Le Coronavirus a fini par déferler sur l’Amérique Latine. Malgré les recommandations de l’OMS, la façon dont les gouvernements affrontent la pandémie varie d’un pays à l’autre, et fait ressortir les options idéologiques qui fracturent le continent. Différentes réponses sanitaires sont apportées pour lutter contre la même pandémie.
Pour analyser ces politiques publiques, nous sommes avec :
- Eduardo MENESES, activiste social, en direct d’Équateur
- Benjamin FERNÁNDEZ, enseignant, journaliste, en direct du Mexique
- Marco TERUGGI, journaliste, en direct du Venezuela
(NOTE : Le 28 mars 2020, quelques heures après notre interview, le président du Mexique, Andres Manuel LÓPEZ OBRADOR a invité les mexicains à rester chez eux)
Merci pour la diffusion de ces échanges qui nous montrent encore une fois que tous les gouvernements alliés des USA font une gestion catastrophique de la crise du Covid-19 privilégiant l’économie à la vie des êtres humains. Reste à espérer que cette situation puisse permettre à beaucoup de peuples d’ouvrir les yeux et de se rendre compte de la nuisance réelle de tous ces gouvernements pourris dont le notre. Car au lieu de solliciter l’expertise cubaine ayant fait ses preuves en matière de virologie , comme un comité de médecins et d’acteurs de la santé l’ont demandé , notre cher président a préféré s’entretenir avec Trump pour voir ce qu’il faut faire.
Grace à cela , nous allons bientôt assister à des sélections devant les centres de réanimation en France comme conséquence des politiques ultra libérales successives qui ont détruit notre systèmes santé et abouti au délabrement total de nos infrastructures hospitalières.
Un travail très sérieux de Romain Migus avec ses amis sur place. Je crains que la vidéo ne rencontrera pas une énorme audience. Pas assez glamour. Le sérieux, ça ne paie pas. 746 vues...
(ps, je ne m’explique pas pourquoi presque toutes mes interventions vont direct poubelle depuis 2 jours.)
Au Brésil Jair Coronazo, pardon Jair Bolsonaro, fait campagne contre le confinement. Il considère que les services religieux sont un service essentiel (comme à Mulhouse).
En Equateur c’est la catastrophe. A Guayaquil il y a des cadavres dans les rues alors que le pays vient de rembourser 325 millions de dollars de dette. Les gens tombent dans les rues.
Dans ces fils twitter on peut voir les cadavres dans les rues et les sacs mortuaires qui s’accumulent, au point que les autorités ont décidé de creuser une fosse commune.
Le gouvernement est aussi censée enlever les cadavres mais un article de RT indique qu’il reste plusieurs jours chez leurs familles.
A tel point que certains incinèrent les cadavres dans la rue.
T34, si le Grand Cric croque les Évangéliques, ma foi... Le problème, c’est que ces prosélytes ont tendance à en foutre partout.
En Israël, les intégristes sont confis dans leur obscurantisme, se rassemblent pour les obsèques et se congratulent à qui mieux mieux mettant la maladie sur le compte de femmes impies. Ils pensent sérieusement que Dieu va régler l’affaire à la date de Pâques.
Sinon à part ça, une méditation internationale est prévue pour le dimanche 5 avril. Le virus n’a qu’à bien se tenir !
Espérons que la touche déductive sera activée après la pandémie dans beaucoup de cerveaux !
Trois activistes des droits humains ont été tués après introduction de mesures partielles de confinement en Colombie, dans la semaine du 16 mars (le pays sud-américain a instauré le confinement généralisé mercredi 25 mars). Marco Rivadeneira a été assassiné dans la province méridionale de Putumayo, Ángel Ovidio Quintero a été abattu dans la région occidentale d’Antioquia et Ivo Humberto Bracamonte a été tué à la frontière orientale avec le Venezuela. Rester au même endroit fait des militants de l’environnement des cibles faciles.
Depuis qu’un accord de paix historique a été mis en œuvre début 2017 avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), un groupe rebelle de gauche, 271 militants ont été tués sans réaction significative du gouvernement d’Iván Duque. Maintenant que le gouvernement colombien se concentre sur la lutte contre la pandémie de Covid-19, les activistes disent que leur situation est encore plus dangereuse.
« Je reçois davantage de menaces depuis que tout le monde parle du coronavirus, a dit au Guardian Carlos Paez, un militant pour le droit foncier. Un des messages disait qu’ils savent qui je suis, et que maintenant il est l’heure de m’éliminer.
Les gangs, qui profitent du trafic de drogue, de l’exploitation minière illégale et des rackets, considèrent les chefs indigènes et les activistes des droits humains et environnementaux comme des obstacles à leurs activités lucratives.
Une coalition d’ONG locales et de plus de 100 communautés rurales ont appelé dans un communiqué à un cessez-le-feu pendant l’épidémie et avertissent que d’autres meurtres suivront. E.S.
Source : The Guardian, repris par Reporterre
Bolsonaro continue sa fausse campagne. Ce traître s’est fait taper sur les doigts par l’OMS..
« L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a réfuté hier la fake-news (fausse information) diffusée par le président brésilien JairBolsonaro...
Bolsonaro a manipulé sur les réseaux sociaux un discours d’Adhanom pour affirmer que l’OMS a changé de position et est à ses côtés pour défendre la fin de l’isolement social et le retour au travail pour assurer les revenus des populations.
Face à cette manœuvre évidente du dirigeant d´extrême-droite, l’organisme de la santé a décidé de s´exprimer sur les réseaux sociaux et, sans mentionner directement Bolsonaro, de clarifier sa position.
’Les personnes qui n’ont pas de source régulière de revenus ou de réserve financière méritent des politiques sociales qui garantissent leur dignité et leur permettent de respecter les mesures de santé publique concernant le Covid-19 recommandées par les autorités sanitaires nationales et l’OMS’, a affirmé Adharom.