@ Gaston, désolé pour le retard :
Mon avis est que les anglo-saxons ont pris le contrôle à travers le dollar d’une part importante des finances et des institutions européennes, dans une lutte d’influence où ils sont parvenus à imposer leur vision de l’Etat et á réduire l’espace public et démocratique.
Dans le cas précis de l’article, non seulement les Britanniques s’opposent à toute réglementation ou taxation sur le secteur financier, et bloquent par leur veto le cadre juridique européen. Il s’agit d’un fait avéré, pourquoi faut-il le cacher ? C’est un sujet tabou ?
De plus, ils contrôlent à leur manière l’administration publique dans leurs intérêts financiers, voici un exemple :
La publication des documents de consultation concernant la taxation du secteur financier est faite seulement en anglais, et n’est pas autorisée dans d’autres langues :
« 1. On 7 October 2010, the European Commission published a communication[2] setting out ideas for the future taxation of the financial sector. Subsequently, on 22 February 2011, the Commission launched a public consultation on financial sector taxation (the ’Consultation’). The Consultation announcement[3] was published in French, English and German, whereas the Consultation paper (the ’Paper’) was only available in English[4]" .
En mars 2011, un avocat espagnol a introduit une demande pour que le document soit publié dans d’autres langues de l’UE. Il lui a été répondu ceci :
"On 11 March 2011, the Commission replied, stating that the document was only published in English due to "a matter of time" and to its technical character. The Commission explained that Parliament, the Council and itself had requested that the evaluation of the impact of financial sector taxation be ready before the summer of 2011, and therefore the Consultation was launched as soon as the English version was available. According to the Commission, translating the documents into the other languages would have delayed the Consultation and would have made it impossible to evaluate the feedback received before the summer" .
In addition, the Commission mentioned that, due to its technical nature, the Consultation was mainly directed towards interested parties in the financial sector.
For these reasons, the Commission qualified its publication in English as a "mere practical solution, given the circumstances", but clarified that stakeholders could submit their contributions in any EU language.
(http://www.ombudsman.europa.eu/cases/draftrecommendation.faces/en/11043/html.bookmark)
Trouvez-vous normal que :
"¢ Nos Etats soient obligés de recycler des centaines de milliards de dollars (dont Wall Street reconnaît depuis longtemps qu’il est « not sound ») à travers les dettes publiques européennes - aujourd’hui privatisées ?
"¢ Dans le même temps, parallèlement aux agences de notation, les médias anglo-saxons (Daily Telegraph, Reuters, Washington Post, etc.) exercent des pressions médiatiques, voire psychologiques contre la zone euro. Voci une Google Ad publiée depuis plus de deux mois par le Daily Telegraph "¢ The Collapse of The Euro - "The Euro is about to implode but that doesn’t mean you can’t profit" . MoneyMorning.com/Euro_Defaults
"¢ Les financiers de la zone dollar (anglo-saxons et satellites) soient parvenus à prendre le contrôle de nos Etats, services publics, entreprises stratégiques, universités toujours plus anglicisées, médias, et même de ressources minières.- Voir, récemment, le rachat de la European Goldfields par le groupe canadien Eldorado Gold à l’aide de dollars qataris, alors que la European Goldfields venait de recevoir un permis d’exploitation dans deux mines d’or en Grèce ? (http://www.reuters.com/article/2011/12/19/us-europeangoldfields-eldorado-idUSTRE7BI0XF20111219)
"¢ Il y a des milliers d’exemples de la dépendance forcée des Etats européens vis-à -vis de la zone dollar.
Il me semble que l’hégémonie anglo-saxonne explique au moins en partie l’état d’asservissement politique et financier dans lequel nous nous trouvons, peu importe pour qui l’on vote (ex. UMPS), rien ne change. C’est toujours le privé, surtout s’il convient à Wall Street, qui garde la main.
Le plus grave me semble être la négation d’une telle ingérence. C’est pourquoi je réagis.
Contrairement à ce qu’il paraît dans mes interventions - je critique durement le lobby financier anglo-saxon - , je n’ai rien contre les citoyens britanniques ou nord-américains. Au contraire, j’y ai même des amis et des cousins, j’apprécie le style britannique et la littérature anglaise, en particulier Wilde, Kipling, Orwell, Hemingway, etc. Pourriez-vous me citer un cas de « British-bashing » selon votre expression, qui soit reconnu ?
Je ne comprends pas le rapport entre le génocide des khmers rouges et le thème de l’article ?