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La diplomatie du " Merci mon bon Monsieur "

Cafezinho

Terrifiés par la possibilité d'une paix après la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska, les dirigeants européens ont organisé à la hâte un pèlerinage à Washington. Ils ne se sont pas précipités pour sauver l'Ukraine, mais pour implorer l'empereur étasunien de ne pas permettre la fin du carnage. Sept des dirigeants mondiaux les plus puissants ont abandonné leur agenda pour s'agenouiller devant Trump, lui offrant des tributs de plusieurs milliards et une adulation sans limites. L'objectif était clair : convaincre le président des EU d'accepter des propositions que Poutine ne pourrait jamais accepter, garantissant ainsi la poursuite d'une guerre que l'Europe insiste pour prolonger.

Le spectacle de la servilité a atteint des proportions grotesques, comme le rapporte aujourd’hui le Washington Post dans un article publié aujourd’hui. Volodymyr Zelensky, qui a été humilié en février dernier par Trump lorsqu’il a été expulsé de la Maison Blanche, a appris la leçon de la flagornerie. En seulement quatre minutes et demie, le président ukrainien a remercié le dirigeant des EU à onze reprises. « Merci, Monsieur le Président, de nous recevoir. Merci », a répété Zelensky dans une performance qui comprenait des remerciements pour avoir reçu une carte de son propre pays. La transformation était complète : de l’uniforme militaire qui irritait Trump au costume qui lui plaît, de l’attitude hautaine de février à la génuflexion d’août.

La course des vassaux européens n’était pas en reste en matière de servilité. Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer, Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen et Mark Rutte ont formé un chœur d’adulation, chacun rivalisant pour voir qui courtiserait Trump le plus efficacement. Le secrétaire général de l’OTAN est allé jusqu’à appeler le président étasunien « cher Donald », tandis que tous se relayaient pour le remercier et le féliciter. Sept dirigeants à la tête de centaines de millions d’Européens se sont réduits à l’état de courtisans avides d’approbation impériale, dans une démonstration de vassalité qui aurait fait rougir de honte même les diplomates du Saint-Empire romain germanique.

Les tributs du désespoir

Les tributs offerts révèlent la panique européenne. L’Ukraine a proposé d’acheter pour 100 milliards de dollars d’armes EU, avec un financement européen, dans une tentative frénétique de marchander son influence et d’empêcher tout accord de paix. L’argent des contribuables européens serait utilisé pour enrichir le complexe militaro-industriel EU, tandis que Trump déciderait du sort du continent. L’Europe, qui s’enorgueillissait autrefois de son autonomie stratégique, en est réduite à payer des tributs pour conserver son influence dans les décisions concernant son propre avenir. La soumission est totale : non seulement politique, mais aussi économique.

Derrière cette soumission diplomatique se cache une stratégie calculée et perverse. Les dirigeants européens ne veulent pas la paix, ils veulent prolonger la guerre. Leur tactique consiste à convaincre Trump d’accepter une proposition que Poutine ne pourrait jamais accepter : un cessez-le-feu qui ne serait qu’une pause pour permettre à l’Ukraine de se réarmer. Cette supercherie permettrait à l’Ukraine de se réorganiser militairement tout en maintenant la rhétorique des « négociations de paix ». En pratique, ce serait une farce diplomatique, une préparation à une nouvelle guerre, et non une solution définitive. L’Europe sait que Poutine ne peut accepter cette farce, et c’est exactement ce qu’elle souhaite : maintenir le conflit actif indéfiniment.

Le contraste avec l’attitude de Poutine est révélateur. Le dirigeant russe a également recouru à la flatterie lors de sa rencontre avec Trump en Alaska, mais dans une position complètement différente. Poutine a flatté Trump en tant que représentant d’un pays qui est en train de gagner la guerre, et non en tant que suppliant humilié. Ses compliments à Trump visaient à consolider ses avantages, et non à implorer pour sa survie. Le résultat a été immédiat : Trump a blâmé Zelensky sur les réseaux sociaux, suggérant que l’Ukraine devrait promettre de ne jamais adhérer à l’OTAN et céder la Crimée.

La mort de la diplomatie réelle

Cette mascarade diplomatique contraste brutalement avec les principes de la véritable diplomatie, tels que définis par Michael von der Schulenburg dans une interview accordée à l’analyste Glenn Diesen. Ce diplomate allemand chevronné, fort de 34 ans d’expérience à l’ONU, affirme que la diplomatie réelle repose sur trois piliers : faire preuve de respect envers son adversaire, écouter ses positions et essayer de comprendre ses motivations. C’est pourquoi il a salué la rencontre entre Poutine et Trump, vendredi dernier en Alaska, comme un moyen de ressusciter un peu la diplomatie classique, qui semble avoir été tuée et enterrée par les puissances occidentales d’aujourd’hui.

Von der Schulenburg, membre d’un des rares partis de gauche européens à ne pas avoir succombé à la russophobie, observe que l’Europe est passée de l’arrogance à la servilité, mais n’a jamais appris à être diplomate.

Depuis des années, des experts internationaux alertent sur les véritables causes de ce conflit, mais l’Europe préfère ignorer leurs analyses, obsédée qu’elle est par la poursuite de la guerre. John Mearsheimer, de l’université de Chicago, montre comment l’expansion de l’OTAN vers l’est a violé des promesses implicites et ignoré les préoccupations légitimes de la Russie en matière de sécurité. Emmanuel Todd, dans La défaite de l’Occident (janvier 2024), explique que la diabolisation de Poutine ignore le fait qu’il a réussi à stabiliser le pays, en réalisant des progrès importants pour la société russe, tels que la réduction spectaculaire de la mortalité infantile, l’amélioration de l’éducation et la remise en état des infrastructures. Scott Horton, dans Provoqué (mai 2024), documente les provocations systématiques des États-Unis depuis la fin de la guerre froide. Jonathan Haslam, dans Arrogance (septembre 2024), analyse comment la superbe occidentale a conduit à l’isolement de la Russie. Tous s’accordent à dire que la guerre a des antécédents qui doivent être discutés afin de pouvoir construire une paix réelle.

La réalité que l’Europe refuse d’accepter est que l’Ukraine a déjà perdu cette guerre. Le pays n’a plus assez de soldats pour se battre, les États-Unis n’ont plus d’armes à fournir en quantité suffisante et l’Europe n’a plus d’argent pour soutenir indéfiniment l’effort de guerre. Le territoire ukrainien continue d’être perdu, la population fuit en masse et l’économie est détruite. Malgré cela, les dirigeants européens préfèrent le fantasme de la victoire à l’acceptation de la défaite, prolongeant inutilement les souffrances de millions de personnes. L’obsession européenne d’éviter la paix est devenue plus importante que de sauver des vies.

La seule solution viable est un accord définitif qui aborde les causes de la guerre, et pas seulement ses symptômes. Les préoccupations de la Russie en matière de sécurité sont légitimes et doivent être entendues, et non ignorées. Un véritable accord exige de reconnaître que l’expansion de l’OTAN était une erreur stratégique, que les promesses faites à la Russie ont été rompues et que la neutralité de l’Ukraine est essentielle à la stabilité européenne. Cela signifie accepter les conditions russes et rechercher une solution diplomatique définitive, et non une trêve trompeuse qui ne ferait que préparer une nouvelle guerre. L’Europe doit choisir entre le réalisme de la paix et le fantasme d’une victoire militaire impossible.

La « diplomatie du merci, mon bon Monsieur » représente l’épitaphe de la dignité européenne. Un continent qui dictait autrefois la marche du monde en est réduit à mendier une place dans les décisions qui concernent son propre destin. La course désespérée vers Washington a révélé non seulement la perte de souveraineté européenne, mais aussi la transformation des dirigeants en courtisans, des alliés en vassaux, des diplomates en flagorneurs professionnels. Comme le fait remarquer Michael von der Schulenburg, l’Europe a perdu non seulement une guerre, mais aussi son âme diplomatique. Le prix du déni de la réalité est toujours plus élevé que le coût de l’acceptation de la vérité, et l’Europe paie ce prix avec des intérêts composés d’humiliation et d’absence de pertinence croissantes.

 https://www.ocafezinho.com/2025/08/19/a-diplomacia-do-obrigado-senhor/

COMMENTAIRES  

20/08/2025 14:08 par Aquarius15

"L’Ukraine propose d’acheter 100 milliards d’armement américain financés par l’Europe" titrent les médias sans trop expliciter la combine. Derrière l’oxymore, on peut comprendre sans garantie de paiement par l’Ukraine.

Je refuse toujours de croire à l’incompétence de TOUS ces dirigeants européens, à leur mauvaise connaissance de la situation sur le front ou de l’historique du conflit et ses causes réelles. C’est encore une fois un cynique détournement de fonds publics à l’échelle de l’UE. L’industrie de la défense est encore plus généreuse en commissions (donc rétro-commissions) et pots de vin que l’industrie pharmaceutique. Feu Olivier Marleix évoquait un "pacte de corruption" autour de la vente d’Alstom...

Chez les deux mastodontes du lobbying, la soupe est bonne et la marmite est sans fond pour nourrir toute une armada d’individus de peu de vertu présentés comme "expert" dans les médias. Ca serait intéressant de connaître tous les éléments de rémunération des spécialistes de défense intervenants réguliers.

Il y a quand même un but politique à appauvrir les nations européennes artificiellement :
1/ anéantir les services publics et ce qu’il reste ici ou là d’état social pour tout privatiser,
2/ faire disparaître les nations au profit d’une Europe fédérale, lorsqu’elle seront trop faibles pour réagir.

20/08/2025 16:42 par Vincent

"les dirigeants européens préfèrent le fantasme de la victoire à l’acceptation de la défaite, prolongeant inutilement les souffrances de millions de personnes. L’obsession européenne d’éviter la paix est devenue plus importante que de sauver des vies."
Oserait-on voir un lien entre la volonté de l’UE (et des gouverneurs-fantoches de l’empire tels Merz, Starmer et Macron) de perpétuer la guerre, et le fameux Rapport Draghi de septembre 2024 qui stipule assez clairement que l’Europe trouvera son salut dans l’industrie militaire et l’austérité ? Allez savoir : 5 points de PIB ce n’est jamais, pour la seule France, que 145 Milliards d’€uros par an, après tout ; une paille, quoi.
Je ne pense absolument pas que "sauver des vies" ait jamais été un objectif pour cette institution fasciste, bien au contraire.
La rupture des liens avec la Russie qui découle de la servitude immonde à l’anglo-saxonnerie, est mortelle à plus d’un titre, et trop rares sont par exemple ceux qui traitent du problème crucial qu’est le coût aujourd’hui aberrant de l’énergie, qui conduit des millions de personnes vers toujours plus de précarité, et donc vers une espérance de vie réduite. Bien sûr, c’est moins flagrant que les morts au front, mais la politique de réduction du cheptel s’applique là aussi.
Car au delà d’objectifs économiques abscons aux relents colonialistes nauséabonds, je tiens à souligner que le malthusianisme fait aussi partie des idéologies dans lesquelles les psychopathes qui nous sont donnés comme représentants de notre soi-disant souveraineté, trouvent à satisfaire leurs névroses mortifères :
Ces parfaits salauds ont le pouvoir de nous nuire jusqu’à nous tuer, ça les fait jouir et ils ne s’en privent évidemment pas. Parlons (ou pas) de l’hôpital où on crève sur un brancard sans jamais avoir pu être pris en charge, par exemple. La destruction semble la seule règle, tant qu’elle profite à la cupidité de quelques parfaits cinglés.

L’Europe a par ailleurs perdu toute dignité bien avant la guerre en Ukraine, comme par exemple en Yougoslavie, en Irak, en Libye, en Syrie...
L’incohérence, l’humiliation et la honte ne sont, encore une fois, que des symptômes de notre laisser-faire, que seule la lâcheté permet. Sans violence à opposer à celle qu’on nous inflige concrètement, la lutte est juste une mascarade. Une duperie.
Mais si même nous laisser passivement réduire en bouillie ne suffit pas, qu’est-ce qui pourrait bien provoquer un éventuel réveil ? Rien, je crois.
Je pense que nous ne nous adapterons à la nouvelle réalité et n’irons vers plus de résilience qu’une fois que la crise majeure, massivement mortelle, sera bel et bien advenue. D’où je pourrais, si le cynisme froid l’emportait, être finalement d’accord avec nos dirigeants et penser qu’elle est carrément devenue souhaitable.
(soupir, tristesse et cigarette)

20/08/2025 17:31 par Assimbonanga

Aquarius refuse toujours de croire à l’incompétence de TOUS ces dirigeants européens, à leur mauvaise connaissance de la situation sur le front ou de l’historique du conflit et ses causes réelles. Hé bien pourtant, il devrait l’envisager ! C’est pas comme si dans le passé des généraux français ou anglais n’avaient pas envoyé au casse-pipe des milliers de soldats dans les deux guerres mondiales un petit peu au pif, de façon expérimentale et sans se soucier des pertes humaines... Ceux qui nous dirigent sont tout à fait capables d’incompétence.
C’est la mondialisation par les multinationales qui prend le pouvoir. C’est Bernard Arnault qui chuchote à l’oreille d’Emmanuel. C’est les plus riches, les plus forts, les plus sans-gêne qui gagnent. Macron est avant tout le président des riches.
Pour Alsthom, je me rappelle que ce dossier avait une page permanente sur l’ancien blog de Mélenchon pendant plusieurs années. Hélas, de prime abord, je n’arrive pas retrouver les archives de Mélenchon... que le FN a dû exploiter jusqu’au trognon pour nous faire accroire qu’ils sont capables d’inventer quelque chose de solide... pff.
Les fascistes, de François Fillon à Macron en passant par le RN n’ont à la bouche que la privatisation de tout, la haine des fonctionnaires, l’anticommunisme et la haine de toute disposition sociale, il est opposé à l’impôt et aux cotisations sociales. Ce n’est pas le propre de l’UE. C’est une vague qui se répand dans tous les pays du monde.
Allons-nous prendre Olivier Marleix pour héros communiste ? Seigneur, juste ciel, si dieu le veut ! Et De Villepin dans la foulée. ( :-)

20/08/2025 19:05 par lou lou la rien du tout

« l’argent des contribuables européens serait utilisé pour enrichir le complexe militaro-industriel EU, »
EU = Etats-Unis. C’est bien ça ?
"L’Ukraine aurait promis d’acheter des armes américaines financées par l’Europe pour un montant de 100 milliards de dollars afin d’obtenir des garanties de sécurité de la part des États-Unis" (Le figaro) Je n’en croyais pas mes yeux !

Je crois qu’il est urgent de renverser la table, et pas qu’en France !
J’imagine que les citoyens des pays "représentés" au "sommet" (c’en est un effectivement - devons-nous nous attendre à pire encore ?) de Washington, partagent notre honte devant cette bande de singes ridicules.
Si nous sommes capables de nous unir en septembre pour une grève générale de toutes les professions qui contribuent à l’économie et au fonctionnement de notre pays (comme ont su le faire les Burkinabés en 2014), il n’est pas impensable que le mouvement fasse tache d’huile au-delà des frontières de l’hexagone. Comment ouvrir le dialogue de peuple à peuple, pour débattre des objectifs et coordonner les actes ? Que nous le voulions ou non, nous sommes solidaires, victimes des mêmes traitres à nos pays respectifs.
Je n’arrive pas à comprendre quel intérêt peut les pousser à cette destruction systématique de la branche sur laquelle ils me semblent pourtant qu’ils sont assis.

20/08/2025 22:46 par Vincent

En complément, ce texte essentiel, implacable de justesse :
https://jevousauraisprevenu.blogspot.com/2025/08/fin-de-lillusion-pour-lempire-du.html
Bonne lecture

21/08/2025 10:22 par Assimbonanga

Paroles de Jean-Luc Mélenchon, Gaza : Netanyahu contre le reste du monde
Personnellement, j’ajoute qu’à la fascisation du monde, à l’impérialisme de Trump & Nétanyahu, à leur cruauté, à leur racisme, à leur suprémacisme racial, aux intégrismes religieux, aux croyances frustres consistant à juste clamer je crois en dieu de façon obsessionnelle, aux privatisations, à la démolition des services publics, il ne faut pas oublier le bouleversement climatique et la pollution qui continue de se répandre. Nous sommes en route vers un désastre cataclysmique. Mais jusque-là tout va bien, sinon nous ne serions plus en capacité de nous retrouver à bavarder sur LGS.

21/08/2025 11:14 par michel49

Historiquement la "servitude immonde" à l’empire anglo-saxon a d’abord été celle de la Russie lorsqu’Alexandre I° a rompu le Traité de Tilsitt à la demande de ses oligarques auxquels ce traité faisait perdre beaucoup d’argent en interdisant le commerce avec l’Angleterre.
Le tsar Paul I° , pere d’Alexandre, voulait lui une alliance avec Napoleon, raison pour laquelle il a été assassiné sous les yeux de son fils...
La Russie paye aujourd’hui une forme de justice immanente pour cette trahison qui a changé le cours de l’Histoire puisque le traité etablissait pour la premiere fois une paix durable sur le continent....ce qui ne correspondait evidemment pas aux ambitions britanniques fondées sur la guerre perpetuelle !

21/08/2025 12:49 par lou lou la rien du tout

« Regardez bien la photo qui illustre ce texte, [ ] tous les autres affichent une mine d’une gravité inhabituelle, presque pathétique. » (le shaker francophone)
C’est vraiment que pour la photo officielle : sur toutes celles que publie notre presse, quand ils sont tous réunis, soit pour se déplacer, soit autour d’une table, on découvre plutôt une bande d’excités qui s’amusent entre eux comme des petits fous.

21/08/2025 13:11 par lou lou la rien du tout

Pardon, la citation à laquelle j’ai réagi précédemment n’est pas tirée du Shaker francophone, mais du Blog de l’éveillé cité par Vincent.

21/08/2025 18:12 par D.Vanhove

Le papier est sans appel et résume bien ce que d’aucuns ont constaté depuis plusieurs années déjà

il nous ramène(ra) qu’on le veuille ou non à ce constat : on a les responsables politiques que l’on mérite

et cela ne prendra vraiment toute sa dimension que quand chacun aura bien compris le sens de ce propos qui dérange sans doute, mais qu’il nous faudra bien assumer si l’on espère un changement un jour...

22/08/2025 15:07 par Aquarius15

Macron est avant tout le président des riches.

Dans sa fonction de président des riches et de la finance mondialisée, il est très compétent. Son incommensurable nuisance découle de cette ’compétence’, et non d’une incompétence générale.

Allons-nous prendre Olivier Marleix pour héros communiste ?

Je n’ai pas du tout écrit ça. En revanche, la gauche n’a pas le monopole de la vertu (surtout au vu d’agissements condamnables de certains élus/ex-candidats LFI).

23/08/2025 11:30 par bostephbesac

Merci pour votre lien, Vincent, très instructif.

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