Le texte ci-dessous est basé sur les présentations données par Carlos Martinez, co-éditeur des Amis de la Chine socialiste, lors des réunions des lecteurs et des partisans du Morning Star à Manchester (19 février), Leeds (13 mars) et Brighton (le 24 mars), sur le thème de la stratégie mondiale de la Chine. Carlos répond à l'affirmation des politiciens et des médias occidentaux selon laquelle la Chine est une puissance agressive et expansionniste, en comparant le bilan de la politique étrangère de la Chine avec celui des États-Unis. Il montre que la politique étrangère de la Chine est basée sur les principes de paix, de développement et de coopération gagnant-gagnant, et explique comment cette approche est enracinée dans l'histoire et l'idéologie de la Chine et est cohérente avec les objectifs stratégiques globaux de la Chine. Carlos prend également note de la contribution de la Chine à la lutte mondiale pour la multipolarité et au projet de développement mondial. Il met en avant l'initiative "la Ceinture et la Route" et le rôle de la Chine dans la lutte contre la catastrophe climatique.
Quand les mensonges atteignent leur but et se pétrifient en statues difficilement démontables, la vérité, qui n’a jamais cessé d’avancer, finit par arriver.
Et donc, si le livre de Maxime Vivas (https://www.legrandsoir.info/qui-est-maxime-vivas-ce-francais-qui-deno...) a pu faire (mars 2024) la démonstration que la campagne sur les Ouïghours est une création de la CIA, il ne pouvait intégrer le document suivant, publié en avril, et qui apporte bien des détails qui corroborent (et plutôt dix fois qu’une) ce qu’il a écrit et qui lui a tellement été reproché par la classe politico-médiatique française.
LGS
(Logo : queue devant le consulat de Russieà Shanghaï le 17 mars 2024)
L’attentat politique le plus important d’après la fin de la guerre froide qui rend possible la redéfinition des rapports géopolitiques mondiaux. Les élections présidentielles russes qui se sont tenues entre le 15 et le 17 mars 2024 ont mobilisé 77% des électeurs inscrits, décrit comme un record de participation. Ce chiffre lui-même est plus édifiant que les 88% qui ont choisi de reconduire Vladimir Poutine à la tête de la Fédération de Russie.
L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.
L’illustration de « Ouïghours, l’horreur était dans nos médias » n’est pas une photo de propagande du « régime » chinois. C’est moi qui l’ai prise (en 2016) lors de mon premier voyage au Xinjiang. Bien que sa qualité soit moyenne pour une couverture de livre, on l’a choisie parce qu’elle montre des femmes libres, buvant du thé (?) et mangeant des gâteaux, entre copines, coiffées et vêtues comme elles veulent.
Des lecteurs malicieux nous font remarquer que nous publions souvent des articles écrits par des Etats-Uniens, mais rarement des articles écrits par des Chinois. En voici un qui nous arrive sans avoir à le traduire.
L’auteur, Yi Da, est un spécialiste en relations internationales basé à Beijing.
Il répond aux Occidentaux qui ne cessent de nous annoncer la fin de la croissance chinoise.
LGS
"La Chine, un ennemi fabriqué par la propagande ?" : tel est le titre du nouvel ouvrage d’Albert Ettinger (éd. La Route de la Soie), aux dimensions assez impressionnantes : 394 pages, 830 notes de bas de page, 26 illustrations, 700 grammes. Avec toute la rigueur scientifique qu’on lui connaît, l’érudit luxembourgeois, après une patiente recherche de pièces, reconstitue un vaste puzzle en quatre tableaux (Xinjiang, Tibet, Hong Kong, Taïwan). En alternant les pièces « Vrai » et « Faux », cet impressionnant quadriptyque jette une lumière crue sur toute une série de réalités que l’idéologie dominante préférerait cacher aux yeux du grand public.
Suite et fin de cette longue recension du livre de Frédéric Lemaître, « Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping ». Ce journaliste, ancien correspondant du Monde à Pékin y couche les observations qu'il a faites sur la société chinoise, sur la politique et surtout sur sa gouvernance. Ce livre, probable passeport pour une promotion future, aura certainement un impact très limité et on peut se demander pourquoi les Éditions Tallandier, maison généralement tournée vers des publications historiques sérieuses et factuelles, ont cru bon d'éditer une somme aussi condensée de malinformation. Souvent mensonger, toujours biaisé, le portrait qu'il fait de ce pays aurait pu s'intituler Rien ne va chez les Cocos !