Pédophilie dans l’église ou arbre destiné à cacher la forêt ?

Les véritables victimes d’actes pédophiles à l’intérieur de l’église vont probablement se sentir outrés de mes légitimes questionnements face à cette soudaine "libération" de la parole après tant d’années.

De très longue date, il n’est pourtant pas dans les habitudes des hiérarchies religieuses (toutes confessions confondues) de livrer à la vox-populi et en particulier aux médias tous les obscurs recoins et pactes très douteux de leurs pilotages pseudo-"religieux".

Dans ce milieu très clos où la transparence n’est qu’illusoire, n’a-ton pas coutume de dire : “ Les voix du Seigneur sont impénétrables ”. Ne devrions-nous pas dire plutôt : “ Les voix du Vatican (entre autres hiérarchies) sont impénétrables ? ”

D’autant que bon nombre de ces victimes de la pédophilie sont toujours en étroites relations avec leur convictions religieuses comme je le fus à une certaine époque de ma vie sans cependant avoir été confronté, pas même une seule fois, à ce genre de dérives pédophiles et coupables de la part d’ecclésiastiques.

Cette "libération de la parole" n’est-elle pas en réalité l’arbre destiné à cacher la forêt ? "Le péché véniel" trop vite confessé pour dans l’absolu dissimuler le "péché mortel" . Celui innommable de sa collusion pseudo-"religieuse" hégémonique et assassine avec les "grands" de ce Monde (monarchies aristocraties, Haute-Finance etc...

A qui profitait du temps du maccarthysme aux EU et avant cela en 39-45, en France, la chasse aux communistes, aux juifs, aux francs-maçons, sans pitié et avec excès de zèle du gouvernement de Vichy ? A ceux qui avaient le plus à perdre à risquer de remettre définitivement en cause les fondements mêmes de la croyance et de la foi. et surtout la pérennité de la manipulation mentale des masses populaires.

Les archives du passé de plus en plus accessibles nous livrent enfin la réalité de ces fleuves de sang qui ont toujours accompagnés les guerres présentes et passées, presque toutes d’origines religieuses lorsqu’on se donne la peine de gratter le vernis qui les recouvre.

Ces psychopathes qui prétendent nous faire la morale et nous orchestrer notre existence, ne seraient-ils pas au final des assassins qui s’ignorent comme tels, possédant trop de pouvoirs dont ils usent mais surtout abusent ?

COMMENTAIRES  

10/02/2020 06:24 par babelouest

Je pense que de tous temps ces dérives se sont produites. Le plus souvent les victimes menacées de mort ne disent rien, et culpabilisent d’autant plus. J’ai eu l’occasion de parler à certaines de ces victimes. Non, il n’y a pas que la religion, c’est seulement un rapport de forces : cela peut être des réseaux où se pressent gens de robe (celle de la Justice (!) par exemple) ou de casquette plate ou non. Un cas bien sombre a été mis en avant : l’affaire Alègre, qui n’est sans doute qu’un exemple parmi d’autres. Dans ces choses-là il est constant qu’on en sache bien peu.

10/02/2020 10:33 par Assimbonanga

J’ignore quel est vraiment l’objectif de l’auteur de cet article qui me semblait un peu confus et qui semblait tomber de lui-même dans l’indifférence générale sans réactions de la part des internautes... jusqu’à ton initiative, babelouest. Peut-être que J.M Défossé voulait signifier que, sous le règne de Macron, la seule "révolution", ou indignation sociale permise, c’est la vie privée et que toute rébellion politique est en revanche illégitime ?

Dans le milieu du sport, le président de fédé est le monseigneur Barbarin du patin. A la radio d’Etat, j’ai entendu une fois, une seule, l’intervention d’une auditrice faisant état que, dans le sport, on ne fait pas de politique et que le syndicalisme est proscrit. Hé oui, encore un de ces lieux opaques. Ni de droite, ni de gauche.

12/02/2020 08:57 par jean-marie Défossé

Désolé les gars de ne pas avoir réussi à me faire comprendre ; mais ces temps-ci , je suis sous cortisone entre autres et il est vrai que ce n’est guère compatible avec l’écriture.

Je ne faisais que m’étonner de cet engouement soudain des hiérarchies religieuses à vouloir "libérer la parole" sur des actes de pédophilie au sein de l’Eglise .

Ne serait-ce pas une stratégie de la part de celle-ci à vouloir détourner et à éclipser à l’opinion publique et aux médias une monstruosité encore PLUS GRAVE que les actes de pédophilie (sans sous-estimer la gravité de ces derniers).Monstruosité encore inavouée risquant de remettre sérieusement en cause la crédibilité et la réelle moralité de tous ces "bien-pensants" en soutane .

Ces victimes de pédophilie , ne seraient-ils pas des lampistes de l’Eglise que l’on envoie se sacrifier aux médias afin de redorer l’image de l’Eglise sérieusement écornée ?. Ecornée pour s’être depuis trop longtemps immergée dans le mensonge et la manipulation des masses populaires , et pire dans l’éradication des valeurs communistes en Occident ?

Une manière comme une autre de faire une toute petite amende honorable , et de focaliser les médias sur un seul problème inhérent aux hiérarchies religieuses , et afin d’éviter ainsi que quelques lanceurs d’alertes n’aillent fouiller trop loin dans un obscurantisme criminel et pseudo-religieux de très longue date.

12/02/2020 11:04 par Assimbonanga

@ jean-marie Défossé, j’espère que le traitement à la cortisone va laisser place à la guérison. Je pense qu’il ne faut pas chercher si loin. L’Eglise était obligée de faire de la comm’. Il fallait faire quelque chose. L’opacité traditionnelle a été dérangée par l’évolution des mentalités et les moyens d’information actuels. Les prélats étaient acculés à l’actualisation.
Et on s’aperçoit que tous les lieux de pouvoir exhalent les mêmes dérives : show-biz, sports...
Ceci dit, de la même manière que les médias ne manquent pas de nous infliger la mémoire du goulag (hier sur arte), ce qui est bien normal sauf qu’ils le font innocemment en période électorale, hé bien, ne manquons pas nous aussi d’entretenir la mémoire des turpitudes, exactions et complicités diverses et variées de notre sainte mère l’Eglise.

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