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Milosevic est innocenté pendant que la machine de guerre de l’OTAN continue sa route (RT)

Les partisans de Slobodan Milosevic font la queue devant la tombe de l’ancien président à Pozarevac pour lui rendre hommage, 10 mars 2007. Photo : © Marko Djurica/Reuters

Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) vient d’innocenter Slobodan Milosevic, l’ancien président défunt de Yougoslavie, des crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie. Cela prouve, une fois de plus, que nous ne devons pas seulement en prendre et en laisser dans les allégations de l’OTAN concernant ses « ennemis officiels », mais pratiquement tout laisser.

Pendant les vingt dernières années, les commentateurs néo-conservateurs et autres sommités « libérales interventionnistes » n’ont pas cessé de nous répéter que Milosevic (un dirigeant démocratiquement élu dans un pays où plus de 20 partis politiques fonctionnaient librement) était un dictateur diabolique génocidaire responsable de TOUTES les morts survenues dans les Balkans, dans les années 1990. Répétez après moi avec la voix d’un robot (tout en faisant des mouvements de bras saccadés) : l’agression génocidaire de Milosevic », « l’agression génocidaire de Milosevic ».

Mais le récit officiel, tout comme celui qu’on nous a servi, en 2003 – que l’Irak avait des armes de destruction massive qu’il pouvait déployer en 45 minutes , était entièrement mensonger et avait été fabriqué pour justifier une opération de changement de régime que les élites occidentales voulaient faire depuis longtemps.

L’affirmation du TPIY, selon laquelle l’un des personnages les plus diabolisés de l’ère moderne était innocent des terribles crimes dont on l’accusait, aurait dû faire la Une des journaux à travers le monde entier. Mais ça n’a pas été le cas. Même le TPIY l’a enterrée, tout au fond de la page 2590 de son verdict sur le procès du chef des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, qui a été condamné en mars pour génocide (à Srebrenica), crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Il n’y a pas eu de conférence de presse ni d’annonce officielle concernant l’exonération de Milosevic. Il faut remercier le journaliste d’investigation Andy Wilcoxson qui nous l’a signalée.

Les choses étaient bien différentes quand le procès du soi-disant « boucher des Balkans », s’est ouvert en février 2002 ! A l’époque, il aurait fallu être enfermé dans une armoire pour ne pas être au courant de ce qui se passait.

La CNN a couvert de bout en bout ce qui a été décrit comme « le procès le plus important depuis Nuremberg. » Bien sûr, la culpabilité de Milosevic était un fait acquis. « Quand la peine serait prononcée, il disparaîtra dans cette cellule, et personne n’en entendra plus jamais parler », a déclaré l’avocate étasunienne Judith Armatta, de la Coalition pour la justice internationale, une organisation dont l’ancien ambassadeur des États-Unis en Yougoslavie, Warren Zimmerman, faisait partie en tant que membre consultatif du Conseil d’administration.

Tous ceux qui osaient contester la ligne de l’OTAN étaient aussitôt qualifié de « défenseur de Milosevic », ou pire encore, de « négationniste », par les « Gardiens de la Vérité de l’Empire ».

Mais au milieu de tout le bla bla bla et de tout le battage médiatique qui entourait le « procès du siècle », il est vite apparu que l’accusation avait de gros et même de très gros problèmes. Le Sunday Times a cité un expert juridique qui a affirmé que « 80% des déclarations préliminaires de l’accusation auraient été rejetées par un tribunal britannique comme étant de simples ouï-dire. » Et je crois que l’estimation de 80% était déjà très généreuse.

Le problème, c’est que ce procès était un simulacre de procès, un procès dans lequel la géopolitique était plus importante que les preuves réelles. Il faut se rappeler que l’acte d’accusation initial contre Milosevic concernant les soi-disant des crimes de guerre/génocide du Kosovo avait été publié en mai 1999, au plus haut de la campagne de bombardements de l’OTAN contre la Yougoslavie, et à un moment où la guerre ne se passait pas exactement comme l’auraient souhaité les États-Unis et leurs alliés.

L’acte d’accusation a été clairement rédigé pour mettre la pression sur Milosevic et correspondre aux exigences de l’OTAN.

Le problème pour l’OTAN était qu’au moment où le procès de Milosevic devait commencer, la récit sur le Kosovo était déjà éventé. Les sinistres accusations des États-Unis et de leurs alliés concernant un génocide et des centaines de milliers de personnes assassinées, étaient fausses comme l’a montré le grand John Pilger ici. En septembre 2001, un tribunal de l’ONU a officiellement statué qu’il n’y avait pas eu de génocide au Kosovo.

Donc, pour renforcer leur argumentation contre Milosevic, qui prenait l’eau de toutes parts, les procureurs de La Haye ont dû apporter de nouvelles charges liées à la guerre en Bosnie, en accusant « Slobo » de faire partie d’une « conspiration criminelle collective » pour assassiner/nettoyer ethniquement les Croates et des musulmans de Bosnie pour mettre en place son projet de « Grande Serbie ».

Dans les procédures pénales normales, les preuves sont recueillies et ensuite, si elles sont jugées suffisantes, on engage des poursuites. Mais c’est le contraire qui est arrivé dans le cas de Milosevic : il a été inculpé pour des raisons politiques et la chasse aux preuves a suivi.

L’ironie est que l’ancien président yougoslave avait été précédemment loué par le président Clinton pour son rôle dans la négociation d’un accord de paix en Bosnie en 1995, qui avait été signé à Dayton, dans l’Ohio.

La vérité est que Milosevic n’était pas du tout un nationaliste serbe pur et dur mais un socialiste de toujours qui avait toujours voulu une Yougoslavie multi-raciale et multi-ethnique.

Son but, lorsqu’il était au pouvoir, n’a jamais été de construire une « Grande Serbie », mais d’essayer de garder unie la Yougoslavie fédérale, comme le TPIY vient de le reconnaître tardivement.

Non seulement Milosevic n’était pas responsable du nettoyage ethnique qui avait eu lieu en Bosnie, il l’avait même dénoncé. Le TPIY a noté « les critiques répétées de Milosevic et sa désapprobation des politiques menées par l’accusé (Karadzic) et par la direction des Serbes de Bosnie. » Milosevic, un homme qui avait en horreur toutes les formes de racisme, insistait sur le fait que toutes les ethnies devaient être protégées.

Mais pour punir Milosevic et pour prévenir les autres de ce qui leur arriverait s’ils osaient s’opposer aux Etats-Unis, l’histoire devait être ré-écrite. Le socialiste pro-Yougoslavie qui s’était opposé à la politique des dirigeants serbes de Bosnie devait être présenté, rétrospectivement, comme le méchant de la guerre de Bosnie et même blâmé pour tout le sang qui avait été versé dans les Balkans. Par contre, l’ambassadeur étasunien Warren Zimmerman, déjà mentionné, dont l’intervention scélérate a fait capoter la solution diplomatique et a permis le déclenchement du conflit bosniaque, lui, n’a pas été le moins du monde inquiété.

Pendant la campagne « tout est de la faute de Slobo », les faits réels ont été tout simplement jetés par la fenêtre. Un article écrit, je ne vous raconte pas de blague, par un professeur d’études européennes de l’Université d’Oxford prétendait même que Milosevic était le leader de la Yougoslavie en 1991 (l’année où la Slovénie a fait sécession). En fait, c’était le Croate bosniaque, Ante Markovic, qui était le leader du pays à l’époque.

Comme de bien entendu, Milosevic a été comparé à Hitler. « C’était comme si on voyait l’arrogant démon Adolf Hitler en pleine action », a écrit le rédacteur en chef du News of the World, lorsque Milosevic a eu la témérité de se défendre devant le Cour. « On avait des flashs glaçants du monstre nazi de la Seconde Guerre mondiale quand le tyran serbe déchu haranguait la Cour. »

Pour être certains que les lecteurs comprenaient bien que Milosevic = Hitler, le News of the World ont illustré leur diatribe avec une photo d’Hitler, « le boucher de Berlin », devant un camp de concentration, et une photo de Milosevic « Le boucher de Belgrade », en surimpression sur un camp de concentration en Bosnie. Avec lequel, en fait, il n’avait rien à voir.

Au grand soulagement de l’accusation, Milosevic est mort subitement dans sa cellule en mars 2006.

Etant donné ce que nous avions vu au procès jusqu’à ce moment-là, il était tout à fait inconcevable qu’il soit jugé coupable. Une longue liste de témoins « irréfutables » s’étaient révélé des pétards mouillés les uns après les autres.

Comme je l’ai mentionné dans un article antérieur :

Il s’est avéré que le témoin principal, Ratomir Tanic, était à la solde des forces de sécurité occidentales, tandis que le chef de la police secrète ex-yougoslave Rade Markovic, l’homme qui allait enfin cracher le morceau sur Milosevic et révéler comment son ancien maître avait ordonné l’expulsion des minorités ethniques Albanais du Kosovo, a fait finalement tout le contraire et a déclaré qu’il avait menti sous la torture et que sa déclaration écrite avait été falsifiée par l’accusation.

En outre, comme je l’ai noté ici, l’ancien chef de la sécurité de l’armée yougoslave, le général Geza Farkas (d’origine hongroise), a déclaré que tous les soldats yougoslaves au Kosovo avaient reçu un document leur expliquant le droit international humanitaire, et qu’ils avaient reçu l’ordre de désobéir aux ordres qui le violaient. Farkas a également déclaré que Milosevic avait ordonné qu’aucun groupe paramilitaire ne soit autorisé à opérer au Kosovo.

Lorsque Milosevic est mort, ses accusateurs ont affirmé qu’il « avait trahi la justice ». Mais en fait, comme le TPIY l’a maintenant confirmé, c’est la justice qui a trahi Milosevic.

Pendant qu’il se défendait contre des accusations à caractère politique à La Haye, les États-Unis et leurs alliés ont lancé leur brutale agression illégale contre l’Irak, une guerre qui a fait près d’un million de morts. L’an dernier, un rapport de Body Count a révélé qu’au moins 1,3 million de personnes avaient perdu la vie du fait de la « guerre contre le terrorisme » menée par les Etats-Unis en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

Ces chiffres nous aident à remettre le Kosovo en perspective. Même si on pense que Milosevic et le gouvernement yougoslave étaient responsables d’une partie des morts là-bas, en 1999, (dans une guerre que l’Occident avait clairement voulue et provoquée), il n’y a aucune, mais alors aucune comparaison possible avec la mort et la destruction causées par les pays qui ont été les plus déterminés à mettre le président de Yougoslavie dans le box des accusés. Comme John Pilger l’a noté en 2008, le bombardement de la Yougoslavie a été un « véritable avant-goût des bains de sang d’Afghanistan et d’Irak. »

Depuis, nous avons également eu la destruction par l’OTAN de la Libye, le pays qui avait le niveau de vie les plus élevés de toute l’Afrique, et le soutien de violents « rebelles » pour obtenir un « changement de régime » en Syrie.

Il ne faut pas être Sherlock Holmes pour voir se dessiner ici un schéma répétitif.

Avant de lancer une guerre ou une « intervention humanitaire » contre un État donné, les Etats-Unis accusent son leader et son gouvernement de toutes sortes de choses épouvantables. Ces accusations sont relayées par les médias qui les répètent ad nauseam, pour qu’à force les gens se mettent à les croire.

Plus tard, il apparaît que les accusations étaient soit entièrement fausses (comme celles des armes de destruction massive en Irak), soit non corroborées, soit fort exagérées. Mais les médias sont passés à autre chose : révéler aux lecteurs la fausseté des accusations portées contre « l’Hitler » précédent ne les intéresse plus, ils sont tout entier occupés à vilipender le « nouvel Hitler », tout aussi « agressif et génocidaire » que le précédent. En 1999, c’était Milosevic ; maintenant c’est Assad et Poutine.

Et vous l’avez deviné, cher lecteur, ce sont, bien sûr, les personnes qui défendent la guerre en Irak et les autres interventions militaires occidentales sanglantes basées sur des mensonges, des affirmations non corroborées ou de fortes exagérations, qui se répandent en accusations tous azimuth la fois d’après, exactement les mêmes personnes.

Comme le dit ce vieil adage plein de sagesse : Quand vous montrez quelqu’un du doigt, trois doigts se retournent vers vous*.

Neil Clark

Neil Clark est journaliste, écrivain, présentateur et blogueur. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d’autres pays, comme le Guardian, le Morning Star, le Daily et Sunday Express, le Daily et Sunday Mail, le Daily Telegraph, le New Statesman, The Spectator, The Week et The American Conservative. Il publie régulièrement sur RT et on l’a vu également à BBC TV, on l’ entendu à la BBC radio et la Voix de la Russie, on l’a vu à Sky News, Press TV. Il est co-fondateur de la Campagne pour Public Ownership@PublicOwnership. L’adresse de son blog qui a été primé est : www.neilclark66.blogspot.com. Ses tweets portent sur la politique et les affaires mondiales @NeilClark66

Traduction : Dominique Muselet

Note du traducteur : Comme disent les enfants : « Celui qui l’dit, c’est celui qui l’est ! »

 https://www.rt.com/op-edge/354362-slobodan-milosevic-exonerated-us-nato/

COMMENTAIRES  

07/08/2016 20:19 par Louise de Bretagne

« Le jour où le Soleil se lèvera sur la Russie, L’OTAN fondra »
Slobodan Milosevic - ancien Président de la Serbie.
Suicidé en 2006 par ses geôliers à la prison de la C.P.I à la Haye.
Selon un média britannique, son procès s’acheminait inexorablement vers un non-lieu...

08/08/2016 00:20 par Tutu

Le démocratisme est d’autant plus guerrier qu’il nécessite l’approbation du peuple. Cette adhésion s’obtient sans problème par un battage médiatique. Les médiamensonges sont un phénomène constant et récurrent de nos sociétés.

Seule la mort de l’ennemi peut le délivrer de ses propres crimes. C’est pourquoi les guerres que le démocratisme provoque sont totales et sans pitié. Les justifications droits-de-l’hommistes qu’il s’invente ne tiendraient pas deux secondes devant un tribunal ordinaire. Aussi, lorsque malgré toutes les précautions prises, l’ennemi est fait prisonnier, seuls des tribunaux militaires ou d’exception seront en mesures d’achever la besogne. La torture, souvent suivie d’un opportun suicide, est la règle.

http://democratisme.over-blog.com/2016/05/democratisme-democrature.html

08/08/2016 15:08 par Veny Ebbe

Beaucoup de simultudes avec le proces de Laurent Gbagbo actuellement a l’ haye. Ici l’ otan est remplacée par la france puis les croates ou musulmans sont les " gens du nord" de la cote d’ ivoire. Et comme le veut l’ ironie les gens du nord sont èa 70% des musulmans. Son general Philippe Mangou est a la solde de la france comme Ratomir Tanic .Il est arreté et ensuite on donne du temps a l’accusation de trouver les preuves....

08/08/2016 15:54 par Geb.

J’ai cherché vainement l’information dans la presse des merdias français.

Nos oligarques nous cacheraient-ils quelque chose ???

Finalement je préfère ainsi...

Le mec il a déjà assez souffert sans devoir en plus recevoir les excuses posthumes du Figaro, ou pire celles de François la Nouille et des ses maîtres...

Et il devait être assez conscient des monstres à qui il avait affaire.

Pour le reste j’espère qu’on va s’en rappeler lorsqu’on va régler leur compte à tous les responsables des crimes qui se commettent journellement en notre nom, chez nous et ailleurs, et avec nos sous.

Pas d’Oubli, pas de Pitié, pas de Pardon.

08/08/2016 19:14 par Palamède Singouin

D’abord demander des comptes à Mme Carla Del Ponte, impitoyable procureure du TPIY, qui avait été jusqu’à exercer des pressions politiques sur la Serbie pour que Milosevic - ni plus et même un peu moins criminel qu’un Sarkozy ou Hollande - lui soit livré.

Ensuite demander à la marionnette qui préside la Cour Pénale Internationale qu’elle se penche sur les crimes des Bush, Blair, Nethanyaou...etc..., simplement pour prouver le début de l’existence d’une justice internationale.

On peut rêver. Mais pas avant d’avoir absorber quelques substances euphorisantes.

08/08/2016 19:58 par Wilmotte Karim

Serrait-il possible d’avoir un lien vers une notification précise de la décision du TPIY ?

10/08/2016 00:21 par Wilmotte Karim

to@Le grand soir

Je n’ai sans doute pas compris l’article, car cette décision de justice concerne Karadzic.
Je n’ai pas souvenir qu’un procès innocente une tierce partie.

Et si effectivement, ce que j’ai pu en lire recoupe certaine partie de l’article, je ne vois pas une phrase où le TPIY affirme clairement que Milosevic est innocent. En ce compris à la page 2590 (cfr : "le TPIY l’a enterrée, tout au fond de la page 2590 de son verdict").

L’article ne me semble pas assez explicite sur certains points et prête donc inutilement le flanc à la critique.

12/08/2016 20:56 par ozerfil

On le savait bien que S. Milosevic avait été destitué et emprisonné pour rien mais il est encore plus rageant et scandaleux de voir que c’est tranquillement admis par le TPI.

Mais quand ces injustices criantes, ces crimes, basés sur des mensonges et des manipulations, avec des conséquences humaines terribles, comme nous les avons vus en Irak, en Libye et en Syrie, cesseront-ils enfin ?!!

Et combien de temps encore leurs auteurs resteront-ils impunis ?

13/08/2016 10:08 par vagabond

Ca ne cessera pas tant que la révolte n’est qu’une indignation de forum virtuel.

14/08/2016 03:36 par alain harrison

Bonjour.

Pendant ce temps là, Erdogan fait sa petite purge à lui.
Même que notre premier ministre du Canada le plus meilleur pays au monde, on y consomme sans un tic.
Trudeau tout grand sourire serrant chaudement la main d’Erdogan, celui par qui vient l’état autoritaire dans la très UE. C’est commencé en France, et les prétextes ne manquent pas (!), une politique des pas de droite et pas de droite. L’Allemagne Merckel a son cheptel de l’Est dans lesquels le fascisme a la dragée haute !?
Pauvre Pologne, il semble qu’il y est un petit miracle économique grâce à l’Austérité. Ça doit être un sacré bon plan d’affaire.
Voyons qui sont les donneurs d’ordre.
Le document de JPMorgan, réclame des états autoritaires en Europe.
Stefan STEINBERG
http://www.wsws.org/fr/articles/2013/jui2013/morg-j19.shtml

Un article à mettre en lien avec cet article historique qui donne le panorama :
Crime contre l’Humanité. l’ultime retour des barbares.

À mettre dans sa boîte à outil. Et à propager, la vérité d’une chose (Krishnamurti).
Et l’Histoire est pleine de vérités et de mensonges. Voir le vrai du faux et le faux du vrai (Krishnamurti).
Pourquoi je le cite, il a mis le doigt sur la chose la plus banale qui soit : la pensée.
Mais combien synergique, dont les effets et les dommages collatéraux vont finir par nous exploser en pleine face, si nous ne nous réveillons pas.

Quelqu’un a-t-il une solution (s) synergique aux effets collatéraux bénéfiques pour l’ensemble ?
Elles sont si simples que notre égo n’est pas à même de les voir, pensée oblige.

17/08/2016 11:54 par dominique

C’est à la page 1303 :
The ICTY did nothing to publicize the fact that they had cleared Milosevic of involvement in the joint criminal enterprise. They quietly buried that finding 1,303 pages into the 2,590 page Karadzic verdict knowing full well that most people would probably never bother to read it. (ANDY WILCOXSON)
http://www.counterpunch.org/2016/08/01/the-exoneration-of-milosevic-the-ictys-surprise-ruling/

Voilà le paragraphe qui me mentionne :
3460. With regard to the evidence presented in this case in relation to Slobodan Milošević and his
membership in the JCE, the Chamber recalls that he shared and endorsed the political objective of
the Accused and the Bosnian Serb leadership to preserve Yugoslavia and to prevent the separation
or independence of BiH and co-operated closely with the Accused during this time. The Chamber
also recalls that Milošević provided assistance in the form of personnel, provisions, and arms to the
Bosnian Serbs during the conflict.11026 However, based on the evidence before the Chamber
regarding the diverging interests that emerged between the Bosnian Serb and Serbian leaderships
during the conflict and in particular, Milošević’s repeated criticism and disapproval of the policies
and decisions made by the Accused and the Bosnian Serb leadership,11027 the Chamber is not
satisfied that there was sufficient evidence presented in this case to find that Slobodan Milošević
agreed with the common plan.

29/08/2016 18:17 par laurent
29/08/2016 20:11 par legrandsoir

La même chose qu’il faut penser de tous les articles du Monde (à peu de chose près) dès que ça touche aux maîtres... Voici un article de Pilger (http://www.legrandsoir.info/provoquer-une-guerre-nucleaire-par-les-medias.html). C’est un journaliste qui a de la carrure, lui.

30/08/2016 15:51 par laurent

Merci de la référence, je vais la lire :)

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