L’hypothèse de la misère comme volonté politique

De nombreux économistes, philosophes, politiques, imaginent et préconisent diverses solutions susceptibles d’améliorer le sort des pauvres, en dénonçant avec force la politique conduite par nos chers dirigeants. Étonnés, parfois scandalisés par les conséquences de certaines réformes ou mesures entreprises, ils mettent souvent en garde contre celles-ci, qui à leurs yeux vont favoriser l’extension de la misère et permettre l’enrichissement de ceux qui sont déjà riches. Ces gens-là parlent d’erreurs politiques, d’aberrations économiques, d’absence de morale ou d’aveuglement, et s’instaure peu à peu une sorte de dialogue de sourds, dans lequel les uns ne comprennent pas qu’on puisse défendre certaines mesures, les autres qu’on puisse les critiquer.

La crise économique, que certains avaient prévu, est pourtant bien la conséquence des actions menées par les gouvernements qui, bien qu’ils s’en défendent, savaient bien eux-aussi qu’elle allait arriver. Et qui savent bien aussi comment la faire cesser : par plus de justice sociale, plus de taxes sur les riches, plus d’emplois dans les services publics, moins de spéculation, moins de privilèges, moins de corruption…

Cette dichotomie entre ce qu’il faudrait faire et ce qui est réellement fait entraîne une sorte de schizophrénie, qui définit la politique actuelle. Les gouvernements, qui font mine de travailler pour le bien du peuple et la baisse des inégalités, emploient un argent fou dans une communication qui serait ridicule si elle n’était pas scandaleuse : faire semblant de prendre les problèmes à bras le corps, alors qu’en réalité ils ne cherchent qu’à approfondir ces problèmes. Les preuves en sont le taux de chômage, les nombreux conflits sociaux, l’écart creusé entre la minorité qui s’enrichit et la majorité qui s’appauvrit.

Pourquoi cette erreur, ces erreurs ? à la lumière des conséquences de la gestion de cette crise économique, on devrait pouvoir dire sans hésiter que les mesures sont contre-productives du point de vue du discours officiel : les inégalités se creusent, il n’y a pas à revenir là -dessus.

Une fois ce constat établi, il faut donc aller plus loin dans la réflexion : pourquoi les gouvernement s’entêtent-t-ils dans leurs erreurs, en font-ils de nouvelles, et surtout nous tiennent-il toujours le même discours rassurant, malgré ce qu’ils savent aussi bien que nous ?

On serait tentés de répondre qu’ils sont pris à la gorge par le pouvoir financier, le capitalisme, ou la mondialisation, et que malheureusement ils n’ont pas le choix : il faut supprimer les services publics, renforcer les entreprises, revoir les budgets sociaux à la baisse…

Pourtant, et dans le même temps, on s’aperçoit que les banques, les assurances, les grandes multinationales (pharmacie, pétrole, armement…), tout ce que la terre compte de riches- et de « stratégique »- ne subit pas la crise. Au contraire même. On s’aperçoit par exemple que si l’âge des départs en retraites va être reculé pour la plupart, en face, les privilèges de nos hommes politiques et autres « serviteurs de l’Etat » (on ne dit pas « serviteurs du peuple ») vont être maintenus.

Et si on ajoute à cette réalité les liens officiels qui existent, par l’intermédiaire des lobbies et autres associations plus ou moins "fraternels" , entre le pouvoir politique et le pouvoir financier, il semble pourtant justifié de ne pas croire les discours nous promettant la « moralisation » d’un capitalisme qui arrange bien ces deux grands ensembles.

La question qui se pose ensuite est donc logiquement celle du but recherché par cette sorte d’alliance tacite qui existe entre le pouvoir financier et le pouvoir politique. Mise en rapport avec l’augmentation des inégalités et la précarisation des masses, l’explication la plus plausible est celle d’une volonté réelle de nos dirigeants d’aboutir au terme d’un processus de divisions, d’appauvrissement, à la mise en place d’un rapport de force, d’une tension vive entre le peuple vis à vis de ses dirigeants. Cela peut paraître effectivement incroyable, ou totalement dénué de sens étant donné les règles démocratiques régissant nos belles contrées, mais permet d’expliquer de manière plus logique les réformes qui sont mises en place actuellement.

Après avoir émis cette hypothèse, il est soudain plus facile de comprendre le décalage qui existe entre les discours et les actes de nos chers dirigeants : ce que les contradicteurs que j’évoquais au début de cet article prennent pour des erreurs n’en sont pas, car il existe une finalité à tout ceci, et le renforcement de la misère des peuples n’est qu’un moyen de parvenir à celle-ci.

Regardons maintenant les effets des réformes qui ont été conduites par le gouvernement, et nous en comprendrons mieux l’objectif :

* mise au pas de la justice, qui ne pourra à terme ni défendre les « petits », ni attaquer les « grands »

* renforcement de la sécurité, qui se traduit par une mise en place de la surveillance et du contrôle

* modification des règles du travail, qui nuit essentiellement aux salariés et aux précaires

* privatisation des services publics, qui conduit peu à peu à l’abandon du rôle de protection sociale théoriquement dévolu à l’Etat

* protection des droits d’auteurs et des mineurs sur internet, qui engendre la possibilité d’éradiquer le dernier bastion de la contestation

* définition de l’identité nationale, qui n’aboutit qu’à la fragilisation des communautés ainsi stigmatisées - sabotage de l’éducation, afin d’abrutir les consciences des générations futures

* main-mise sur les médias, à la solde des financiers, ou du pouvoir, afin de diriger l’opinion publique

On le voit bien à travers ces quelques exemples, les effets de ces lois soi-disant adoptées dans le but de protéger les plus faibles, ou d’assurer la sécurité dans notre pays, sont à l’inverse du but qu’elles sont censées atteindre : la sécurité s’effrite malgré les caméras de surveillance et les centres de rétention, le chômage continue d’augmenter, la misère se fait partout plus sensible.

On serait tentés alors de se demander quel intérêt le gouvernement peut avoir à favoriser cette misère, et de faire se tendre les relations sociales, et même pourquoi, si tel était le cas, nos règles démocratiques ne nous permettraient pas de faire cesser tout cela… mais la réponse est tout aussi évidente.

La démocratie n’est déjà plus qu’un souvenir, ou est en passe de le devenir. Le gouvernement ne cherche pas à régler la violence avec ses 900 000 gardes à vue, ni à assurer la sécurité avec ces milliers de caméras. Il ne cherche pas non plus à renvoyer chez eux des immigrés illégaux qui commencent à comprendre que la France n’est plus le paradis dont ils rêvaient. En réalité, il cherche à créer le climat de tension, à travers la misère, nécessaire pour rendre utile, dans quelque temps, les mesures qu’il est en train de prendre…tout en assurant à ces partenaires financiers la possibilité de se partager les fruits de leur mise en place. Si les entreprises de fabrication d’armes augmentent leur chiffre d’affaire de manière considérable (avec l’argent du grand emprunt), c’est bien pour, le moment venu, être en mesure de remettre en ordre ce qu’on a préalablement dérangé.

Car face à un monde qui commence peu à peu à comprendre, par le biais des communications comme internet, qu’on le roule dans la farine depuis tant de temps, il fallait bien agir. En appauvrissant les masses, en les divisant de la manière qui est actuellement employée, il se peut que d’ici quelque temps elles aient le désir de se révolter, et c’est à ce moment que les réformes menées aujourd’hui seront utiles : les caméras, les centres de rétention, le passeport biométrique, la puce RFID, tout cela n’est pas pour aujourd’hui mais pour demain. D’ailleurs, il n’est pas innocent que notre président annonce une « pause dans les réformes » au cours de l’année 2011 : au moment où il sera déterminant de faire les « bonnes » réformes, la machine sera déjà mise en place.

Ainsi, lorsque le système capitaliste s’effondrera pour de bon, toutes les mesures pour en établir un nouveau seront déjà prises, et permettront à nos dirigeants de conserver leur pouvoir…

En utilisant cette hypothèse, tout devient à la fois plus logique, et surtout plus clair…mais ce n’est qu’une hypothèse !

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr

COMMENTAIRES  

14/03/2010 10:26 par Pierre

Dans une économie du marché, le travail comme le paquet de nouilles est soumis à la loi du marché.

L’objectif des investisseurs est d’obtenir un retour sur investissement le plus élevé possible.

Pour atteindre cet objectif il y a plusieurs méthodes, comme la dématérialisation des biens (titrisation des dettes) ou la diminution des frais fixes.

La diminution des frais fixes s’obtient en imposant le prix des matières premières (guerres, FMI), et en abaissant le coût des producteurs de richesses.

Pour diminuer le coût des producteurs de richesses, il faut que l’offre d’emploi soit inférieur à la demande.

Pour que la demande d’emplois soit supérieure à l’offre, il faut augmenter le nombre des demandeurs.

Pour augmenter le nombre des demandeurs, il faut que les jeunes entrent au plus tôt sur le marché (démantèlement du système scolaire), que les vieux sortent le plus tard (diminution des retraites, et suppression de la part patronale au nom de la compétitivité sur les marchés), et que les grabataires qui ont un emploi puissent continuer leur activité pour que le nombre des demandeurs ne diminuent pas (télé-travail). On obtient un résultat équivalent en privilégiant les heures supplémentaires plutôt que l’embauche, et en maximisant le temps utile de travail par les RTT et le travail à domicile (pendant les week-ends encore chômés par exemple).

Enfin puisque nous sommes dans une économie de marché, il est indispensable de mettre en concurrence les producteurs de richesses, en maintenant un vivier d’acteurs HT (les sans-papiers) à côtés des TTC (si possible en CDD, TVA incluse), afin de faire admettre à ceux-ci des temps de travail plus long pour des salaires plus bas.

Même si les délocalisations vers des paradis moins-disants sociaux ne sont pas immédiatement rentables, il faut les prendre comme des placements à long terme à double effet :
- Elle permettent le maintenir en métropole un niveau de stresse suffisant pour que les créateurs de richesses acceptent leur paupérisation comme un moindre mal.
- En donnant quelques subsides aux populations indigènes elles leur donnent l’espoir d’accéder à leur tour un jour peut-être un un mode de vie ostentatoire, et préparent ainsi les prochaines luttes contre "la baisse tendancielle des taux de profits", tare incontournable du capitalisme.

Il est donc normal que lorsque le système politique s’appuie sur l’économie de marché, le nombre de pauvres et le le degré de pauvreté augmentent, puisque c’est un des éléments de maximisation des profits sans lequel la notion de "marché" n’aurait aucun sens.

14/03/2010 12:31 par Pascal Sacré

cet auteur a tout compris...
Pascal Sacré

14/03/2010 20:58 par Le moine obscur

Je comprends qu’il est difficile pour certains d’accepter le fait qu’une élite malvaillante puisse faire autant de mal volontairement mais l’histoire d’un Hitler ou d’un Pinochet n’est pas de la fiction, c’est quelque chose de réel. C’est tout aussi réel que l’obsession de certains présidents africains de mourrir au pouvoir. Je crois qu’il existe des gens qui rêvent de se maintenir au pouvoir à vie et de garantir à leur classe sociale une domination éternelle sur les masses de prolétaires que nous sommes. D’ailleurs nous consdièrent-ils comme des humains à part entière ? Ils raisonnent en fait comme les nobles d’antan et pensent sans doute que c’est pour eux un droit divin que d’occuper cette position. Ils ont créé un outil de manipulation et de domination quasiment absolu, l’argent avec lequel ils font avancer leur terrible plan. Ainsi ils imposeront ce qu’ils appellent le Nouvel Ordre Mondial dont parle régulièrement Sarkozy notamment et que je perçois comme un monde où l’élite aura tous les droits. Je pense que c’est ce monde là qu’ils sont train de préparer et la crise est une étape incontournable de ce plan. Avec cette crise ils comptent manipuler les masses désespérées et leur proposer "une porte de sortie" qui mènera en fait au Nouvel Ordre Mondial. Mais bien sûr ce n’est que mon point de vue.

16/03/2010 16:41 par norodon

la pauvreté est une donnée intrinseque et inherente a la logique du systeme capitaliste. Pour qu’il y ai des riches il faut absolument qu’il y ai des pauvres. Si Karl Marx parle de paupérisation relative et absolue,il voyait dans ces phénoménes le seul moyen de changer de systeme notamment dans la contradiction entre force productives et moyens de productions, entre superstructure et infrastructure. Mais par les temps modernes, le capitalisme devenu liberalisme avec les moyens mediatiques dont il dispose agit facilement sur la structure de l’esprit et de la conscience des individus. Ce qui retarde la prise de conscience de classe d’opprimée. Donc le pouvoir politique qui prends ses orientations chez les oligarchies financieres est devenu une "entreprise de spectacles" chargé de produire du divertissement pour detourner l’attention du citoyen des vrais propblemes. Effectivement,il s’agit d’interets de classes, davantages et de privileges. Mais se qui reste tres grave, c’est l’egoisme, l’individualisme,le chacun pour soi divulguer et enseinger officielement comme une loi "physique" qu’on retrouve meme chez nos intellectuels qui participent au pouvoir et a son renforcement. Quand vous avez des gens comme attali et mink pour endormir le peuple avec les fameuses "perspectives d’avenir enrichissantes" que nous offrirait ce systeme ??. On peut dire que le sommeil du juste est encore long....

16/03/2010 17:53 par le blasé du cyber

Triste monde où une minorité s’accapare de ce qui appartient à la majorité du genre humain. N’est-il pas choquant de voir qu’il y a plus de milliardaires et qu’il y a des milliards de gens qui survivent. Oh on dira encore que je suis un rabat-joie un homme jaloux et aigri. Et bien non chers amis puisque je mange à ma faim et que je dors confortablement. Je ne suis pas l’humain le plus riche, ni le plus pauvre et mes parents ont travaillé dur pour avoir ce qu’ils ont. Mais je sais une chose mes parents étaient généreux d’ailleurs j’apprends chaque mois pratiquement que mon père a aidé telle ou telle personne. Pourtant mon père était déçu du genre humain. Un jour il m’a dit que les humains étaient mauvais et je le comprends. Mon père n’était pas un saint mais au moins chaque sou qu’il a gagné il l’a fait à la sueur de son front. Son honnêteté agaçait plus d’un dans la famille mais c’est aujourd’hui ce qui fait que nous ses enfants nous sommes fiers de lui.
Moi j’essaie d’aider les gens dès que je le peux dans l’espoir que ceux que j’aide un jour fassent de même, mais il ne faut pas se leurrer. J’ai compris que nous avons besoin les uns des autres pour survivre dans ce monde. Mais certains pensent que parce qu’ils sont riches et puissants ils pourront se passer de l’immense majorité. Je ne sais pas si ces très riches sont heureux, je ne le crois pas. Des personnes aussi destructrices ne peuvent être heureuses ce n’est pas possible. M’enfin un tel système est déjà en bout de course car il ressemble à ce serpent qui s’avale la queue. Mais le problème c’est que quand il s’effondrera il y aura beaucoup de souffrances dans le monde, mais est-ce que le monde qui en resultera sera pire que celui-là  ? Sur la forme sans aucun doute sur le fond c’est une autre histoire.

22/03/2010 09:09 par Anonyme

Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle recoupe un grand nombre d’analyses, de faits et de tendances.
Cette observation met peut être juste en évidence "ce qui est" : le développement intentionnel de la dépendance absolue et de la sanction, avec de soporifiques "perspectives d’avenir enrichissantes" que j’entendais déjà il y a 50 ans, quand la situation n’était pas aussi dégradée.
Pierre plus haut l’explique mieux que moi.

C’est le moment pour tous ceux qui oeuvrent pour un monde meilleurs, (de l’ "Appel des appels" à la "Fondation David Lynch pour la Paix Mondiale" en passant par toutes les écoles, santés et agricultures naturels ...) de s’entraider et d’utiliser les moyens qui ont les meilleurs résultats, qui sont favorable à l’ enrichissement (expérience et financière) et au succès.
Comment se fait-il que les Sud Américains ne s’orientent pas vers un Nouvel Ordre Mondial, mais à l’opposé, peut être vers un Gouvernement Mondial des Consciences ? Mais ce n’est qu’une hypothèse.

23/03/2010 10:02 par Buglose

Ce texte qui mérite d’être connu et médité, pose quelques questions. Par exemple comment en, disons 100 ans, cette tendance n’a pu que se renforcer jusqu’à ce point critique.
Peut être parce que nous l’avons permis. Et je me demande si la majorité des français ne sont pas hypnotisé par quelques rites vides de sens mais puissamment hallucinogènes.

Pas plus qu’un accord de paix n’a évité les guerres, une loi seule n’évite pas les problèmes.(Si la loi est portée par une intention provenant de toutes les parties, c’est la conscience des individus qui réglera le problème pas le texte).
Avant les lois il y a l’élection organisée par des personnes en costumes bardés de diplômes étant à des postes de responsabilités et venant en grosses limousines pour siéger à des commissions, des assemblées, ils vont injecter de l’argent dans les secteurs sensible. Ce sont des serviteurs de l’état, des grand capitaines de l’industrie qui dans leurs discours nous montrent leur engagement à résoudre les grands problèmes de la société dans un intérêt commun et avec des phrases toutes faites prononcées dans des circonstances particulières, qui n’ont plus aucun sens avec la réalité, mais qui sont relayées par les médias avec respect et répété à satiété depuis des décennies.

Mais cela marche encore assez bien pour que cela se perpétue. Le fait de s’y opposer est aussi une forme de reconnaissance, mais n’allons pas trop loin. Donc tant que les choses se passent dans un certain décorum, avec des personnes reconnues qui prononcent des paroles magiques ou il est question d’argent, et pourvu que cela passe à la télévision, nous sommes en confiance, nous nous imaginons que c’est pas mal et croyons que cela sera bientôt parfait, et tout va de mal en pire. En résumé on dirait une grande messe païenne.

J’ai appuyé le trait et ma démonstration est peut être maladroite, mais le fait que la société apporte plus d’importance au rite qui la met en confiance qu’aux résultats (qui peuvent éventuellement provenir d’organismes ou de personnes sans aura particulière), m’interpelle.
Par contre on rechigne à reconnaître un résultat positif d’un organisme ou d’une découverte qui n’est pas célébré par les mêmes médias qui nous bercent, et voila une perte de qualité de vie, financière également.
Commenter se sujet pourrait remplir un livre. Une frange de la société a découvert cette nouvelle religion populaire (au sens le plus péjoratif du mot) qui ne dit pas son nom. Encore un peut de lucidité, d’objectivité, de conscience et les choses changeront.
Il est important d’être conscient de ce que nous faisons, de la conséquence de nos croyances.

23/03/2010 11:44 par Guminose

A Buglose : Le général De Gaulle disait " les Français sont des veaux", Jean Meckert (alias Jean Amila) avait remarqué la façon infantile dont les Français percevaient l’ " Affaire Dominici", aujourd’hui une frange de la société a démasquée cette nouvelle religion populaire : on n’arrête pas le progrès !

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