d’une certaine façon légitimer leur action. Vous n’avez pas besoin de vous acharner à démontrer que LGS n’est pas rouge-brun comme ils disent : ils le savent parfaitement ! Et s’ils ne le savent pas il suffit qu’ils explorent le site avec un peu plus d’honnêteté intellectuelle.
2.

Vrai, on a la pétoche et tout le monde le voit en lisant nos kaïe,kaïe, kaïe ! :-)

La "mise au point" de Maxime et certains de ses commentaires, ici et pour d’autres articles, me font irrésistiblement penser à ces "kaïe, kaïe, kaïe" !
3. Certains commentaires, comme celui d’Alexis et d’autres, font frémir par leur ressemblance avec ce que Maxime déplore chez ce qui attaquent LGS.
4. Heureusement que, à côté, il y a des interventions comme celle de MarcusH. Merci à lui de relever le niveau !

29/08/2012 17:45 par Maxime Vivas

La "mise au point" de Maxime et certains de ses commentaires, ici et pour d’autres articles, me font irrésistiblement penser à ces "kaïe, kaïe, kaïe" !

Le ciel fasse qu’ils le lisent ainsi et qu’ils n’y voient aucune des salves que j’y tire.

4. Heureusement que, à côté, il y a des interventions comme celle de MarcusH. Merci à lui de relever le niveau !

Avec votre concours, semble-t-il.

29/08/2012 15:00 par ADSKIPPY

Charlie Hebdo ? Du "pseudo gauchisme infantile": : kaka, pipi, popo et du prout prout ,Et ils se disent des journalistes ????

29/08/2012 23:21 par Sam

A MarcusH,
Vous nous dites que « Pour emporter la conviction, le scalpel de la raison concise vaut bien mieux ». Ca se saurait. D’ailleurs, en faisant de son parti le National Socialisme, Adolf avait bien compris que de raison il n’était certainement pas question. Mythologie nationale, culte de la personnalité, et surtout, surtout, envoyer les pauvres à la guerre. Voilà le socialisme de ce grand homme.
Même Napoléon se prétendait républicain, Hitler socialiste, et M. Le Pen a un discours carrément volé à l’extrême gauche. On sait ce que sont devenus les deux premiers, et ce n’est bien évidement pas du socialisme. Et évidemment, ils n’ont pas su convaincre par la raison...
Alors le fasciste ne défend pas les bonnes mesures, il les récupère pour prendre le pouvoir et instaurer un régime autoritaire. Contre les roturiers bien sur.
L’extrême droite pacifiste, en citant les trois Jules ?
Pacifistes !!! Les Jules !! J’ai bien ri. Mais plus sérieusement, les Jules n’avaient qu’une hâte, c’est de signer la capitulation, trahissant Gambetta, et disséquer le territoire national, pour pouvoir rapidement restaurer l’ordre, bourgeois bien entendu. Donc de pacifisme il n’est bien entendu pas question.
Fin du 19e, la gauche était pacifiste bien sur. Le combat se situait sur l’action syndicale, mais de l’affaire Dreyfus jusqu’à la première guerre, c’est la gauche qui a toujours lutté pour la paix. Jaurès y a même laissé la vie, assassiné parce que les intérêts de la bourgeoisie allaient à la guerre. Et c’est la bourgeoisie d’affaire, en pleine crise (comme d’habitude) qui craignait la montée du socialisme naissant, et provoqua la boucherie que l’on sait. Boucherie dont la viande n’aura été, là encore, que la roture. (Sans compter les bains de sang de la commune, des colonies et de la répression ouvrière...)
Sur le pacifisme des collabos, je crois rêver. MarcusH, hallucination ou malhonnêteté consciente ?
Bref, tout ca pour arriver au rouge brunisme, noyer la contestation légitime du peuple (le rouge) dans l’autoritarisme radical (le brun), pour préserver les affaires sans avoir à débattre. Le rouge bruniste n’existe pas. On ne peut défendre à la fois un système vertical, et un système horizontal. Impossible. Enfin peut être, mais ca relèverait de la psychiatrie.
Et c’est commode pour la droite d’entretenir la confusion, évidemment.
Quant à De Gaulle, je ne vois pas le rapport avec l’extrême droite. Encore moins avec le Rouge Brunisme.
Ce qu’il faut défendre, selon vous, ce sont les «  libertés individuelles », premier fondement de la pensée réactionnaire. L’une de ces libertés, la seule qui soit sacrée, c’est la propriété. Le pilier principal de l’ordre bourgeois.
Vous sentez vous Rouge Bruniste ?

29/08/2012 23:56 par lapindebois

Je réitère mon soutien au Grand soir, meilleur site d’information alternative à ma connaissance.
Toutefois il faudrait se demander à qui servent ces attaques et ces accusations de rouge-brunisme, et pourquoi elles surviennent maintenant.
Car quelle est la véritable menace, la plus immédiate et la plus concrète, qui plane sur nos têtes ? Un nouvel Hitler sous un faux nez qui veut relancer les camps de concentration ? Ou ne serait-ce pas plutôt la stratégie du choc de nos élites européo-mondialistes qui profitent de la crise pour nous imposer austérité, baisse des salaires, casse du droit du travail ?
Le Front de gauche organise une grande manifestation le 30 septembre contre le traité budgétaire européen (écrit par Sarkozy, repris tel quel par Hollande) : fort bien.
Il se trouve que les souverainistes de droite sont aussi contre ce traité. Ils ont leurs propres raisons pour cela, qui ne sont pas les nôtres, mais leur opposition est sincère.
Il se trouve que le FN et le Front de gauche ont la même position sur cette question, à savoir exiger un référendum. C’est un fait. Souvenons-nous que la seule victoire du peuple ces dernières années fut le référendum sur la constitution européenne en 2005. Où l’on n’a pas fait le tri entre le non de droite (probablement majoritaire) et celui de gauche.
On peut donc se demander, quelle que soit la répugnance que peut nous inspirer le FN sur d’autres sujets, si c’est le moment de se battre contre une extrême-droite plus ou moins fantasmée ou plutôt contre les européistes "rose-bleu". Et quel est l’intérêt, donc, de ceux qui agitent la muletta "rouge-brune" devant nos yeux, en ce moment précis.
Suis-je un rouge-brun, dois-je sortir ?

30/08/2012 06:28 par Maxime Vivas

@lapindebois

On peut donc se demander, quelle que soit la répugnance que peut nous inspirer le FN sur d’autres sujets, si c’est le moment de se battre contre une extrême-droite plus ou moins fantasmée ou plutôt contre les européistes "rose-bleu". Et quel est l’intérêt, donc, de ceux qui agitent la muletta "rouge-brune" devant nos yeux, en ce moment précis.

C’est toujours le moment de se battre contre l’extrême droite, celle-ci n’est pas fantasmée mais plébiscitée par une partie de nos compatriotes, parfois jusqu’à dépasser tous ses concurrents dans certains bureaux de vote (voire y frôler, ici ou là , la majorité dès le premier tout). Vous avez vu comment, au seuls noms de Le Pen et du FN une gamine parisienne a été élue dans une circonscription du Vaucluse dont elle ne savait rien quelques semaines avant ?
Encore une fois, si vous remarquez, au même moment qu’Adolf Hitler, qu’il fait un temps à faire griller des saucisses, évitez le barbecue commun. Il vous y brûlera pour pouvoir sans obstacle mettre le feu à la forêt.
Nous, on lui balance des seaux d’eau, au grand dam de ceux qui pensent qu’une trêve est souhaitable à l’heure du pique-nique ( puisqu’on est d’accord sur les saucisses !) et à la désolation des bruns-bruns et des guignols "de gauche" qui nous accusent de manger à la table d’Adolf en se désolant que ça ne soit pas vrai. En se désolant parce que le prétexte était bon pour nous faire dégager de l’espace médiatique où LGS gêne, et allez savoir pourquoi.

30/08/2012 10:43 par calame julia

"pour emporter la conviction, le scalpel de la raison concise vaut bien mieux" !
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement paraît-il !
 emporter la conviction- : vous m’en mettrez trois kilos !
 scalpel : au bloc opératoire ?
 raison a) concise b)
a) la vôtre vaut ce qu’elle vaut, la mienne idem, et, celle du plus fort....
b) avec ciseaux !
Je résume : conviction opérée aux ciseaux de la "prolixitude raisonnée" ; TOUT UN PROGRAMME !

30/08/2012 12:03 par MarcusH

@ SAM
1/ « « Pour emporter la conviction, le scalpel de la raison concise vaut bien mieux ». Ca se saurait. D’ailleurs, en faisant de son parti le National Socialisme, Adolf avait bien compris que de raison il n’était certainement pas question. Mythologie nationale, culte de la personnalité, et surtout, surtout, envoyer les pauvres à la guerre. Voilà le socialisme de ce grand homme. »
du sophisme à l’état pur ? quel rapport entre le fait d’accorder plus d’importance à la prévalence d’une certaine raison intellectuelle, claire et concise et Adolph Hitler ? Vous pouvez me le dire ? C’est du grand n’importe quoi Sam. Je me réfère à la raison du plus intelligent, dans une logique simple - ce qui se conçoit bien s’énonce clairement - qui n’implique aucun besoin de s’abaisser au niveau des vicissitudes de l’adversaire et vous allez me chercher Hitler ? Pfff
2/ ça ne fait même pas débat en histoire - subversive ou non - que jusqu’à la fin du 19ème c’était la gauche qui était militariste et la droite pacifiste. Alors vous me direz, quel pacifisme ! Et je serais bien d’accord. Il s’agit toujours d’un pacifisme intéressé quand il vient de droite et non d’un pacifisme à l’état pur. Mais quand même. Les revanchards n’acceptant pas la perte de l’Alsace et la Lorraine, l’humiliation imposée par Bismarck et consentie sans aucune difficulté par Thiers & Co qui voulaient, comme vous le relevez, capituler (et non faire la guerre donc), ils étaient à gauche (comme Gambetta qui sera trahi en effet mais qui n’hésitera quelques années plus tard à s’accoquiner avec Thiers). Ce n’est qu’à l’orée du 20ème que la gauche est devenue pacifique (et philo-sémite au passage / merci Dreyfus), avec Jaurès en particulier. Allez donc écouter notamment les conférences d’un Henri Guillemin, historien véritable épris de passion pour la vérité (il y en a peu des comme lui).
3/ « Sur le pacifisme des collabos, je crois rêver. MarcusH, hallucination ou malhonnêteté consciente ? »
J’ai cru être clair alors c’est quoi ces attaques à 2 balles ? M’enfin, vous savez un tant soit peu l’histoire ? Qui n’aura cessé de faire de la propagande pour ne surtout pas réarmer et préparer la défense contre un Hitler qui ne cachait pas ses intentions ? Plutôt la gauche ou plutôt la droite réactionnaire ? Qui a dit Amen aux accords de Munich, plutôt la gauche ou plutôt la droite réactionnaire ? Qui aura tenté pendant la guerre de pousser la résistance aux négociations avec l’occupant et à déposer les armes, plutôt la gauche ou plutôt la droite réactionnaire ? Vous connaissez le MSR, le RNP ? Vous connaissez la résistance de droite nommée combat qui, à sa tête, aura mis bien des bâtons dans les roues, c’est le moins qu’on puisse dire, au projet d’armée secrète de Moulins et Delestraint ? Alors oui, je persiste et je signe, consciemment et honnêtement : c’est plutôt la droite réactionnaire et l’extrême droite qui a refusé de faire la guerre à Hitler...Débattez au fond et apportez des arguments au lieu de criailler.
4/ le rouge-brunisme n’existe pas ? Déni, quand tu me tiens...De quelle confusion parlez-vous ? Vous pouvez être clair ? En ce qui me concerne, je crois avoir argumenté un tantinet plus que vous, sur le fond et par des exemples de personnes (un Soral, dans la lignée de Doriot, c’est parlant non ?)
5/ De Gaulle, vous ne voyez pas le rapport avec l’extrême droite ? Allez donc vous cultiver un peu dans ce cas. Vous pouvez, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, aller vous intéresser à la nature du foccartisme. Demandez aux camerounais, aux togolais, aux gabonais, etc., ce qu’ils en pensent. Intéressez-vous au SAC, à Pasqua, à la composition cagoularde du BCRA à Londres (le BCRA, ça vous dit quelque chose ?)
6/ libertés individuelles = propriété privée donc ? En voilà une drôle de conception. Moi quand je pense liberté individuelle, je pense plutôt liberté d’expression, de réunion, d’association, droit de grève, de se syndiquer, liberté de conscience, etc. Enfin ce qu’on entend par libertés fondamentale en droit quoi.
Quant au droit de propriété, s’il ne tenait qu’à moi, la propriété privée "inviolable et sacrée" en prendrait un sacré coup sur le dos. Vous voyez, vous n’y êtes encore pas. Mais alors pas du tout.
7/ j’oubliais : « On ne peut défendre à la fois un système vertical, et un système horizontal. Impossible. »
Je suis bien d’accord avec vous. Quant au marxisme, je sais dans quelle catégorie le ranger. Mais je vous laisse m"expliquer en quoi la "dictature du prolétariat" relève du système horizontal...

30/08/2012 12:11 par MarcusH

@calama julia
ça, c’est un argumentaire !
enlevez scalpel s’il vous sied ; je garde la raison concise
au fait, concision n’est pas synonyme de vacuité ; on peut-être un peu long et dense...

30/08/2012 13:18 par gérard

@ 29/08/2012 à 23:56, par lapindebois
Entièrement d’accord avec toi !
Mais ce n’est pas une position facile !
J’en sais quelque chose car j’avais essayé de l’expliquer dans :
http://www.legrandsoir.info/une-extreme-droite-peut-en-cacher-une-autre.html
...avec en prime quelques coup de "tasers"...

On est au coeur du coeur de ce que je nomme "la centrale nucléaire du problème"...
Sujet explosif s’il en est !
Rouge-brun c’est pour moi l’invention la plus saugrenue que je connaisse en politique...
J’ajouterai même que cela n’existe pas !
(j’ai enfilé mon gilet anti-taser...)
Par contre rose-bleu (que j’avais appelé rose-brun) alors là c’est autre chose...c’est LE SYSTàˆME...
Viktor Orbán, il se situe où par exemple ? A l’extrême droite ? Il est bien combattu par le Système, non ?
Les Médias bien inféodés au Système ont par exemple crié "au loup" en ce qui concerne l’extrême droite grecque "Aube Dorée"...
Il faut vraiment se pencher sur toutes les analyses de Pierre Hillard :
http://www.voltairenet.org/_Pierre-Hillard_?lang=fr...
Ce n’est pas facile...
On sort alors totalement des analyses "classiques" de l’extrême droite, mais surtout elles demandent un schéma de pensée politique qui d’une certaine manière bouleverse les antagonismes entre les partis politiques gauche/droite "traditionnels"...

@ Maxime Vivas
Je suis d’accord qu’il faille combattre des idées du Front National sans aucune hésitation possible, mais contrairement à toi je ne pense pas que certaines de ses """revendications""", soient uniquement une posture "confusionniste"...

La correspondance (le tableau entre le programme nazi et celui du Front National) je l’avais fait moi aussi.
Mais il y a dans celui de ton article une très grosse erreur de date : ce n’est pas le programme nazi 1933/37, mais celui de la SA qui fut établi bien antérieurement, plus de 10 ans auparavant.
Et c’est un point extrêmement important :
 La nuit des Longs Couteaux,
[ « assassinats perpétrés par les nazis en Allemagne, au sein même de leur mouvement, entre les 29 juin et 2 juillet 1934, et plus spécifiquement pendant la nuit du 29 au 30 juin 1934. »]
....a mis un terme à beaucoup de revendications "sociales" qui existaient qu’on le veuille ou non chez les militants de la SA...Une autre Extrême Droite alors naissait...

Je ne vais pas refaire mon article, mais je persiste : les partis dit d’extrême-droite sont "l’arbre qui cache une autre forêt", et celle là elle est autrement plus puissante et donc bien plus inquiétante...
La conclusion de lapindebois est pour moi des plus pertinentes :

« On peut donc se demander, quelle que soit la répugnance que peut nous inspirer le FN sur d’autres sujets, si c’est le moment de se battre contre une extrême-droite plus ou moins fantasmée ou plutôt contre les européistes "rose-bleu". Et quel est l’intérêt, donc, de ceux qui agitent la muletta "rouge-brune" devant nos yeux, en ce moment précis. »
D’ailleurs rue89, Guyet and Co, c’est quoi....des piliers du Système, et ils agitent quoi ?...

30/08/2012 14:23 par Ivan

La question que je me pose à la lecture de cet article (et des précédents sur le sujet) est : pour qui roule Guyet ? Quel est son intérêt ? S’agit-il d’une manipulation commanditée ?
Pourriez-vous à cet effet mettre un lien valide vers l’article que vous citez : http://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infil, celui-ci débouche sur une erreur 404.
Car ces accusations et calomnies proférées contre les sites de la gauche anti-impérialiste sont malheureusement très efficaces pour les discréditer aux yeux du grand public. C’est un vieux principe de propagande : on retient toujours les accusations (surtout lorsqu’on parle de fascisme et d’antisémitisme, ces hallalis modernes), même mensongères, alors qu’on oublie les réponses à ces mêmes accusations... Le principe est donc simple, diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose. Et en effet, sur la blogosphère comme en politique, cela semble fonctionner.

30/08/2012 15:21 par calame julia

@ MarcusH,
mes commentaires s’étalant rarement sur plus de dix lignes pourriez-vous me dire
ce que serait pour moi la fameuse concision ?

30/08/2012 17:28 par Maxime Vivas

Le lien que je donne ouvre un article du GS sur l’infiltration des milieux qui nous agressent par la DCRI. Je viens de vérifier, il fontionne et l’article cite le lien source :

http://rebellyon.info/Concernant-les-recentes-tentatives.html

Si ce lien ne fonctionne pas (mais j’en serais étonné), faites un coupé-collé et Google va vous trouver l’article de Rebellyon où l’on apprend comment leurs potes, contre de la verroterie (un téléphone portable offert, le paiement du transport pour une manif, et la promesse de renseignements sur les fascistes, etc.) deviennent des obligés de la DCRI et des indics.

Mais pas un mot, vous seriez vite qualifié des confusionniste-conspirationniste, engeance que Rebellyon
classe dans le dossier "Antisémites". Pfff !

30/08/2012 17:48 par Clyde Barrow

@ Maxime Vivas

Le lien que je donne ouvre un article du GS sur l’infiltration des milieux qui nous agressent par la DCRI. Je viens de vérifier, il fontionne et l’article cite le lien source :

http://rebellyon.info/Concernant-les-recentes-tentatives.html

En fait il n’y a rien d’étonnant là dedans. La police de la pensée ne peut que marcher main dans la main avec la vraie police. « Qui se ressemble s’assemble » dit le proverbe...

30/08/2012 22:01 par Ivan

@Maxime Vivas : merci pour le lien. Effectivement ce sont des choses connues. Même si les militants de Rebellyon sont à mon sens de "gentils" bobos qui jouent à Jean Moulin (des idiots utiles pour parler crûment...
Mes interrogations concernant les motivations et le parcours de cette Guyet restent entières, de même que celles concernant cet amalgame "rouge brun" qu’on voit fleurir depuis quelques années sur les sites "de gauche" pour décrédibiliser l’extrême gauche anti-impérialiste. Cela ressemble fort à des "éléments de langage" préfabriqués, à une petite campagne du type "opsy". Il serait intéressant de retracer l’émergence et le parcours de cette "notion", et ses utilisateurs qui ressemble fort dans sa mécanique à la mise en place du "délit d’antisémitisme" pour tout ce qui touche à la critique de la politique d’Israël...

30/08/2012 22:45 par Maxime Vivas

@ Ivan
Les gens de Rebellyon

sont à mon sens de "gentils" bobos qui jouent à Jean Moulin (des idiots utiles pour parler crûment...

Pas gentils du tout quand ils ameutent pour m’empêcher de participer à un salon du livre. Le 1er novembre 2011, ils s’égosillaient :
"Halte au confusionnisme : Maxime Vivas du site Le Grand Soir à « L’autre salon » du livre de Grigny

Maxime Vivas, co-animateur du site Le Grand Soir, est invité le week-end prochain, à « L’autre salon » du livre de Grigny, près de Givors. Une invitation inacceptable dans le cadre d’un salon consacré à l’édition et au livre indépendants, compte tenu des dérives fascisantes du site qu’il anime.
Un intrus se cache dans la liste des invités du salon du livre indépendant de Grigny (sud de Lyon, banlieue de Givors), dit « L’autre salon » qui aura lieu ce week-end. Saurez-vous le démasquer ?
Ce n’est certes pas la pre ­mière fois que Maxime Vivas vient débat ­tre et dédi ­ca ­cer ses ouvra ­ges à ce salon orga ­nisé par la mairie PG de Grigny. Pourtant, cette nou ­velle invi ­ta ­tion sur ­vient alors que la dérive idéo ­lo ­gi ­que du site qu’il anime, Le Grand Soir, vers un rouge-bru ­nisme plus brun que rouge est de plus en plus patente."

Et venait le slogan dont ils se gargarisent : "Pas de fachos dans nos quartiers. Pas de quartier pour les fachos !"

Pauvres types ! Pauvres perroquets de la Guyet !

Ce sont de dangereux imbéciles qui fonctionnent à la haine.

Quant à Jean Moulin, ils l’auraient dénoncé pareil, applaudis par leurs amis infiltrés. La censure de Vichy leur aurait convenu très bien et ce n’est pas pour rien si le vice-président de l’Union Juive des Français pour la Paix, fils d’un rescapé du groupe Manouchian nous soutient, nous, et pas eux.

30/08/2012 23:23 par Gluth

"bobos ... idiots utiles ... rouge-brun ... éléments de langage ... opsy"
C’est dommage de ne pas donner de définition de ces barbarismes et autres pseudo-néologismes abscons juste histoire que les francophones normaux puissent comprendre de quoi il est question... A moins que ce soit une forme de cryptage à la mode je ne sais trop où ?

30/08/2012 23:44 par legrandsoir

D’un autre côté, on ne peut pas re-re-re-re-re-re-donner des définitions...euh... "connues". Mais restez avec nous, vous allez rapidement vous familiariser avec. (et c’est moins une question de "mode" que d’actualité, malheureusement)

30/08/2012 23:33 par Sam

A MarcusH,

1- Tout d’abord, c’est vous qui faites référence à Hitler, pour illustrer votre propos et valider l’idée du Rouge-Brunisme. «  A bien des égards, le programme nazi concocté par le Dr Schacht aurait pu émaner, d’un strict point de vue économique, d’un parti d’extrême gauche ». Cette remarque peut valoir pour à peu près toutes les dictatures, qui se servent du peuple pour mieux l’écraser. En aucun cas Hitler n’a été socialiste, ni même socialisant. Jamais. D’ailleurs, une fois le pouvoir prit, le parti national socialiste est devenu le parti nazi, et plus jamais on n’a entendu parler des socialistes, si ce n’est pour les envoyer dans les camps.

«  Lorsque le camp fasciste défend ou fait semblant de défendre de bonnes mesures, on peut le regretter mais c’est comme ça et surtout, qu’il les défendent n’est pas une bonne raison pour rejeter ces bonnes idées ! ». Mais l’extrême droite, comme le dit si bien Ariane Walter dans son article, ca veut dire extrêmement à droite. Donc jamais, en aucun cas, l’extrême droite ne défendra des idées de gauches. Jamais.
Je profite du fait que vous citiez Henri Guillemin pour vous y renvoyer urgemment. L’essentiel de son oeuvre c’est justement de dénoncer le discours officiel toujours emprunt d’humanisme, d’amour du peuple et de la patrie, et de grands discours sur la démocratie ou la république.

2, 3 - Pendant la période que vous citez la gauche n’avait pas le pouvoir, et n’existait quasiment pas. Et ne me parlez pas du «  centre gauche » de Thiers.Les revanchards, comme vous dites, sont de droite justement. Jules Ferry (l’un des Jules) faisait partie de la loge Alsace Lorraine de la maçonnerie. Il rendit l’école obligatoire pour remplacer les prêtres dans l’apprentissage de la servitude et préparer les enfants à devenir des soldats.
Le mythe de la gauche militariste est typiquement une contre vérité lancée par la droite pour masquer sa trahison. Gambetta n’était pas militariste (ni de gauche d’ailleurs...), il était patriote, en charge de défendre la patrie en danger. Relisez Guillemin. Et c’est la guerre qui sauvera la droite en 1914 d’un gouvernement qui avait osé pensé taxer les riches.

La guerre de 1870 est déjà le fait de la droite. C’est elle qui attaque la Prusse. Vous ne pouvez pas faire passer une trahison nationale pour du pacifisme. Et vous remettez le couvert avec les collabos. La gauche n’était pas militariste en 1939, elle était préoccupée par la défense nationale. La droite collaborationniste (l’extrême droite, les bruns...), n’était pas pacifistes, mais encore une fois traîtres à la patrie pour sauver leurs intérêts, et non ceux du peuple, éternel dindon de la farce notamment grâce à cette confusion entretenue par le jargon «  pacifiste », ou encore «  humaniste » de la droite. Et entretenue par vous même, quand vous mélangez trahison et pacifisme.

4 - L’utilisation du discours socialiste à des fins de propagandes et de plébiscite, ce n’est pas du socialisme. Alors peut être que nous pourrions trouver un point d’accord : c’est probablement ca le rouge-brunisme. C’est la confusion entretenue par tous les régimes totalitaires ou presque pour se prétendre au service du peuple qu’ils écrasent. Le rouge-brunisme serait donc un instrument des fascistes pour séduire l’électorat prolétaire afin de mieux le trahir.
Mais ce n’est pas le sens de votre propos, puisque vous aboutissez à Soral. Qu’en dire ? Un confusionniste confus ? Il mélange tout, récupère toute les contestations, sérieuses ou moins sérieuse du système, se les approprie, mélange ca avec du millénarisme new age et se présente comme un rouge brun. Mais ca n’existe pas un rouge brun...

5 - De Gaulle, c’est même pas la droite, c’est autre chose. Un homme qui ne se bat pas pour du pognon, même si c’est un affreux réac répressif, ca force le respect.

6 - Oui, la propriété privée est la seule liberté individuelle qui soit «  sacrée ». Et si vous croyez qu’Hitler avait une part socialiste, que les collabos sont des pacifistes, alors j’imagine que vous devez adorer quand les honnêtes gens vous parlent de liberté. Mais bien sur il ne s’agit que de la leur, et de celle de leur pognon. Certainement pas de la votre...

7 - La dictature du prolétariat, c’est une étape transitoire, éphémère, entre un système vertical et un système horizontal.

31/08/2012 12:56 par MarcusH

@ Sam

bon il y a quelque convergence mais ce n’est pas encore çà :

1/ « Tout d’abord, c’est vous qui faites référence à Hitler, pour illustrer votre propos et valider l’idée du « Rouge-Brunisme »
soyez cohérent svp : vous avez rebondi avec Hitler sur mon appel à la raison concise. Or, ça n’avait aucun rapport avec Hitler. Point barre.

2/ vous ne m’ôterez pas de l’idée, et contrairement à ce que beaucoup suggèrent ici, que la circulation entre extrême droite et extrême gauche (en ce qui me concerne, je suis catalogué dans cette dernière alors que je me sens simplement de gauche) est réelle. Réelle de part les personnes qui sont formellement passées de l’une à l’autre, souvent dans le même sens il est vrai mais réelle surtout de part une certaine proximité idéologique sur certains aspects, et je dis bien uniquement sur certains aspects. La dictature est un point commun. Vous pouvez nier l’histoire, ça n’y change rien. La dictature du prolétariat qui n’est en fait que la dictature confiscatoire d’une nomenklatura qui ne vise au final rien d’autre que de conserver le pouvoir, très peu pour moi. Je parle de dictature au sens premier du terme, c’est-à -dire une d’une société gouvernée par un pouvoir sans partage qui dicte sa condition au bas peuple ; ça ne préjuge pas forcément des conditions de vie économiques qui lui sont réservées, à ce peuple, mais c’est pour moi déjà rédhibitoire. Encore une fois, je tiens à mes liberté fondamentales dont j’ai rappelé ce qu’elles étaient ! Je sais néanmoins faire la différence : j’ai un certain respect pour Castro par exemple que je ne rangerais pas dans la catégorie de ceux qu’on appelle communément "dictateur" qui en plus de priver leur peuple de toute liberté, les dépouille de toute dignité et conditions de vie décentes. En rejetant toute idée de dictature, je refuse toute légitimité à une prétendue avant-garde qui saurait mieux que le peuple lui-même ce qui est bon pour ce dernier. Quelle imposture ! Quel vol !
Quant au socialisme, je suis prêt à vous accorder que le national-socialisme n’avait de socialiste que le nom. Néanmoins, il me semblait - et ça ressort de moult échanges auxquels j’ai assisté - que le Dr Schacht, ministre des finances du 3ème Reich, était quelque peu socialisant de par son programme.. Je suis assez incompétent en la matière mais vous n’êtes nullement convainquant. Plus largement, je suis d’accord pour considérer que le "socialisme" d’extrême droite, que d’aucuns dans les médias appellent populisme, est une imposture pour glaner des voix. Je le sais. Il n’en reste pas moins que certaines propositions - encore une fois, par exemple, l’indexation des salaires sur les prix - sont dignes de l’extrême gauche. Extrême gauche dont on ne sait si, au cas où elle parviendrait au pouvoir, elle respecterait davantage ses engagements.

3/ « Mais l’extrême droite, comme le dit si bien Ariane Walter dans son article, ca veut dire extrêmement à droite. Donc jamais, en aucun cas, l’extrême droite ne défendra des idées de gauches. Jamais. »
Aucune valeur argumentative ; c’est péremptoire ; affirmer, marteler ce n’est pas démontrer.

4/ sur Guillemin : oui, bien sûr qu’il dénonce l’hypocrisie de ces faux humanistes qui revendiquaient le progrès social alors qu’ils faisaient tout pour le brider. Nous sommes bien d’accord également que, de ce point de vue, ce qui s’appelait le "centre gauche" était en fait la droite la plus réactionnaire et vicieuse qu’on pouvait trouver.
« Pendant la période que vous citez la gauche n’avait pas le pouvoir, et n’existait quasiment pas »
Elle n’avait pas le pouvoir non et mais dire qu’elle n’existait pas, c’est une ineptie totale. Et la commune, qu’est-ce que ça vous évoque ? Qu’il n’y ait pas eu de partis de gauche institutionnels bien ancrés dans le jeu politique, c’est une chose qui n’a rien à voir avec le fait que le peuple revendiquait des valeurs de gauche, sous Napoléon 3 déjà d’ailleurs (l’interdiction de l’internationale dans les années 1860 en était notamment une raison ; et si N3 s’est engagé contre Bismarck, c’est bien comme vous le rappelez pour faire diversion devant la gronde sociale qui avait déjà fait des siennes en 48 !!) et puis à partir de la fin des années 1870 (sachant qu’il est vrai, qu’après la commune, la répression a calmé les ardeurs émancipatrices) avec l’émergence de type comme Jules Guède. Ensuite, de 1880 à 1900, la gauche ne cessera de prendre de l’importance. C’est moi qui vous renvoie à Guillemin dont j’ai vu et revu les conférences : jusqu’à 1890 et un peu plus, c’est la "gauche" qui est plutôt militariste ! Qui voulait continuer d’en découdre après Sedan ? Vous pouvez me le dire ? Certainement pas la droite du "centre gauche" qui nous a dépouillé de l’Alsace Lorraine sans aucune espèce de considération (pour les Alsaciens et les Lorrains en particulier). Les gardes nationaux à Paris, devenus très rouges, après l’ouverture de la garde, était le peuple de gauche et c’est lui qui voulait botter Bismarck hors de France. Alors arrêtez de raconter n’importe quoi et de tout mélanger. Par la suite, bien sûr que c’est la droite réactionnaire, qui comme Napoléon 3 plus tôt, aura recours à la subversion de la guerre pour faire diversion et canaliser les énergies sur un ennemi extérieur alors que la gronde sociale devenait de plus en plus en forte. L’histoire de l’impôt sur le revenu en est tout un symbole. Là dessus, on est d’accord.
Je dis gauche "militariste", vous dîtes "patriote". Si ce mot vous sied davantage...En l’occurrence, être patriote en 70, c’était prendre les armes. Autrement dit, choisir la voie militaire, étymologiquement et au premier sens du terme s’entend. Le sens des mots importe...même si ces mots nous sont volés et prennent d’autres acceptions à force de connotations.
Pour la droite collaborationniste, le fait est que face à Hitler, ils ne voulaient pas prendre les armes ces futurs collabos qui se trouvaient étalés dans tout le spectre politique (au delà des Doriot, un petit clin d’oeil aux pivertistes de la SFIO qui nous aura refourgué pour l’après-guerre bien des éminences grises passés à travers les gouttes de l’épuration). Alors ne les appelons pas pacifistes si là encore l’emploi des mots justes vous offusque en raison de la valeur que vous accordez au pacifisme mais le fait est là ...

5/ « c’est probablement ça le rouge-brunisme. C’est la confusion entretenue par tous les régimes totalitaires ou presque pour se prétendre au service du peuple qu’ils écrasent. Le rouge-brunisme serait donc un instrument des fascistes pour séduire l’électorat prolétaire afin de mieux le trahir. »

Alors là pour le coup, nous sommes totalement d’accord. Mais j’espère que vous m’accorderez que séduire l’électorat prolétaire pour mieux le trahir n’est pas propre à l’extrême droite...même si chez elle c’est un pilier central évidemment.
Soit on est pour le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple et on est forcé de rejeter et condamner toute idée d’élite légitime qui, l’histoire le montre bien assez, est intrinsèquement encline à d’abord vouloir conserver le pouvoir et donc à "tenir" les masses. Soit on cautionne le diktat de l’élite, soit la dictature, et donc, in fine, toujours l’imposture.

6/ « Gaulle, c’est même pas la droite, c’est autre chose. Un homme qui ne se bat pas pour du pognon, même si c’est un affreux réac répressif, ça force le respect »
Les plus dangereux sont les idéologues. Ils sont au dessus des histoires de pognon ! Leurs conditions de vie matérielle sont assurées pour le reste de leur existence, et certains, il est vrai, ne cultivent pas le goût du luxe. Mais un idéologue dangereux peut être intelligent et ne pas développer toutes les tares...Encore une fois, allez parler de De Gaulle à tous les peuples en lutte de nos ex colonies, je veux dire à tous ceux qui ont été conscients de ce que la France de Gaulle leur a fait. Aucune empathie ni considération pour les peuples africains. Quant aux Français, les veaux, mouais...Il aura compris bien tard que pour garder le pouvoir il aurait peut-être fallu en faire plus, même pendant cette période des 30 glorieuses. Enfin, son idée de la France, de la grandeur de la France, c’est le pire ; c’est une idée impériale par essence (il faut étudier le gaullisme, ce que signifie la 3ème voie...) et donc encore une fois à condamner. No mais quelle prétention ! Surtout quelle imposture également quand on sait à quel point ceci est un mythe de notre roman national. Allez donc lire Dominique Lorentz qui, avec toutes les peines du monde, aura finalement réussi à publier aux arène, ses ouvrages sur le nucléaire. Vous tomberez peut-être de haut quand vous saurez que, non seulement, on n’a eu le nucléaire qu’avec la bénédiction de l’oncle Sam, qui aura au passage fourni ses équipements (framatome sous licence Westinghouse, ça vous évoque quelque chose ?) mais qu’en plus on aura été, avec Israël, le maître d’oeuvre de Big Brother, pour assurer la prolifération nucléaire, en dotant notamment le régime d’apartheid de l’arme atomique. Rien de moins...
Évidemment, on est bercé depuis le plus jeune âge au patriotisme, nécessairement va-t-en-guerre au besoin, et shooté à la grandeur de la France. Mais c’est un obstacle au progrès humain qui devrait d’abord nous faire sentir humains parmi les humains, ou citoyens du monde pour prendre une image un peu éculée. Allez parler de la France et de ses droits de l’homme dans le monde, on vous rit au nez bien souvent chez les gens bien éduqués qui savent ce qu’ils doivent à la France. Ce n’est pas pour autant qu’il faut renier l’histoire de notre nation. Mais franchement, De Gaulle, très peu pour moi, ce qui pour le coup me positionne clairement hors de toute coquinerie avec le rouge brunisme, les Soral et plus largement avec la nouvelle droite des De Benoist et consorts.

7/"La dictature du prolétariat, c’est une étape transitoire, éphémère, entre un système vertical et un système horizontal"
Oui bien sûr...

31/08/2012 14:33 par Sheynat

Je reprends ces termes que je trouve fort adéquats dans l’illustration de structure aménagée de sorte qu’il suffit ensuite de laisser faire les agents plongés en conformité dans ce type structurel pour parvenir aux dérives (et crises, abus, etc) de Frederic Lordon :

«  configuration institutionnelle » ; «  environnement structurel » ; «  terrain de jeu spéculatif » ; «  il va falloir se pencher sur leurs statuts autrement »

J’ai peu de culture politique, donc je ne sais pas d’où proviennent ces termes génériques de droite-gauche ou de coloration (que je déplore, car les couleurs sont si belles, et toutes si belles...), mais je me demande si d’entrée elles ne portent pas à confusion.

Si on s’en tenait à la structure de base, l’horizontale pour la gauche, la verticale pour la droite, ce serait clair et net dès le départ.

Et à partir de là on pourrait énoncer sans besoin d’argumenter que l’horizontale ne peut en aucun cas s’agencer de la même manière que la verticale, même si l’une déclare défendre les mêmes valeurs que l’autre pour la duper.
Un exemple tout bête : chacune peut décréter défendre le «  bien », sauf que le bien en mode horizontal n’est pas du tout la même chose que le bien en mode vertical. Ce qui est «  bien » pour les uns n’est pas «  bien » pour les autres. Ce sont donc des valeurs communes mais qui ne prennent sens que dans la forme dans laquelle elles se déploient et leur manière d’y circuler.
Je peux argumenter mais je crois que c’est si évident que c’est inutile.
Tout comme l’élitisme : pour un système horizontal, les tâches de gestion, d’administration, seront des charges, des tâches dans le sens réel, une participation où tout le monde a sa part de tâche et cela sous forme d’orchestration, et si certaines charges peuvent être plus lourdes elles n’en sont pas plus élevées pour autant, alors que dans un mode vertical il sera question de privilèges.

C’est d’ailleurs pour ça que l’injonction de Ornella Guyet suivie des autres est absurde, car elle provient d’un système agencé en mode vertical, contre un système qui tente de se vivre en un mode horizontal.

31/08/2012 16:55 par Sam

A Marcus,

1- Ce n’est pas avec la raison que nous sommes gouvernés. C’est avec une mythologie nationale exaltée, la manipulation de nos pulsions et de nos émotions. Ainsi, Hitler qui dès Mein Kampf annoncait assez clairement son programme, n’hésitera pas à se considérer socialiste. Et même national socialiste, en comparaison avec les communistes qu’il accusait de la défaite, d’avoir trahi l’Allemagne.
La raison est un vieux mythe du 17e, et Hitler (entre autre, mais on peut dire cela de toutes les droites du monde ou presque) a utilisé la flatterie, le mensonge, l’exaltation, la passion nationale, la frustration de la défaite et l’appel à la vengeance. Donc de raison, il n’est effectivement pas question «  pour emporter la conviction ». Ca ne fonctionnerait qu’avec des personnes rationnelles et dénuées d’émotion et de pulsion. Des machines en somme.
La raison n’est pas le débat ici. Je ne la rejette pas, et la considère comme un point de vue intéressant. Mais un point de vue seulement.

2- Dans le confusionnisme ambiant, hérité de décennies de désinformation et de propagandes, avec la destruction de notre culture et la renaissance de notre mythologie nationale, je suis bien d’accord qu’il puisse y avoir des anciens communistes au FN. Mais le fourvoiement de certains ne valide en aucun cas l’idée d’un rapprochement idéologique entre les deux extrêmes, mais plutôt est un symptôme du brouillard idéologique actuel. Et ce confusionnisme est une stratégie de la droite.
Quant à la dictature du prolétariat, c’est un vaste sujet. Et probablement une idée un peu naïve de Marx qui comprenait bien que l’oligarchie n’abandonnera pas le pouvoir, et qu’elle tire dans la foule à la moindre alerte. Alors ca sera au peuple d’aller chercher ce pouvoir, par la force. Marx la décrit néanmoins comme une transition, et ce n’est nullement la finalité du Marxisme.

3- Vous admettez vous même «  je suis d’accord pour considérer que le "socialisme" d’extrême droite, que d’aucuns dans les médias appellent populisme, est une imposture pour glaner des voix. Je le sais. » Donc oui, la droite et la gauche sont irréconciliables. Et la droite se fait sociale et républicaine pour tromper le peuple. Une imposture. Elle reste et restera toujours au service du petit nombre. Et l’extrême droite, c’est pire.

4- Je n’ai pas dit que la gauche n’existait pas (à l’époque considérée). Mais qu’elle n’existait quasiment pas. Quelques anarchistes désorganisés, les communards massacrés (par les «  pacifistes »), le confusionnisme du «  centre gauche », …
Par contre, elle est embryonnaire à cette période, et c’est là qu’elle va renaître pour justement prévenir la guerre (l’internationale).
L’épisode des gardes nationaux que vous soulevez remonte à la défaite de Sedan et la commune. Et ils ne voulaient pas faire la guerre, ils se sont retrouvés avec une guerre déjà lancée par la droite que vous dites pacifiste.
Vous reconnaissez donc que la droite déclare la guerre à la Prusse, les massacres de la commune, la trahison de la droite qui préféra céder à vil prix l’Alsace Lorraine et vendre Gambetta à Bismark plutôt que de laisser quoi que ce soit au peuple. Mais vous persistez à considérer cette droite là pacifiste ?
La droite n’est pas pacifiste. Elle est même plutôt en guerre perpétuelle. Son ennemi, éternel, c’est le peuple. Et pour pouvoir écraser ce peuple, la droite est prête à toutes les bassesses, y compris la trahison nationale. Pour vous c’est du pacifisme ?
Alors effectivement, si les mots ont un sens, il y a une définition du pacifiste qui correspond à la votre «  la paix à tout prix », même s’il s’agit de trahison. Mais c’est le sens péjoratif du terme, synonyme de lâche, surtout employé par la droite pour reprocher au peuple son manque «  d’enthousiasme guerrier »...

6- Je n’ai aucune admiration personnelle pour «  le Général ». Je ne comprends pas vraiment le sens de votre argumentaire.

02/09/2012 02:40 par Luc

Il ne faut pas se faire d’illusion avec Charlie Hebdo

Comme de véritables pervers ils s’efforcent de culpabiliser les autres afin de faire d’oublier leur propre monstruosité .

Ils sont bien placé pour parler de l’extrême droite, ils ont repris les caricatures islamophobe du journal fasciste Jyllands-Posten , un canard très proche du Dansk Folkeparti le parti populiste et xénophobe .

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