Les « inventeurs de rumeurs » ont tort de surestimer leur capacité à inventer et de sous-estimer la capacité de jugement des autres

Les mensonges calomnieux sur le Xinjiang finiront par être balayés dans la poubelle de l’Histoire

Ambassade de Chine en France,

Ceci est un communiqué de l’ambassade de Chine en France. LGS le donne à lire parce qu’il est à peu près certain que les médias ne feront pas ce travail de journalisme qui consiste à entendre les deux parties dans une querelle.
Au passage, on découvrira que l’ambassade a lu le livre sur les Ouïghours d’un administrateur du GS .
LGS

Depuis un certain temps, certains politiciens et organisations occidentaux inventent et diffusent toutes sortes de mensonges et de rumeurs au sujet du Xinjiang, jouant des coups bas politiques visant à « contenir la Chine par le Xinjiang ». En réalité, ils ne se soucient ni du développement du Xinjiang ni des droits de l’homme des Ouïghours. Leur réel dessein est de lancer des accusations calomnieuses contre la Chine pour la diaboliser, entraver son développement et détruire la belle vie du peuple multiethnique chinois.

Région frontalière au nord-ouest de la Chine, le Xinjiang a autrefois été une porte d’entrée du terrorisme international dans le pays. De 1990 à fin 2016, des milliers d’attaques terroristes violentes ont frappé le Xinjiang et infligé de grandes souffrances à la population multiethnique de la région. Rien que l’attaque terroriste du 5 juillet 2009 à Ürümqi a causé 197 morts et plus de 1 700 blessés. Afin de sauver les individus endoctrinés par l’extrémisme religieux, le gouvernement local a créé, conformément à la loi, des centres d’enseignement et de formation professionnels. Il s’agit d’une initiative utile et d’une exploration active de la Chine en matière de lutte préventive contre le terrorisme et de déradicalisation. Ces centres ne diffèrent au fond en rien des centres de déradicalisation ou des systèmes de correction communautaire aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. Les stagiaires de ces centres d’enseignement et de formation professionnels ont tous terminé leurs études en octobre 2019. La lutte antiterroriste et la déradicalisation au Xinjiang ont obtenu des résultats remarquables. Aucun attentat terroriste n’a eu lieu depuis plus de quatre ans. Les droits à la vie, à la santé et au développement de toutes les ethnies vivant au Xinjiang ont été garantis dans la plus grande mesure.

Un adage chinois dit : « Rien n’est plus propice que la stabilité, rien n’est plus nuisible que le chaos ». La stabilité sociale et la paix durable sont dans l’intérêt fondamental des plus de 25 millions d’habitants du Xinjiang. À l’heure actuelle, le Xinjiang jouit d’une croissance économique soutenue, de l’harmonie et de la stabilité sociales et se trouve dans la meilleure période historique. En 2020, le PIB du Xinjiang a augmenté de 3,4%, soit 1,1 point de pourcentage de plus par rapport à la croissance nationale, et les plus de 3 millions d’habitants ruraux autrefois vivant sous le seuil de pauvreté sont tous sortis de la pauvreté. Au Xinjiang, toutes les villes, préfectures et préfectures autonomes sont desservies par des autoroutes, et tous les villages administratifs sont desservis par des routes bétonnées et des bus et ont accès à l’électricité triphasée et à l’internet haut débit par fibre optique. 99,7% des habitants du Xinjiang sont couverts par l’assurance maladie de base et toute la population de la région bénéficie d’examens médicaux gratuits. L’enseignement obligatoire de neuf ans est mis en œuvre dans l’ensemble du Xinjiang, et l’enseignement préscolaire de trois ans et l’enseignement de base de douze ans sont assurés dans le sud du Xinjiang. Depuis fin 2018, 80 délégations composées de plus de 1 200 personnes venues d’une centaine de pays et régions, y compris des officiels onusiens, des chefs de missions diplomatiques accréditées en Chine, des journalistes et des associations religieuses, ont visité le Xinjiang. Ils ont tous apprécié les succès de la Chine dans la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la protection des droits de l’homme.

Or, l’essor du Xinjiang a crispé les forces anti-chinoises occidentales, et notamment les responsables de la précédente administration américaine. Ils ont diffamé frénétiquement la politique de la Chine au Xinjiang. Certains en Occident s’affairent dans la fabrication des rumeurs au sujet du Xinjiang pour étoffer leur capital politique et servir leurs intérêts privés. Ils s’aperçoivent que la majorité du public n’a pas l’habitude de vérifier l’authenticité des reportages médiatiques, et que plus ils diffusent des désinformations sensationnelles, plus ils attirent de l’attention et gagnent en notoriété, et pourraient même obtenir des financements et des gains économiques. Hystériques, ils aboient dans tous les sens. Se posant en « défenseurs » des droits de l’homme, ils ont trouvé quelques piètres « acteurs » déguisés en « témoins » pour inventer des mensonges et rumeurs épouvantables : « génocide », « travail forcé », « stérilisation forcée », « prélèvements d’organes sur des personnes vivantes », « démolition forcée de mosquées », « viols et abus sexuels systématiques »... Ils n’ont aucune limite ! Cela révèle au grand jour leur tartufferie et leur intention insidieuse de freiner le développement du Xinjiang et de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine sous le couvert de la protection des droits de l’homme. Comme l’histoire l’a prouvé, lorsqu’un certain grand pays commence à « se préoccuper » de la « démocratie », de la « liberté » et des « droits de l’homme » d’un pays ou d’une nation, ce pays ou cette nation va certainement souffrir. Heureusement, le Xinjiang appartient à la Chine. Nous ne laisserons pas ce grand pays faire n’importe quoi.

L’écrivain français Maxime Vivas, qui s’est rendu deux fois au Xinjiang, a analysé en profondeur dans son livre Ouïghours, pour en finir avec les fake news le modus operandi dont certains pays et médias occidentaux manipulent les sujets liés au Xinjiang. Par exemple, la CIA et la Fondation nationale pour la démocratie des États-Unis trament des activités anti-chinoises par le biais des ONG comme Human Rights Watch et le « Congrès Mondial Ouïghour », dans le but d’affubler leurs mensonges sur le Xinjiang d’une couverture sacrée de « liberté » et de « droits de l’homme » ; Adrian Zenz et Ethan Gutmann et d’autres soi-disant « spécialistes » de la question du Xinjiang fabriquent des mensonges par des « citations tronquées », « allégations sorties du contexte », « accusations ambiguës » et « informations falsifiées » ; la BBC, Radio Free Asia, le journal français Libération et d’autres médias occidentaux font délibérément des reportages biaisés, pratiquent la présomption de culpabilité, recueillent et relaient des propos peu plausibles d’une petite poignée de dissidents ouïghours, pour noircir l’image de la Chine. Ils prennent des positions seulement en fonction des critères idéologiques sans même distinguer le vrai du faux, adoptent une attitude systématiquement anti-chinoise et se livrent dans l’emballement de la propagation des fake news.

La Charte de Munich approuvée en 1971 stipule clairement que la presse doit « respecter la vérité », « en raison du droit que le public a de connaître » ; « publier seulement les informations dont l’origine est connue », « ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents », et « s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ». Malheureusement, cette déontologie du journalisme est bafouée à répétition par certains médias occidentaux. Certains journalistes n’ont jamais mis les pieds au Xinjiang. Non seulement ils n’ont aucun sens de vérité, contrairement à Monsieur Maxime Vivas. Pire, ils transmettent volontiers les rumeurs, gobent les mensonges, voire les colportent. Ce faisant, ils sont devenus les complices et les nervis des politiciens et des chercheurs anti-chinois et dupent le grand public. C’est méprisable !

Un dicton chinois dit : « Seul celui qui les porte sait si les chaussures lui conviennent ou pas ». Celui qui se soucie le plus du développement du Xinjiang est le peuple chinois lui-même. La population du Xinjiang connaît mieux que quiconque la situation du développement et des droits de l’homme au Xinjiang et est la mieux placée pour en parler. Plus certains Occidentaux calomnient et dénigrent le Xinjiang, plus cela prouve que la politique du gouvernement chinois dans la gouvernance du Xinjiang est bonne. Abraham Lincoln disait : « on peut tromper tout le monde une partie du temps, on peut tromper une partie du monde tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ». Nous exhortons les « inventeurs de rumeurs » à ne pas surestimer leur capacité à inventer des rumeurs, ni sous-estimer la capacité de jugement des autres. Un mensonge est toujours un mensonge, et peu importe combien de fois il est répété, il sera découvert par les faits. Les mensonges calomnieux sur le Xinjiang finiront par être balayés dans la poubelle de l’Histoire.

Ambassade de Chine en France, 2021/02/09.

Photo de Maxime Vivas (2016) :

COMMENTAIRES  

09/02/2021 18:46 par robess73

espèrons juste que clémentine Autain puisse lire ce communiqué .ce qui évitera de dire de grosses conneries et de nuire a la FI

10/02/2021 08:52 par CAZA

Bonjour

" Des Ouïghours de Guantanamo accueillis aux Bermudes " . Voilà un titre de 2009 du Figaro qui interpelle .
Et à la lecture c’est évident que le niveau de la supercherie propagandiste atteint des sommets .
Bref ces braves gens avaient rejoint les Talibans en Afghanistan pour fuir les persécutions chinoises .
Et arrivés à Guanta , certainement considérés comme bon terroristes , ils ont été blanchis de toutes accusation .
Et où sont ils aujourd’hui au service de qui ? Si vous penser CIA et Xinjiang c’est que vous êtes endoctrinés par LGS .

https://www.lefigaro.fr/international/2009/06/11/01003-20090611ARTFIG00618-des-ouighours-de-guantanamo-accueillis-aux-bermudes-.php

11/02/2021 21:48 par gerard

Et où sont ils aujourd’hui au service de qui ? Si vous penser CIA et Xinjiang c’est que vous êtes endoctrinés par LGS
CAZA, là se trouve une des clefs du problème . EN EFFET, j’ai souvent senti de la part de mes interlocuteurs, cette pensée sous jacente, " de toute façon, tout ce que tu dis est de l’endoctrinement ". La chose la plus utile à faire est de sortir de ce piège où nous sommes perçu comme partie prenante endoctrinée. Je pense que la solution la plus appropriée est d’élargir la paradigme d’analyse et de montrer l’implication de la CIA dans cette fumisterie. L’implication de la CIA et la manipulation des ONG . ça permet de remonter à la source du pourquoi et du comment. MAIS là, je parle pour les gens trompés mais sincères et qui peuvent changer d’avis. Les autres, de toute façon, il est de leur intérêt de croire à toutes les foutaises qui servent à leur intérêts de classe. PEINE PERDUE, d’autres solutions sont nécessaires

13/02/2021 12:55 par Xiao Pignouf

Tout article sur la Chine, quel qu’en soit le sujet, qui paraît sur n’importe quel média occidental, est toujours imprégné d’une négativité sous-jacente.

Dernier exemple en date, avec cet extrait du Monde dont uniquement le début accessible au non-abonnés comme moi suffit à se faire une idée de cette pratique :

Titre :

« Nouvel An lunaire : à Shanghaï, le Covid-19 et les mesures sanitaires privent les familles de retrouvailles »

Ici, ça passe, faut l’admettre, on pourrait avoir un titre identique pour la même info en France.

Chapeau :

« Craignant de nouvelles contaminations par le Covid-19, le gouvernement a imposé des contrôles drastiques afin d’empêcher les familles de se retrouver pour les fêtes du Nouvel An chinois. »

Le gouvernement chinois impose et empêche les familles de se retrouver. Mais on peut remercier le Monde, tout en s’en étonnant, pour ne pas avoir employé le terme régime...

Début de l’article :

« Liang Yuzhi a l’œil triste quand elle pense au Nouvel An lunaire qu’elle s’apprête à passer sans ses enfants. Originaire du Henan, une province pauvre du centre de la Chine, elle travaille de nuit dans un petit restaurant de fondue épicée, à Shanghaï. Ses trois enfants sont élevés par sa belle-mère, à 700 kilomètres au nord-ouest, dans leur village du Henan. Elle les appelle tous les jours en visio, sur WeChat, le réseau social dominant en Chine. « Ma plus grande me demande à chaque fois : “Maman, quand est-ce que tu rentres ?” C’est vraiment dur. J’espère pouvoir passer les voir après la fête du printemps, ou en mars peut-être. » Car pour l’instant, rentrer dans son village relève du parcours du combattant : tests PCR obligatoires au départ de Shanghaï, à l’arrivée sur place, et quatorze jours de quarantaine au village.

Pour éviter de nouvelles contaminations, la Chine a décidé d’imposer des restrictions préventives, à l’approche du Nouvel An lunaire, le vendredi 12 février, plus grande migration humaine au monde. Chaque année, la Chine enregistre 3 milliards de voyages pendant cette période. En janvier 2020, 5 millions d’habitants de Wuhan avaient déjà quitté la ville lors de l’annonce du confinement, deux jours avant le Nouvel An lunaire, favorisant la diffusion du virus aux quatre coins de la Chine et du monde.

La Chine, grande gagnante de la mission d’enquête de l’OMS sur les origines du Covid-19

Depuis, Pékin a largement contrôlé l’épidémie grâce à des mesures drastiques incluant confinement et tests massifs dès l’apparition de nouveaux foyers. Mais en janvier, plusieurs milliers de cas dans la capitale chinoise, à Shanghaï, dans le Hebei ou le nord-est de la Chine, ont poussé les autorités à confiner à nouveau des dizaines de millions de personnes. Dans la foulée, Pékin a imposé des restrictions pour les sept jours de congé de la fête du printemps (Chunjie, en chinois), du 11 au 17 février.

Restrictions sévères dans les campagnes

Mme Zhu, 50 ans, balayeuse dans le district de Baoshan, au nord de Shanghaï, a reçu un appel du chef du village fin janvier. « Il m’a dit de ne même pas essayer de rentrer, témoigne cette femme originaire de l’Anhui, une province pauvre à l’ouest de Shanghaï. Je ne gagne déjà pas beaucoup, alors prendre plus d’un mois de congés pour faire la quarantaine, je ne pouvais pas. Et il aurait encore fallu dépenser de l’argent pour ces tests. » Non remboursés, ils coûtent 120 yuans (15 euros) dans les hôpitaux publics de Shanghaï.

Pour faire passer la pilule de ce Nouvel An au rabais, de nombreuses villes ont annoncé des récompenses pour les employés qui annulaient leurs projets de voyage

Il vous reste 66.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. »

Ce début d’article est un mélange de désinformations et de biais dépréciatifs :

1. Le Henan et l’Anhui ne sont ni des provinces pauvres ni dans le centre de la Chine : ce sont des régions agricoles de l’Est de la Chine, certes moins dynamiques économiquement que la mégalopole shanghaienne, mais il ne viendrait pas à l’idée de ce journaliste, et encore moins de journalistes chinois de qualifier la Sarthe, l’Aveyron ou la Creuse de départements « pauvres ».

2. D’après l’article, Wechat est le réseau social « dominant ». C’est peut-être vrai, mais à vérifier. Douyin (nom chinois de Tiktok) tient son rang. L’usage du terme « dominant » est du même registre que celui de « régime ». Si on parle de Tweeter, on dira le réseau social « en vogue » ou « à la pointe », pour la Chine, on dira « dominant ».

3. L’article stipule qu’en janvier 2020, 5 millions de Wuhanais se seraient échappés de Wuhan à l’annonce du confinement. C’est comme si la moitié de la population de Paris avait fait la même chose. On appréciera la comparaison.

4. L’annonce du confinement de Wuhan le 23 janvier 2020, date à partir de laquelle plus rien ne sortait de la ville. Cette veille de week-end, deux jours avant le Nouvel an 2020, plus aucun train ni avion ne pouvait partir. Comment 5 millions de personnes auraient pu le faire ?

Quand on voit les approximations de ce pigiste (Simon Leplâtre), correspondant en Chine, on est en droit de douter de la véracité des deux témoignages : Mme Liang et Mme Zhu, respectivement employé de restaurant et balayeuse, en admettant qu’elles se soient confiées, je ne suis pas sûr pas qu’elles lui aient donné leur consentement pour en faire un papier sur le Monde, encore moins pour des confidences à un journaliste français sous l’ère Xi.

Dans un article hors de tout contexte polémique, on sent déjà une tournure visant à présenter la Chine sous un certain angle, identique en ce sens à toute production sur la Russie, Cuba ou le Vénézuela.

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