Jean Quatremer : un perroquet à l’aise sur Arte

À la fin du « 28 minutes » du vendredi 26 mars 2020, ARTE nous a une nouvelle fois gratifiés d’un grand moment de journalisme aligné…

L’animateur, Renaud Dély, avait demandé à un des invités, Jean Quatremer, de commenter une photo représentant « une manifestation de soutien à la minorité ouïghoure persécutée en Chine, devant l’Ambassade de Chine en Indonésie ».

La formulation de la question était déjà indigne d’un vrai journaliste, qui aurait dû déontologiquement parler de « minorité prétendument persécutée ».

Mais le meilleur était à venir : écoutons Jean Quatremer :

« Persécutée ? On devrait même parler de génocide comme le font officiellement désormais les Américains, Mike Pompeo avant lui et aujourd’hui Blinken (...) »

Bel exemple de journalisme critique ! Il suffit donc à Quatremer que Pompeo et Blinken parlent de génocide pour que cette gravissime accusation soit fondée et qu’il la répète en boucle : du psittacisme tenant lieu de journalisme...

Le plus amusant de l’histoire, c’est que, pour illustrer ce grand moment télévisuel, il y avait en studio le dessinateur Xavier Gorce, spécialiste des pingouins – qui devrait renouveler son inspiration auprès des perroquets.

COMMENTAIRES  

02/04/2021 12:13 par irae

Jean dit quatre merdes pour les intimes, eurolâtre acharné, jamais en retard d’un mensonge quand il s’agit de salir les frexiteurs et les insoumis a son rond de serviette auprès de toutes les chaînes neolibérales de propagande, y compris celles financées par nos impôts (LCP).
Quand au fils de gorce, son trait de dessin minimaliste facile et ses blagues potaches parfaitement outrageantes à l’égard de tout ce qui ne fait pas partie de l’élite ne méritent que notre plus profond mépris.
En somme, 2 propagandistes de droite représentatifs d’eux-mêmes et de leur classe sociale qui luttent avec acharnement pour que rien ne change que le neolibéralisme perdure et qu’ils puissent continuer à vivre comme des pachas au milieu de la misère générale.

02/04/2021 15:31 par dandy

Journalistes aux ordres, ils savent ce qu’ils doivent dire et ne pas dire pour plaire à leurs maitres et ainsi garder leurs ronds de serviettes et les émoluments qui vont avec, autrement dit ils ont perdus leur titres de journalistes, aux yeux de tous les chercheurs de vérité qui sont à présent de plus en plus nombreux, et au sus d’un large public (cf sondages) qui a un regard critique croissant sur cette clique d’abonnés du petit écran et autres médias autorisés.

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