Technologie, commerce, finance, culture, armées, tous les secteurs sont sous la domination des USA.
Les démocraties occidentales relayant et soutenant les instructions du Maître, tout en subissant de temps à autre une punition pour leur rappeler où est leur place.
Le Japon par exemple, qui a eu l’outrecuidance de rattraper l’économie du Maître dans les années 80 a été durement châtié : le gouvernement japonais a du accepter de voir sa monnaie surévaluée de 30%, Toshiba a été pratiquement rasé, les constructeurs automobiles ont eu l’obligation de créer des usines sur le territoire américain… Tout le monde a compris.
Les démocraties occidentales, c’est du sado-maso, du sanglant, du Gore en vision nocturne, du concentré de mauvaise foi, du parfum « I can’t breathe ».
Rien à voir, de près ou de loin, avec des tendances infantiles.
Le Maître a bien cru être arrivé à ses fins une fois brisée l’URSS, et la Chine donnait l’impression de pouvoir basculer un jour prochaine dans l’ordre mondial.
Sauf que, après avoir goûté au fiel du libéralisme, la Russie est entrée en résistance. Boris Eltsine, le pantin vodkaique s’est trouvé un remplaçant.
Bill Clinton a eu comme un petit doute après l’avoir rencontré, mais il est vite revenu à sa préoccupation du moment : combien de cigares « El Presidente » peut-on glisser dans la pussy d’une stagiaire.
Quelques années plus tard, la Chine, bien sûr, n’a toujours pas compris quelle bonne raison elle pouvait avoir de se soumettre et revenir à un siècle d’humiliations.
Il était temps de sévir.
Donald, qui a le sens du spectacle, a fixé 2 clochettes sur ses tétons, mis un string ficelle noir avec une incrustation en fil doré, et a posé ses énormes pastèques sur le nez du peuple iranien.
Nancy, après avoir hésité pour des talons aiguilles, a finalement choisi une paire de rangers noire à pois roses dont les épaisses semelles contrastaient avec la légèreté froufroutante de son tutu rasduk et de son corset en point d’Alençon pour apposer sa signature sur toutes les lois permettant à Mike Pompeo de se mettre à l’ouvrage.
Mike a mis sa tenue de cuir clouté, pris le fouet (celui qui a des billes d’acier) et inutile de réfléchir pour choisir où le fouet arrive : Hong-Kong, le Xinjiang, Huawei, Tiktok, le Tibet, la mer de Chine, Taiwan, DJI, Wechat.... Il faut juste que ca gicle.
Plus petit encore qu’un grain de sable, un virus couronné (anti démocratique ?) est venu gripper la dynamique au plus mauvais moment. Mais pas de quoi s’inquiéter, le reste du monde sera toujours là pour payer les conséquences financières.
Le maître a pensé comme il en a l’habitude : il faudra venir à genoux pour avoir mes vaccins, et manger dans ma main gantée du papier imprimé, du $.
Ironie de l’histoire, la Chine résiste, les pays non développés ont probablement eu la chance d’éviter des vaccins pas tout à fait rassurants, la Russie n’utilise plus les U$... Tiens, ce n’est pas comme d’habitude.
Alors oui, c’est inquiétant. Le Maître est encore puissant, et pas vraiment décidé à partager.
En dehors de grands discours, personne ne verra se construire une collaboration internationale pour la lutte contre le réchauffement climatique, ou la prochaine pandémie du siècle qui viendra bientôt.
Un exemple avec le Xinjiang qui est le principal fournisseur mondial de panneaux solaires… Qui peut croire que les accusations de travail forcé arrivent maintenant, juste par hasard, juste au moment où les US veulent investir dans l’énergie « verte », mais ne veulent pas que cela profite à la Chine.
Business as usual.
Ce sont des adultes parfaitement conscients de leur puissance qui décident de notre futur.
Je préfèrerais presque que ce soit des enfants.