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« le Prix Alzheimer » au jury du Nobel

Prix Nobel de la Paix à « l’Europe »
Quand le ridicule n’effraie pas les bourgeois !

«  Apprendre, et ensuite apprendre aux autres. Nous devons étudier, nous autres ouvriers. Nous devons savoir, nous devons comprendre d’où vient que la vie est si dure pour nous. Fécondez-moi des semences de la raison et de la vérité, je vous le rendrai au centuple. » Maxime GORKI

Pour notre part, afin de faire partie, ne serait-ce qu’un moment, de ce Théâtre des Guignols de Stockholm, nous décidons de remettre ce jour le Graal des Graal, « le Prix Alzheimer » au jury du Nobel.

Il fallait bien que soient récompensés ceux qui, à cause de leur « maladie sénile de l’impérialisme », viennent d’honorer plus de 50 années de guerres délocalisées en remettant un prix à un empire politique et économique qui depuis 50 ans : s’est doté de l’arme nucléaire : inonde le monde d’armes de destruction massive, de canons, de chars, d’avions et de bateaux de guerre : a créé l’ingérence humanitaire : participe aux embargos : déstabilise des nations : produise des produits chimiques : invente des virus… et fait la guerre aux travailleurs !

De l’Indochine du début des années 50 à la Syrie de 2012, combien de morts, de blessés, de traumatisés, d’handicapés, d’affamés, d’innocents, d’orphelins, de veuves, de veufs, de familles éclatées… victimes des guerres capitalistes, colonisatrices, impérialistes, anticommunistes, chrétiennes… menées par les pays de cette Europe aujourd’hui «  récompensée  » par les pires marionnettes de la planète ?

Indochine, Algérie, Congo, Mozambique, Suez, Serbie, Kosovo, Bosnie, Malouines, Irlande, Pays Basque, Corse, Irak, Comores, Liban, Centre-Afrique, Palestine, Rwanda, Burundi, Côte d’Ivoire, Afghanistan, Lybie… et maintenant Syrie, Mali… avant l’Iran peut-être, avant le Venezuela peut-être, avant la Chine, la Russie...

Voilà la partie visible du récipiendaire 2012 du Prix Nobel de la Paix, l’impérialisme européen qui détruit plus les libertés qu’il ne construit la soi-disant démocratie pacifique, aussi il faut être vraiment malade pour ignorer cette réalité.

Le jury du Nobel ne voit-il pas que la guerre est permanente depuis 50 ans, celle par les armes, celle économique, celle contre la liberté, celle contre la dignité, celle contre les peuples qui refusent d’être asservis, celle contre la souveraineté des nations, celles contre toutes celles et ceux qui exigent à disposer d’eux-mêmes dans des pays libérés du joug du capitalisme mondialisés et des néo colonisateurs.

Manuel Barroso et Mario Draghi, les diables de cette Europe des milliards, n’hésitent plus à menacer ouvertement : «  l’austérité ou le fascisme  » qui représentent «  la Paix, made in Europa  »

Pour pourquoi nous jetons une pierre, mais des tonnes ne suffiraient pas, dans ce jardin d’Eden, qui en fait n’est qu’un enfer pour des millions de personnes, pour dire à ce jury malade et sénile : «  sortez de votre bulle bourgeoise, revenez à la réalité de la vie !  »

Que la guerre de classe fasse le ménage dans ce capharnaüm embourgeoisé et pipé par l’argent-roi.

La cellule ouvrière du bassin minier ouest du Pas de Calais.

13-10-2012

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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

Glenn Greenwald

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