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Si la guerre avec la Russie éclate, à dessein ou par accident, les journalistes en porteront une grande part de responsabilité.

La provocation d’une guerre nucléaire par les médias

La disculpation d’un homme accusé du pire des crimes, le génocide, n’a pas fait les manchettes. Ni la BBC ni CNN n’en ont parlé. The Guardian s’est permis un bref commentaire. Un tel aveu officiel et rare fut, sans surprise, enterré ou occulté. Cela révélerait trop de choses sur les dirigeants du monde.

Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a discrètement blanchi le feu président serbe, Slobodan Milosevic, de crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie de 1992 à 1995, y compris du massacre de Srebrenica.

Loin d’avoir conspiré avec le leader des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, qui a été condamné, Milosevic avait en réalité « condamné le nettoyage ethnique », s’était opposé à Karadzic et a tenté d’arrêter la guerre qui a démembré la Yougoslavie. Enterré vers la fin d’un arrêt de 2,590 pages sur Karadzic, publié au mois de Février dernier, cette vérité démolit un peu plus la propagande qui justifia l’assaut illégal de l’OTAN sur la Serbie en 1999.

Milosevic est mort d’une crise cardiaque en 2006, seul dans sa cellule à La Haye, au cours de ce qui équivaut à un procès bidon par un « tribunal international » inventé par les Etats-Unis. Une intervention chirurgicale, qui aurait pu lui sauver la vie, lui fut refusé et son état s’est empiré et il fut surveillée et maintenu au secret par les autorités US, comme WikiLeaks l’a révélé depuis.

Milosevic a été victime de la propagande de guerre qui aujourd’hui coule à flots sur nos écrans et journaux et signale un grand danger pour nous tous. Il était l’archétype du démon, vilipendé par les médias occidentaux comme le « boucher des Balkans » qui était responsable de « génocide », en particulier dans la province yougoslave sécessionniste du Kosovo. Le Premier ministre Tony Blair l’a dit, a invoqué l’Holocauste et a demandé des mesures contre « ce nouveau Hitler ».

David Scheffer, l’ambassadeur itinérant des crimes de guerre [sic], a déclaré que jusqu’à « 225.000 hommes albanais ethniques âgés de 14 à 59 ans » ont pu être assassinés par les forces de Milocevic.

Ce fut la justification des bombardements de l’OTAN, dirigés par Bill Clinton et Blair, qui tuèrent des centaines de civils dans des hôpitaux, des écoles, des églises, des parcs et des studios de télévision et détruisirent l’infrastructure économique de la Serbie. Ce fut un geste manifestement idéologique ; à une fameuse « conférence de paix » à Rambouillet, en France, Milosevic a été confronté par Madeleine Albright, la secrétaire d’Etat US, qui allait entrer dans les annales de l’infamie avec sa remarque sur la mort d’un demi-million d’enfants irakiens qui « en valait la peine ».

Albright a communiqué une « offre » à Milosevic qu’aucun leader national ne pouvait accepter. À moins de convenir d’une occupation militaire étrangère de son pays, avec des forces d’occupation « en dehors d’un processus juridique », et de l’imposition d’un « marché libre » néo-libéral, la Serbie serait bombardée. C’était contenu dans une « Annexe B », que les médias n’ont pas lue ou ont censurée. L’objectif était d’écraser le dernier Etat « socialiste » indépendant de l’Europe.

Une fois que l’OTAN a commencé à bombarder, il y eut une ruée de réfugiés kosovars « fuyant un holocauste ». Quand tout fut terminé, les équipes internationales de police se sont rendues au Kosovo pour exhumer les victimes. Le FBI n’a pas réussi à trouver une seule fosse commune et ils rentrèrent chez eux. L’équipe médico-légale espagnole a fait de même, son chef dénonçant avec colère « une pirouette sémantique par les machines de propagande de guerre ». Le décompte final des morts au Kosovo est 2788. Cela inclut les combattants des deux côtés et les Serbes et les Roms assassinés par le pro-OTAN Front de libération du Kosovo. Il n’y a pas eu de génocide. L’attaque de l’OTAN fut à la fois une fraude et un crime de guerre.

Tous sauf une fraction des tant vantés missiles à « précision guidée » des Etats-Unis ont touché non pas des cibles militaires mais des civils, y compris les studios de la Radio Télévision de Serbie à Belgrade. Seize personnes ont été tuées, dont des cameramen, des producteurs et une maquilleuse. Blair qualifia les morts, de manière profane, comme « le commandement et le contrôle » de la Serbie.

En 2008, le procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, a révélé qu’elle avait subi des pressions pour ne pas enquêter sur les crimes de l’OTAN.

Ceci devint le modèle pour les invasions futures par Washington de l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et, de manière furtive, la Syrie. Toutes ces invasions pouvaient êtres qualifiées de « crimes suprêmes » selon la norme établie à Nuremberg ; toutes dépendaient de la propagande des médias. Alors que le journalisme à sensation a joué son rôle habituel, c’était le journalisme sérieux, crédible, souvent progressiste qui a fut le plus efficace - la promotion évangélique de Blair et de ses guerres par le Guardian, les mensonges incessants sur les armes de destruction massive inexistantes de Saddam Hussein dans The Observer et le New York Times, et les battements de tambours ininterrompus de la propagande du gouvernement par la BBC dans le silence de ses omissions.

Au plus fort des bombardements, Kirsty Wark de la BBC a interviewé le général Wesley Clark, le commandant de l’OTAN. La ville serbe de Nis venait d’être pulvérisé par des bombes à sous-munitions états-uniennes, tuant femmes, personnes âgées et enfants dans un marché ouvert et un hôpital. Wark n’a pas posé une seule question sur ce sujet, ni sur tous les autres morts civils.

D’autres furent plus effrontés. En Février 2003, au lendemain de l’écrasement de l’Irak par Blair et Bush, le rédacteur en chef politique de la BBC, Andrew Marr, se trouvait à Downing Street [Bureaux du Premier Ministre Britannique – NdT] et prononça ce qui équivaut à un discours de victoire. Il déclara avec enthousiasme à ses téléspectateurs que Blair avait « dit qu’ils seraient en mesure de prendre Bagdad sans bain de sang, et qu’en fin de compte les Irakiens allient célébrer. Et sur ces deux points, il a eu totalement raison ». Aujourd’hui, avec un million de morts et une société en ruines, les interviews de Marr à la BBC sont recommandées par l’ambassade des Etats-Unis à Londres.

Les collègues de Marr s’alignèrent pour qualifier les actions de Blair de « justifiées ». Le correspondant à Washington de la BBC, Matt Frei, déclara : « Il ne fait aucun doute que la volonté d’apporter le bien, les valeurs américaines au reste du monde, et en particulier au Moyen-Orient ... est désormais de plus en plus liée au pouvoir militaire. »

Cette prosternation devant les États-Unis et leurs collaborateurs comme une force bienveillante qui « apportent le bien » est profondément ancrée dans le journalisme occidental moderne. Il veille à ce que la catastrophe actuelle en Syrie soit exclusivement de la faute de Bachar al-Assad, contre qui l’Occident et Israël conspirent depuis longtemps, non pas pour des considérations humanitaires, mais pour consolider le pouvoir agressif d’Israël dans la région. Les forces jihadistes déchaînées et armées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Turquie et leurs mandataires de la « coalition » sont là pour ça. Ce sont eux qui dispensent la propagande et les vidéos qui deviennent des informations aux États-Unis et en Europe, et qui fournissent un accès aux journalistes et garantissent une « couverture » partisane de la Syrie.

Aux informations, on parle de la ville d’Alep. La plupart des lecteurs et téléspectateurs ne seront pas au courant que la majorité de la population d’Alep vit dans la partie occidentale contrôlée par le gouvernement. Le fait qu’ils souffrent quotidiennement des bombardements d’artillerie d’al-Qaida parrainé par l’Occident n’est pas mentionné. Le 21 Juillet, les bombardiers français et américains ont attaqué un village du gouvernement dans la province d’Alep, tuant jusqu’à 125 civils. Cela a été rapporté en page 22 du Guardian ; il n’y a pas eu de photos.

Après avoir créé et soutenu le djihadisme en Afghanistan dans les années 1980 dans le cadre de l’Opération Cyclone - une arme qui visait à détruire l’Union soviétique - les États-Unis sont en train de faire quelque chose de similaire en Syrie. Comme les moudjahidin afghans, les « rebelles » syriens sont les fantassins de l’Amérique et de la Grande-Bretagne. Beaucoup combattent pour al-Qaida et ses variantes ; certains, comme le Front Nosra, se sont rebaptisés pour se conformer aux sensibilités américaines post-11 Septembre. La CIA les dirige, avec difficulté, comme elle dirige des djihadistes partout dans le monde.

L’objectif immédiat est de détruire le gouvernement de Damas qui, selon le sondage le plus crédible (YouGov Siraj), est soutenu par la majorité des Syriens, ou tout au moins qui se retournent vers lui pour sa protection, quelle que soit la barbarie qui peut régner en coulisses. L’objectif à long terme est de nier à la Russie un allié clé du Moyen-Orient dans le cadre d’une guerre d’usure de l’Otan contre la Fédération de Russie qui finirait éventuellement par détruire cette dernière.

Le risque nucléaire est évident, bien qu’occulté par les médias du « monde libre ». Les éditorialistes du Washington Post, ayant promu le mensonge sur les Armes de destruction massive en Irak, demandent à Obama d’attaquer la Syrie. Hillary Clinton, qui se réjouissait publiquement de son rôle de bourreau lors de la destruction de la Libye, a indiqué à plusieurs reprises que, en tant que présidente, elle « ira plus loin » qu’Obama.

Gareth Porter, un journaliste basé à Washington, a récemment révélé les noms de ceux qui sont susceptibles de faire partie du cabinet Clinton, qui planifient une attaque sur la Syrie. Tous ont des passés de belligérants de la guerre froide ; l’ancien directeur de la CIA, Leon Panetta, a déclaré que « le prochain président devra envisager d’envoyer des forces spéciales supplémentaires sur le terrain ».

Le plus remarquable dans la propagande de guerre qui bat actuellement son plein est son côté absurde et familier. J’ai visionné des films d’archives des années 1950 à Washington, à l’époque où des diplomates, des fonctionnaires et des journalistes étaient traqués et ruinés par la chasse aux sorcières déclenchée par le sénateur Joe McCarthy contre ceux qui contestaient les mensonges et la paranoïa au sujet de l’Union Soviétique et de la Chine. Comme une tumeur renaissante, le culte anti-Russe est de retour.

En Grande-Bretagne, Luke Harding du Guardian entraîne ses lecteurs qui détestent la Russie dans un flot de parodies journalistiques qui attribuent à Vladimir Poutine tous les malheurs de la terre. Lorsque la fuite des Panama Papers fut publiée, la première page du quotidien mentionna M. Poutine, et il y avait une image de Poutine ; peu importe si le nom de Poutine n’était mentionné nulle part dans les documents.

Comme Milosevic, Poutine est le Diable en chef. C’est Poutine qui a abattu un avion de ligne Malaisienne au-dessus de l’Ukraine. Le titre auquel on a eu droit est le suivant : « En ce qui me concerne, Poutine a tué mon fils. » Pas besoin de preuves. C’est Poutine qui est responsable du renversement du gouvernement élu à Kiev en 2014, organisé (et financé) par – documents à l’appui - Washington. La campagne de terreur qui a suivi, déclenchée par les milices fascistes contre la population russophone de l’Ukraine était le résultat de « l’agression » de Poutine. Prévenir que la Crimée de devienne une base de missiles de l’OTAN et protéger la population majoritairement russe qui s’était prononcée par référendum pour son intégration à la Russie – à la suite de quoi la Crimée fut annexée - étaient autant d’exemples de « l’agression » de Poutine. La calomnie par les médias devient inévitablement une guerre par les médias. Si la guerre avec la Russie éclate, à dessein ou par accident, les journalistes en porteront une grande part de responsabilité.

Aux Etats-Unis, la campagne anti-Russe s’assimile à la réalité virtuelle. Paul Krugman du New York Times, un économiste lauréat du prix Nobel, a appelé Donald Trump le « candidat Sibérien » parce que Trump est l’homme de Poutine, dit-il. Trump a osé suggérer, dans un moment rare de lucidité, qu’une guerre avec la Russie pourrait être une mauvaise idée. En fait, il est allé plus loin et a retiré les livraisons d’armes US à l’Ukraine de son programme. « Ne serait-ce pas merveilleux si nous nous entendions avec la Russie, » a-t-il dit.

C’est pourquoi l’establishment libéral belliciste des Etats-Unis le déteste. Son racisme, sa démagogie et ses rodomontades n’ont rien à voir avec ça. En matière de racisme et d’extrémisme, Bill et Hillary Clinton n’ont rien à envier à Trump. (Cette semaine marque le 20e anniversaire de la « réforme de la protection sociale » de Clinton qui a été une guerre contre les Afro-Américains). Quant à Obama : tandis que les armes de la police US abattent ses frères afro-américains, le grand espoir de la Maison Blanche n’a rien fait pour les protéger, rien fait pour soulager leur misère, tout en menant quatre guerres rapaces et une campagne d’assassinat sans précédent.

La CIA a demandé que Trump ne soit pas élu. Des généraux du Pentagone ont demandé qu’il ne soit pas élu. Le pro-guerre du New York Times – pendant les pauses de leur campagnes anti-Poutine - demandent qu’il ne soit pas élu. Il y a quelque chose qui se mijote. Ces tribuns de la « guerre perpétuelle » sont terrifiés que le business de plusieurs milliards de dollars de la guerre par laquelle les Etats-Unis maintiennent leur domination serait compromis si Trump trouvait un accord avec Poutine, puis avec Xi Jinping de la Chine. Leur panique devant la possibilité d’une grande puissance parlant de paix dans le monde - ce qui est peu probable - serait une farce macabre si l’avenir n’était pas aussi sombre.

« Trump aurait aimé Staline ! » hurla le vice-président Joe Biden lors d’un rassemblement de soutien à Hillary Clinton. Avec Clinton hochant la tête, il a crié : « Nous ne nous inclinons jamais. Nous ne plions jamais. Nous ne nous agenouillons jamais. Nous ne cédons jamais. La victoire est à nous. Voilà qui nous sommes. Nous sommes l’Amérique ! »

En Grande-Bretagne, Jeremy Corbyn a également provoqué l’hystérie des faiseurs de guerre du Parti travailliste et d’un média qui se consacre à lui rentrer dedans. Lord West, ancien amiral et ministre du Travail, l’a bien formulé. Corbyn prenait une position anti-guerre « scandaleuse » « parce que cela lui attire le vote des masses irréfléchies ».

Lors d’un débat avec son challenger à la direction du parti, Owen Smith, le modérateur a demandé à Corbyn : « Comment réagiriez-vous en cas de violation par Vladimir Poutine d’un Etat-membre de l’Otan ? »

Corbyn a répondu : « Vous voudriez d’abord éviter que cela n’arrive. Vous établiriez un bon dialogue avec la Russie ... Nous pourrions tenter une démilitarisation des frontières entre la Russie, l’Ukraine et les autres pays frontaliers de la Russie en l’Europe de l’Est. Ce que nous ne pouvons pas faire c’est de laisser une série d’accumulations de troupes calamiteuses de chaque côté, ce qui nous conduit inéluctablement vers un grand danger »

Pressé de dire s’il autoriserait la guerre contre la Russie « s’il le fallait », Corbyn a répondu : « Je ne veux pas faire la guerre - ce que je veux c’est parvenir à un monde où on n’aurait pas à faire la guerre ».

Poser une telle série de questions doit beaucoup à la montée des libéraux bellicistes en Grande-Bretagne. Depuis longtemps, le Parti travailliste et les médias leur ont offert des opportunités de carrière. Pendant un certain temps, le tsunami moral du grand crime commis contre l’Irak a provoqué un flottement, leurs contre-vérités flagrantes sont devenues un fardeau embarrassant mais passager. Indépendamment du rapport Chilcot et de la montagne de faits qui l’incriminent, Blair est toujours leur source d’inspiration, parce qu’il est un « gagnant ».

Le journalisme et enseignements dissidents ont depuis été systématiquement bannis ou accaparés, et les idées démocratiques vidées pour être remplacées par la « politique identitaire » qui confond genre et féminisme, l’angoisse de la société et libération, et qui ignore volontairement la violence d’Etat et le mercantilisme des armes qui détruisent d’innombrables vies dans des pays lointains, comme le Yémen et la Syrie, et qui invitent la guerre nucléaire en Europe et à travers le monde.

La mobilisation de personnes de tous âges autour de la montée spectaculaire de Jeremy Corbyn peut constituer une certaine résistance. Il a passé sa vie à dénoncer les horreurs de la guerre. Le problème pour Corbyn et ses partisans est le Parti Travailliste. Aux Etats-Unis, le problème pour les milliers d’adeptes de Bernie Sanders est le Parti Démocrate, sans parler de l’ultime trahison de leur grand espoir [son ralliement en rase-campagne à H. Clinton - NdT].

Aux Etats-Unis, pays des grands mouvements pour les droits civiques et contre la guerre, ce sont les mouvements comme Black Lives Matter et CODEPINK qui constituent les graines d’une version moderne.

Seul un mouvement qui grossirait à chaque coin de rue, qui déborderait des frontières et qui n’abandonnerait pas pourrait arrêter les fauteurs de guerre. L’année prochaine, cela fera un siècle que Wilfred Owen a écrit ce qui suit. Chaque journaliste devrait le lire et le retenir.

Si vous entendiez, à chaque cahot, le sang
Qui gargouille et s’écoule de ces poumons empoisonnés,
Cancer obscène, tel le reflux amer de plaies
Infectes et incurables sur des langues innocentes,
Mon ami, vous mettriez moins de zèle à répéter
À des enfants en mal de gloire désespérée,
Le vieux mensonge : Dulce et decorum est
Pro patria mori.

(Traduction française par Georges Gernot)

John Pilger

Traduction "quand organiserons-nous un nouveau Nuremberg ?" par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Journaliste, cinéaste et auteur, John Pilger est l’un des deux journalistes à avoir remporté deux fois la plus haute distinction du journalisme britannique. Pour ses documentaires, il a remporté un Emmy, un British Academy Award, un BAFTA. Parmi de nombreux autres prix, il a remporté un Prix du meilleur documentaire du Royal Television Society. Son épopée de 1979 ,Cambodge année zéro, est classé par le British Film Institute comme l’un des dix documentaires les plus importants du 20e siècle.

 http://johnpilger.com/articles/provoking-nuclear-war-by-media
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COMMENTAIRES  

25/08/2016 10:15 par Tutu

Le démocratisme ne veut pas la paix,il veut sa paix.

Une guerre démocratique est nécessairement une guerre gagnée militairement, perdue politiquement, écrasée moralement.

http://democratisme.over-blog.com/2016/05/democratisme-democrature.html

25/08/2016 14:19 par Palamède Singouin

Rappel : concernant l’agression de l’OTAN contre la Serbie en particulier et le démembrement de la Yougoslavie en général, se souvenir que la France de Mitterrand-Chirac a été au premier rang des puissances bellicistes. Avec le concours des stratèges militaires d’opérette, Lévy, Glucksman, Guetta, Val...

25/08/2016 15:45 par Рассвет Красный

Merci LGS pour cette traduction et à M Pilger pour le texte

il est vraiment temps de mobiliser sur ce thème car même parmi les nôtres le déni est évident et préoccupant
nous allons vers un conflit nucléaire en Europe et nous sommes les seuls à pouvoir l’empêcher, chacun de nous

l’Angleterre va renouveler son arsenal, l’OTAN installe son système de bouclier-anti-missiles-qui-ne vise-pas-la-Russie, les Russes ne savent plus quel "signal clair" envoyer aux Dr Folamour de l’OTAN, chaque jour les provocations, les zones de contacts et tensions se multiplient

exagération ? paranoïa ?
Pilger, Johnstone, Castro, Seguy, Hessel, etc seraient-ils tous devenus paranos ?

La suite en commentaire sous l’article de Johnston publié par LGS hier :
http://www.legrandsoir.info/hillary-et-l-illusion-des-plafonds-de-verre-counterpunch.html

25/08/2016 18:04 par Melancomas

http://lesakerfrancophone.fr/la-loi-de-la-jungle-est-de-loin-superieure-a-lideologie-du-mondialisme

Tôt ou tard, les parasites au pouvoir et leurs armées de réserve de larbins seront décimés.
C’est simplement dans l’ordre naturel des choses.

25/08/2016 21:35 par banal

@palamède singouin :
ce que vous dites concernant le gouvernement Mitterrand et la Serbie est faux : malgré toutes les pressions Mitterrand et son ministre M. Dumas ont toujours refusé d’être belliciste envers la serbie.
Mitterrand s’est même moqué de BHL "Lors d’un dîner de parrainage organisé par SOS Racisme, le 25 janvier 1993, il déclare à BHL : « Moi vivant, jamais, vous m’entendez bien, jamais la France ne fera la guerre à la Serbie. »"
http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-bosnie-mitterrand-et-moi_487407.html

et Milosevic sera même reçu le 11/3/93 à l’Elysée, ce qui était un vrai pied de nez aux fauteurs de guerre.
En ce qui concerne la Bosnie, compte tenu de la déclaration citée plus haut on peut comprendre que les serbes de Bosnie n’avaient aucune envie de vivre sous la charia. Certes les serbes ont commis des exactions mais les moudjahidins bosniaques aussi.

BHL c’est un cas vraiment intéressant : il a soutenu médiatiquement toutes les causes de l’impérialisme : pendant la guerre de Bosnie il appelait non seulement à la guerre mais à inonder d’ armes Sarajevo pour les moujahiddins, des armes qui circulent encore. Il fit le film "Bosnia"
Puis, du temps de Chirac/Jospin il fit le siège pour soutenir le bombardement de la serbie par l’Otan afin d’achever le démantèlement de la Serbie.
Puis, il ne fut pas contre la deuxième guerre d’Irak en 2003 (à laquelle la France refusa de participer).
Pendant cette période il soutenait avec ardeur les islamistes Tchétchènes-ces angelots- donc l’impérialisme US pour affaiblir Poutine.
Puis il est intervenu pour la guerre de Sarkozy en Libye en faveur d’Al Qaïda et notamment du terroriste islamiste Belhadj (ex organisateur des attentats de madrid) devenu un pion français respectable en Libye, pays démantelé par les islamistes au profit de l’impérialisme occidental (et du sionisme évidemment)
Il a fait un film : "le serment de Tobrouk"
Puis il soutint le putsch à forte composante néo nazie en Ukraine, toujours pour affaiblir la Russie de Poutine.
Puis il soutint les rebelles essentiellement islamistes contre le régime Syrien pour effondrer celui-ci, toujours au service des mêmes intérêts.
Si on s’étonne qu’il ait fait le film Peshmerga c’est en fait tout à fait cohérent : Israël a besoin d’un allié politique dans cette zine effondrée de la planète et le bruit court qu’Israël aurait jeté son dévolu sur le kurdistan Irakien. Ceci explique cela.
BHL est donc un vrai symbole du médiatique qui aura provoqué à la guerre toujours pour les mêmes intérêts.

26/08/2016 02:02 par Dominique

Un autre symbole de notre pitoyable et inhumaine époque est la Palestine occupée. Voir Gaza : voie sans issue :

Dimanche 21 août : en 20 minutes, la bande de Gaza a subi 70 raids aériens touchant essentiellement le nord (Beit Lahia et Beit Hanoun).
...
Dans cette économie on en est aujourd’hui à une roquette lancée = 70 raids aériens.

Or il y aura toujours des roquettes, parce qu’il y a une population assiégée, deux millions d’hommes, de femmes et d’enfants pris au piège.

Piège d’Oslo qui définit une infra-direction nationale et installe la sous-traitance par les Palestiniens eux-mêmes de leur occupation.
Piège de la division palestinienne (Hamas contre Fatah) voulue et programmée par l’occupant.
Piège de la définition néo-conservatrice de Gaza considérée comme « entité hostile » au moment de l’accession au pouvoir du Hamas, par les urnes faut-il le rappeler. Gaza, entité hostile, devient ainsi un parfait « alien » sur qui on peut, on doit, taper sans scrupule ni limite.
Piège aussi de la volonté israélienne d’effacer la colonisation, de requalifier le conflit en guerre de religions (d’où l’intérêt du Hamas au pouvoir à Gaza) et de tenter d’assimiler la résistance inévitable et légitime d’un peuple enfermé au terrorisme de Daech.
Le fait que les grands médias français ne mentionnent même pas les 70 raids aériens, et ne les mentionneront que pour parler des prochaines roquettes contre Israël afin de justifier la prochaine opération sanguinaire, ne fait que démontrer que la stratégie israélienne est celle de nos gouvernants.

Il n’y aura pas d’issue ni pour Gaza, ni pour les Palestiniens, ni pour les Israéliens tant que la diplomatie européenne et occidentale soutiendra la stratégie de la force et l’assassinat de civils.

Il n’y aura pas d’issue tant que l’occupant ne sera pas sanctionné.

Mais en réalité il n’y a d’issue pour personne : Gaza, après avoir été le laboratoire, est devenu l’emblème de la non-politique d’aujourd’hui.

Si les gouvernants et les médias font semblant d’y croire, la population française ne devrait pas s’y tromper, et commencer à mesurer avec inquiétude les effets de l’importation de ce système d’écrasement et d’enfermement de masse en France. Gaza est le signe du retour de l’époque des camps.

Une partie importante du problème est qu’en Occident, il y a longtemps que les sionistes avec leur idéologie des kibboutz (le communisme pour nous, l’esclavage pour les autres) ont gagnés avec la gauche (Dieudonné a malheureusement raison sur ce coup là) et que celle-ci a renoncé a tout discours anti-impérialiste. Même les milieux anarchistes et autonomes sont noyautés pas des adeptes de la politique du ni oui ni non, du ni l’un ni l’autre, politique stérile qui n’a jamais rien fait d’autre que le jeu du plus fort.

Par exemple, qui a coulé le mouvement altermondialisme lors de la manif mondiale contre la guerre du Golfe ? Réponse : Attac, la majorité des syndicats (à la seule exception du syndicat des transports suédois qui fit un discours excellent qu’il conclut en disant qu’il n’avaient plus rien à faire là avec ces collabos et qu’on savait où le trouver) et les communistes y compris les jeunesses communistes. J’y étais (à Malmö - mais comme il n’y a eu aucune suite nulle part... CQFD malheureusement !) ils étaient tous là !

Alors que la majorité des participantEs à cette manif attendaient une suite et réclamaient des mots d’ordres à chanter et à crier, les seuls mots d’ordre de ces fossoyeurs d’un mouvement citoyen mondial furent, à la fin des discours de ces mêmes fossoyeurs, c’est à dire à la toute fin de la manif : "N’oubliez pas de visiter nos stands" et "Rentrez bien chez vous".

Le marxisme est basé entre autre sur une philosophie de l’acte. Je pense donc j’agit consciemment. Ce qui permet donc d’être responsable en fonction des conséquences de ses actes et non de l’épaisseur de son compte en banque. Aujourd’hui, avec son aphonie totale sur le néocolonialisme qu’elle réduit, quand elle en parle, à sa seule dimension économique, et son aphonie encore plus totale sur l’impérialisme, la gauche ne cesse de prouver qu’elle a perdu le sens de la lutte et qu’au mieux elle ne sert plus que d’attrapes-paumés.

26/08/2016 16:26 par Luc Ray

Salut à tous,

il y a cette info sur le site du Monde "Non, Slobodan Milosevic n’a pas été « blanchi » par le Tribunal pénal international"http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/24/non-slobodan-milosevic-n-a-pas-ete-blanchi-par-le-tribunal-penal-international_4987414_4355770.html

Vrai ou faux ce que dit le Monde ?
Bon, je sais que pour le Monde & co il n’y a pas de Nazis en Ukraine
Mais , là sur Milosevic ,quelqu’un peut m’éclairer succinctement ?

26/08/2016 18:31 par legrandsoir

Dommage que le Monde ne fasse preuve d’autant de "vigilance" que lorsqu’il s’agit de défendre son grand modèle.

26/08/2016 17:30 par Rémi BRARD

Magnifique "récollection" historique d’une réalité et précision saisissantes.
Pour nous français, si l’implication crapuleuse de BHL nous a beaucoup occupé, n’oublions pas les crapuleries du " french doctor", ses manipulations médiatiques, notamment à base de photos truquées.
A vomir ;

26/08/2016 20:20 par Geb.

Milosevitch n’a pas été "blanchi". "Blanchi" cela signifierai qu’il a bénéficié d’un traitement gommant ses crimes supposés...

Il a été tout simplement reconnu "non coupable" des crimes dont il a été accusé, en l’occurence du principal, celui de "génocide"...

Et, accessoirement, il a été assassiné, au minimum par procuration, pour ne pas qu’il parle.

Point barre.

Quant au "Monde", le "journal de référence" des nazes, ses journalistes proclamés devraient se rappeler le vieil adage :

"Dans le système actuel de la presse MSM un journaliste qui n’est pas au chômage ne peut être qu’un larbin ou une pute".

Alors je te dis pas ce que doit être le patron de presse qui l’emploie... ((- :

Crois moi, j’ai passé 42 ans de ma vie dans le milieu de la Presse dite d’"information", et j’ai vu l’évolution négative se dessiner dès les années 70/80. Avec pour corollaire les démissions et licenciements pour "Clause de conscience", la censure, et ensuite l’autocensure.

Y compris dans la presse dite "de gauche" ou "communiste" et même "associative".

Même "Le Monde Diplo", qui était un des rares à tenir bon à l’époque de Maurice Lemoine, a largement dérapé ces dernières années.

Actuellement une seule solution : Apprendre au moins deux langues étrangères, (Si possible au moins l’Anglais), le maximum de données techniques sur les sujets souhaités, et gratter sans relâche dans le monde entier du Web en mettant en concurrence les données.
Si tu peux aussi voyager hors des circuits touristiques et rencontrer des locaux c’est encore mieux.

Et continuer à lire LGS et les sites plus ou moins similaires de tous bords et de toutes opinions afin de se faire sa propre opinion originale.

Ils ne sont pas légion sur le Net français..

26/08/2016 22:32 par latitude zero

Luc Ray

Avez-vous lu les 8 commentaires suivant l’article des « enfumeurs » , pardon des décodeurs ?

Finalement vous avez toutes les réponses à vos questions et même plus. Bravo à ces lecteurs critiques , bien qu’on se demande ce qu’ils font encore là !
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/reactions/2016/08/24/non-slobodan-milosevic-n-a-pas-ete-blanchi-par-le-tribunal-penal-international_4987414_4355770.html

Cet article n’est qu’un im-(Monde) enfumage…, destiné à ceux qui ne liront que son titre, c’est-à-dire la majorité.

27/08/2016 09:26 par Louise de Bretagne

Une citation à ceux qui sont bien dans le cadre les deux pieds sur la plaque avec des œillères et juste une moelle épinière pour cerveau ; « Si on enferme tous les cons dans des placards il ne restera que peu de monde pour fermer les portes. » (Anonyme)

Et puis ceci ; "Lorsque le pouvoir de l’amour vaincra l’amour du pouvoir le monde connaîtra la paix"
(Jimi Hendrix)

28/08/2016 09:26 par cunégonde godot

D’une certaine façon nous y sommes déjà en plein dans la guerre mondiale. Les Etats-Unis (et Obama – le Noir à la Maison blanche comme le claironnait si stupidement il y a quelque temps une feuille de choux et du soir – a été un maître en la matière) font la guerre à l’échelle mondiale. Mais il la font dans des pays dont ils fomentent la guerre civile : appelée par les médias à leur botte : terrorisme, c’est plus pratique. L’idéologie islamiste est unes de leurs armes privilégiées de déstabilisation depuis quelques décennies, pas seulement au Moyen-Orient pour qui ne refuse pas d’ouvrir les yeux.
La guerre civile est la guerre mondiale d’aujourd’hui. Paradoxal, mon cher, paradoxal...
L’oligarchie capitaliste US n’hésitera pas utiliser cette arme contre le peuple américain lui-même s’il le juge nécessaire. L’oligarchie américaine et toutes les autres.
Le Brexit peut-être évitera la guerre civile aux Britanniques...

28/08/2016 10:14 par banal

@Cunegonde Godot
le bruit court qu’une des stratégies US pour couler l’Europe afin qu’il ne reste plus à moyen terme que l’Inde, la Chine et les US comme puissances principales serait de laisser faire la migration venant de Syrie et de Lybie en Europe. On parle d’ entre un et 3 millions de personnes qui pourraient migrer dans l’année qui vient.
C’est pourquoi ils voient beaucoup d’avantages dans le fait d’effondrer les états constitués(Syrie et Libye) dans cette région et aux guerres, comme l’article le dit si bien, il faudrait aussi parler des intérêts de l’industrie de l’armement dans l’affaire.
Par ailleurs en la vidant de sa population cela leur laisse la possibilté d’exploiter traquillement les ressources locales.
C’est un plan un peu tordu et terrifiant mais il tient la route.

28/08/2016 11:32 par macno

@ banal
« le bruit court qu’une des stratégies US pour couler...... »
Enfin on y arrive !
Pour couler ? Non, mais pour mettre le grappin économique sur la Russie, oui et pas qu’un peu !
C’est LA cible des néocons américains depuis plus d’un siècle !
Ils ont failli réussir sous Eltsine...
Éviter à tout prix et par n’importe quel moyen une entente entre l’Allemagne et la Russie, Puissances, selon leurs "géniales" analyses, seules à même de concurrencer l’hégémonie US...
Il faut toujours se référer au PNAC, leur "bible"...
Chaos en Europe de l’est, chaos dans les Balkans, chaos au Moyen Orient pas loin du Caucase et pour les Chinois, il y a tout près le Xinjiang et les Ouïghours...[Pour la première fois la Chine fait une entorse, et de taille, à sa légendaire politique non interventionniste et commerciale en s’investissant militairement en Syrie. C’est dire si le problème est d’importance !]
Le chaos c’est comme les tremblements de terre, il se rit des frontières.
Le chaos est une maladie bien trop contagieuse pour la laisser sans traitement.
Suffit de regarder une carte : le PNAC prévoyait après la Syrie...l’Iran.
Et le chaos en Iran, il est dans les cartons depuis pas mal d’années...
Quant au "après", il n’est pas mentionné dans le PNAC. Mais ce qui est certain pour le Système, c’est que tout investissement doit impérativement rapporter... Et depuis la Yougoslavie et les munitions à l’Uranium appauvri, il y en a eu un sacré paquet d’investissements...

28/08/2016 16:28 par Рассвет Красный

le titre de l’article est :

"La provocation d’une guerre nucléaire par les médias"

pourtant le thème est absent du débat ci-dessus, ce qui confirme ce que j’écrivais plus haut :

il est vraiment temps de mobiliser sur ce thème car même parmi les nôtres le déni est évident et préoccupant
nous allons vers un conflit nucléaire en Europe et nous sommes les seuls à pouvoir l’empêcher, chacun de nous

l’Angleterre va renouveler son arsenal, l’OTAN installe son système de bouclier-anti-missiles-qui-ne vise-pas-la-Russie, les Russes ne savent plus quel "signal clair" envoyer aux Dr Folamour de l’OTAN, chaque jour les provocations, les zones de contacts et tensions se multiplient

exagération ? paranoïa ?
Pilger, Johnstone, Castro, Seguy, Hessel, etc seraient-ils tous devenus paranos ?

La suite en commentaire sous l’article de Johnston publié par LGS hier :
http://www.legrandsoir.info/hillary-et-l-illusion-des-plafonds-de-verr...

TOUT le reste est secondaire

28/08/2016 20:02 par vagabond

Je suis dans une de ces rages inutiles qui rend aveugle et injuste envers autrui.
Je suis en colère contre les chefs kurdes et j’en oublie le sacrifice de la population kurde.
Quant aux russes, ils ne sont pas en Syrie en tant que chevaliers blancs mais pour leurs intérêts, je ne crois pas que dans cette guerre horrible, ils ménageraient les civils que les cyniques appellent dommages collatéraux.
Ceci dit, leur intervention a permis l’équilibre des forces infernales qui se sont abattues sur la Syrie.

Je n’ai pas lu le livre que tu mentionnes...A lire un jour.

Arthur C. Clarke aurait dit "It has yet to be proven that intelligence has any survival value", à partir de lâ, je me suis toujours posé la question de savoir si l’intelligence humaine avait une quelconque valeur dans cet univers. Je ne crois pas.

31/08/2016 13:46 par julien mazzoni

Malheureusement cet article part d’une fausse information merci de vérifier vos sources afin de ne pas tromper vos lecteurs
http://mobile.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/24/non-slobodan-milosevic-n-a-pas-ete-blanchi-par-le-tribunal-penal-international_4987414_4355770.html?xtref=https://www.google.com/

31/08/2016 20:21 par legrandsoir

Nous ne vérifions pas nos sources, nous traduisons un article de Pilger. Et Pilger, c’est autre chose que les scribouillards du Monde auxquels nous ne faisons absolument pas confiance depuis... voyons voir... 1982 environ (et depuis). Merci de vérifier vos références.

Cela dit : l’introduction de l’article (et non son point de départ) ne change rien sur le fond.

31/08/2016 16:48 par Рассвет Красный

déni du péril nucléaire
plus de 50 commentaires sous cet excellent texte de Pilger
texte qui vise a alerter et mobiliser quant au danger croissant d’une confrontation nucléaire
le seul et unique commentaire qui aborde le sujet principal, le motif de ce texte est celui que j’ai posté précédemment
tandis que la fin approche la France discute burkini et islam
CQFD ?

31/08/2016 19:26 par legrandsoir

Désespérant n’est-ce pas ? On va peut-etre faire le ménage.

31/08/2016 21:14 par vagabond

Je ne crois pas qu’il y aura une guerre nucléaire. Mais des accidents nucléaires oui.

31/08/2016 22:34 par Autrement

Il n’y a pas de déni du péril nucléaire, mais sentiment d’impuissance à le conjurer. Que fait le Mouvement de la Paix, jadis si actif et mobilisateur en France ? J’ai encore des affiches de manifs pour le désarmement général et contrôlé, avec sur fond de nuit, une photo de notre pauvre planète bleue, qui se sent bien seule à l’heure qu’il est.

01/09/2016 00:25 par vagabond

D’ailleurs en lisant certains sur ce site et sur d’autres, je me dis qu’une guerre nucléaire est peut-être une chance de débarrasser l’univers de cette espèce malfaisante ! Ca me fait toujours marrer de voir les humains envoyer leur message mensongers aux potentiels extraterrestres ! Une espèce civilisée et pacifique, laissez-moi rire ! S’ils existent , les ET considéreront les hommes comme une espèce animale barbare et sans intelligence , capable d’établir des théories schizophrènes et bizarrement spécialiste de digressions infinies et inutiles....

01/09/2016 01:16 par legrandsoir

POUR INFO :
au 31/8/2016 - Il a été procédé à une suppression de tous les commentaires qui s’éloignaient du sujet de l’article.

01/09/2016 08:45 par banal

Il est bien question dans l’article d’une guerre nucléaire en Europe entre l’Otan et ses puissances nucléaires (US, France, GB) et la Russie.

Cela fait plusieurs années que l’idée d’une guerre nucléaire un peu partout est considérée comme envisageable :
Une ‘fabrique d’idées’ américaine considère le « sombre avenir » d’une guerre nucléaire : www.wsws.org/fr/articles/2013/mai2013/guer-m06.shtml
et 3 ans que ça se précise en Europe : www.wsws.org/fr/articles/2014/jul2014/pers-j31.shtml

ce qui fait penser à ce qui peut être un chef d’oeuvre du cinéma et à une scène du docteur folamour http://www.youtube.com/watch?v=14zfWCYuVaA
allez, un peu d’espoir quand même http://www.youtube.com/watch?v=Fq9FZ8e6d1Q
("Il n’y a pas de précédent historique
qui justifie les déclarations du président.
Une guerre qu’on peut gagner, ça n’existe pas ;
c’est un mensonge auquel on ne croit plus.")

01/09/2016 21:16 par ange gardien

"BHL est donc un vrai symbole du médiatique qui aura provoqué à la guerre toujours pour les mêmes intérêts."
banal
Question : que recouvre l’expression les médias ?

02/09/2016 14:46 par Luis Alberto Reygada

Excellent texte, merci pour la trad.

02/09/2016 15:55 par banal

@ange gardien pour BHL je n’ai pas parlé de média mais de médiatique.
En général on parle d’"intellectuel médiatique " (mais pour BHL le mot intellectuel est très superflu et norman finkelstein explique très bien que ce n’en est pas un youtube.com/watch ?v=r6bCFJ44yGg ).
Donc pour lui "médiatique" suffit amha.
L’espèce de l’ "intellectuel médiatique" est bien définie ici : https://www.cairn.info/revue-etudes-2011-9-page-244.htm

La presse, la radio, la télévision nous laissent entendre et lire à de nombreuses reprises les mêmes intellectuels. On les dit médiatiques parce que les médias ne cessent de leur donner la parole. Deux rai sons ont contribué à l’avènement de ce type de personnage, d’abord le fonctionnement médiatique qui aime concentrer les projecteurs sur quelques individus, mais aussi la fascination des Français pour les intellectuels qui leur semblent détenir un savoir, une compétence, une autorité particulière. Double jeu dont profitent quelques individus pour parler beaucoup, souvent et sous toutes les formes, écrites ou orales.

Pour ne pas s’éloigner du sujet on peut remarquer qu’aucun "intellectuel médiatique" en France ne s’intéresse à l’arme nucléaire et au risque de guerre nucléaire depuis belle lurette alors qu’il y avait une tradition dans ce pays de lutte contre le nucléaire civil ou militaire.
Que les médiatiques ont contribué à éradiquer. C’est logique puisque les patrons des médias sont aussi des patrons du lobby militaro industriel.

03/09/2016 02:15 par Рассвет Красный

@ vagabond

Je ne crois pas qu’il y aura une guerre nucléaire

Ne le prend pas mal mais entre ton avis et celui de Pilger, Johnstone, Castro, Seguy, Hessel, Chomsky, Hawking et j’en passe,
j’ai fait mon choix ;)

@autrement

Que fait le Mouvement de la Paix, jadis si actif et mobilisateur en France ?

Il t’attend...
mais cette fois ce n’est pas un mouvement "pour la paix" ou "pacifiste qu’il nous faut, ça ne fonctionnerait pas
un mouvement "contre la guerre" sera plus fédérateur
reprenons le droit d’être contre ! merde au positivisme béat

@lgs
bien vu pour le nettoyage
et n’hésitez pas à taper sur le clou, ramenez le sujet
c’est visiblement nécessaire (et urgent)
merci

(Commentaires désactivés)
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